Votre avis sur L'auberge rouge ?
5,0
Publiée le 11 février 2025
Un vieux classique. Ce film a été réalisé à un moment ou le théâtre avait une place prépondérante avant le cinéma, c'est donc un film d'époque. Nous sentons comment le théâtre influence la manière de construire un récit et des interactions entre les personnages. C'était aussi un cinéma populaire et Fernandel avait ce capital sympathique qui permettait à tous les publics de s'introduire avec lui dans des univers variés. Certes ce n'est pas un film de haute volée mais c'est amusant et attrayant, il y'a des rebondissements et du suspens.

Autrement comme chacun sait, l'histoire réel de cette auberge est à cent lieux de celle décrite dans le film.
K.S
K.S

22 critiques

Suivre son activité

3,0
Publiée le 1 janvier 2025
"L'Auberge rouge" est un véritable joyau du cinéma français des années 50. Ce film parvient à mélanger habilement humour noir, suspense et critique sociale, tout en offrant une performance inoubliable de Fernandel. J’apprécie ce film depuis toujours !
3,0
Publiée le 22 janvier 2024
Inspirée d'un fait divers sordide, une farce macabre à l’humour noir réjouissant, portée par un très bon Fernandel. Amen !
3,5
Publiée le 3 novembre 2023
Des voyageurs égarés pensent trouver refuge dans une pittoresque auberge de montagne. Mais les patrons, du genre Thénardier, ont la mauvaise habitude de trucider et dépouiller leur clientèle. L'arrivée d'un moine bouleverse leur sinistre plan.
"L'auberge rouge" est une comédie d'humour noir aux effets parfois un peu trop appuyés, et le récit ne devient véritablement amusant que lorsque Fernandel, le moine, mis au fait mais tenu par le secret de la confession, n'a de cesse, le temps d'une nuit agitée, d'épargner la vie des ses compagnons d'infortune. On s'amuse de ses expressions peureuses ou indignées, mais il manque peut-être à cette noire comédie une certaine causticité, quelques quiproquos propres à dynamiser un récit en forme de huis-clos. La liberté de ton qu'on reconnait habituellement au film n'est pas réellement subversive. L'aspect satirique reste modeste, qui oppose des plébéiens avides à de sots bourgeois, autant de personnages cyniques et médiocres spoiler: [spoiler](d'ailleurs, tous vont à leur perte!).
La farce est néanmoins plaisante, ne serait-ce que par ses interprètes.
2,5
Publiée le 4 décembre 2022
En 1951, soit cinq ans avant « La traversée de Paris », Claude Autant-Lara signe une comédie vaudevillesque pourtant inspirée d’un fait divers sordide. En prenant clairement le parti de traiter l’histoire de ces aubergistes meurtriers sous l’angle du divertissement, il offre à Fernandel un rôle taillé sur mesure. Ce dernier use parfois jusqu’à l’excès de nombreuses facéties pour amuser le public. Si certaines scènes ont à l’époque choqué le clergé (notamment le passage de la confession particulièrement drôle), c’est finalement la petite bourgeoisie qui en prend le plus pour son grade. Bref, du cinéma suranné mais qui n’en demeure pas moins un classique.
2,5
Publiée le 8 décembre 2021
Le style théâtral, à l'excès par moment, a largement accéléré le vieillissement de ce film noir et blanc, qui apparait de ce fait plus daté que d'autres sortis dans la même décennie.
L'histoire à l'humour noir constitue une bonne trame de scénario mais cet humour a perdu de son mordant avec le temps (en dehors peut être de la scène de la confession), tout comme la petite partie romantique qui se ressent de l'interprétation désuète des deux jeunes acteurs.
Heureusement il reste la présence de Fernandel dont la bonhommie et le sourire communicatif restent eux intemporels.
4,5
Publiée le 6 décembre 2021
Moi, ,je suis provençal, et quand je vois Fernandel, il me met direct dans ses films, c' est comme si je joue avec lui, là ce film est bien prenant, il est à la fois comique et aletant car et oui on attend ( même si on l' a vue cent fois ) la suite de l' histoire, attention, d' aprés moi ce que j' ai lu de la " vraie " histoire, ce couple d' aubergiste étant mal vu par les habitants de ce village car royalistes, ils ont surtout étés dénoncés pour ce qui semble être un seul accident où un de leur logeur a trouvé la mort....Mais deux siècle plus tard qui peut bien dire la "vraie " vérité... ?
3,5
Publiée le 4 novembre 2021
3,5/5 Bien. Un film au ressort comique original. On sourit plus souvent qu'on ne rit mais on passe un bon moment devant ce film au casting impeccable. Chacun a un rôle très caricatural collant à l'ambiance et l'ensemble est amusant.
4,0
Publiée le 14 septembre 2021
Ici on a marié l'horreur à la comédie. Et c'est réussi. Le divertissement est parfait, mené de main de maitre par Fernandel. On apprend également dans ce film, qu'après avoir commis un forfait, il ne faut jamais se confesser, même pas à un prêtre.
A voir par tous les amateurs de Fernandel et de comédie noire.
4,0
Publiée le 22 juillet 2021
L'histoire se déroule en 1831 dans une auberge isolée en Ardèche où l'on assassine les clients ceci tiré de l'histoire vraie de l'auberge de Peyrebeille. Fernandel joue un moine auprès duquel l'assassin va se confesser. Fernandel qui était catholique joue un moine et il semble que le réalisateur avait en vue d'être anticlérical pour ce film et Fernandel se serait fâché avec lui à cause de cela. Dans le film l'aspect conscience joue un rôle important et l'ensemble amène à réfléchir sur l'éphémère de l'existence par une foule de détails comiques et dramatiques en même temps. La fin est à découvrir. Est ce une fin finaude ? à chacun de se faire un avis. De même difficile de ne pas avoir des avis contrastés sur le côté comédie ou drame, lequel est prépondérant au final ?
5,0
Publiée le 5 juin 2021
Chef d’œuvre de Claude Autant-Lara avec Fernandel, Françoise Rosay et Julien Carette qui joue formidablement son rôle d'aubergiste assassin. Il est cynique, immoral, fourbe et répugnant. Sa prestation fait oublier celle de Fernandel en moine froussard. Un des rares premiers rôles de Carette et de loin son meilleur. A noter que le film est un mixte entre le fait divers du début du XIXème siècle et la nouvelle d’Honoré d Balzac. Je recommande surtout pour Julien Carette.
5,0
Publiée le 9 mai 2021
L'Auberge rouge est l'une des meilleures comédies noires que j'ai jamais vu. Au cœur du film des performances sublimes de Fernandel, Carette, Rosay et du serviteur noir et costaud Lud Germain. Claude Autant-Lara réalise avec beaucoup de grâce et de tact un film dont le sujet pourrait facilement être malmené et exagéré. L'humour noir est omniprésent du cadavre caché dans un bonhomme de neige à l'horrible destin des voyageurs que je ne dévoilerai pas du singe perdu dans la neige arrêté par les gendarmes à Rosay qui met gentiment en garde ses hôtes sur le point de quitter sa maison. Je suis une fois de plus frappé de voir à quel point le cinéma français était en avance sur tous les autres pays dans les années 50 en termes de liberté d'expression...
4,0
Publiée le 7 mars 2021
Tragi-comédie morbide présentée sous forme de fabliau avec Yves Montand pour troubadour. Du cynisme et de l’ironie, notamment sur la religion (« Je te parle de choses sérieuses (manger) » ou « Merede… Dieu, mon bâton !» ou « C’était un artiste, il ne pèse pas lourd » et des réparties qui ne pourrait plus se faire aujourd’hui (Fétiche n’est appelé que « le nègre. ») Des scènes mémorables (la confession), d’autres plus appuyées en deuxième partie et une fin particulièrement cynique. Les acteurs en font plutôt trop, surtout Fernandel.
Un grand classique à connaître absolument.
3,5
Publiée le 15 mai 2020
Bon film dans l'ensemble.
Si ( ET SEULEMENT SI ! ) vous n'avez pas vue d'autre version je vous conseil "d'abord" celle-ci . (moi j'au fait du plus récent vers celui-ci et j'aime bien Fernandel et Balasko alors je m'en veux ).
C'est un film qui ne convient pas aux enfant car il s'agit de meurtres.
Ce film a vieillit , alors je ne veux pas faire le "vieux" mais c'est en noir et blanc MAIS ca ajoute a l'ambiance (a mon gout).
Bref , vous l'aurait compris ,c'est un BON moment si vous ne connaissez pas d'autre version.
3,0
Publiée le 13 novembre 2019
Le grand Julien Duvivier n’aurait sans doute pas renié la galerie de monstres que décrit le scénario de Jean Aurenche. Aristocrates dégénérés et monomaniaques, bourgeois parvenus, petites gens si cupides qu’ils en deviennent des assassins et un prêtre dont l’interprétation très circonstanciée de la foi l’entraîne à dealer avec Dieu jusqu’à la « récompense finale ». Fernandel, Carette et Grégoire Aslan en font des tonnes, face à la glaçante Françoise Rosay, inquiétante à souhait. Souvent lourd et désagréable le film est néanmoins entrecoupé de grands moments comme par exemple la confession de Françoise Rosay derrière une grille de fourneau dont Fernandel tient le manche ! Hélas, la musique totalement hors sujet et répétitive de René Cloërec enfonce ce huis clos, plus prés du théâtre filmé que du véritable cinéma. Donc une réussite mitigée et quelque peu surannée. Toutefois, « L’auberge rouge » en comparaison du remake affligeant que Gérard Krawczyk commettra en 2007, peut apparaître comme un bon film.
Les meilleurs films de tous les temps