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inspecteur morvandieu
38 abonnés
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3,5
Publiée le 3 novembre 2023
Des voyageurs égarés pensent trouver refuge dans une pittoresque auberge de montagne. Mais les patrons, du genre Thénardier, ont la mauvaise habitude de trucider et dépouiller leur clientèle. L'arrivée d'un moine bouleverse leur sinistre plan. "L'auberge rouge" est une comédie d'humour noir aux effets parfois un peu trop appuyés, et le récit ne devient véritablement amusant que lorsque Fernandel, le moine, mis au fait mais tenu par le secret de la confession, n'a de cesse, le temps d'une nuit agitée, d'épargner la vie des ses compagnons d'infortune. On s'amuse de ses expressions peureuses ou indignées, mais il manque peut-être à cette noire comédie une certaine causticité, quelques quiproquos propres à dynamiser un récit en forme de huis-clos. La liberté de ton qu'on reconnait habituellement au film n'est pas réellement subversive. L'aspect satirique reste modeste, qui oppose des plébéiens avides à de sots bourgeois, autant de personnages cyniques et médiocres spoiler: [spoiler](d'ailleurs, tous vont à leur perte!). La farce est néanmoins plaisante, ne serait-ce que par ses interprètes.
Le style théâtral, à l'excès par moment, a largement accéléré le vieillissement de ce film noir et blanc, qui apparait de ce fait plus daté que d'autres sortis dans la même décennie. L'histoire à l'humour noir constitue une bonne trame de scénario mais cet humour a perdu de son mordant avec le temps (en dehors peut être de la scène de la confession), tout comme la petite partie romantique qui se ressent de l'interprétation désuète des deux jeunes acteurs. Heureusement il reste la présence de Fernandel dont la bonhommie et le sourire communicatif restent eux intemporels.
En 1951, soit cinq ans avant « La traversée de Paris », Claude Autant-Lara signe une comédie vaudevillesque pourtant inspirée d’un fait divers sordide. En prenant clairement le parti de traiter l’histoire de ces aubergistes meurtriers sous l’angle du divertissement, il offre à Fernandel un rôle taillé sur mesure. Ce dernier use parfois jusqu’à l’excès de nombreuses facéties pour amuser le public. Si certaines scènes ont à l’époque choqué le clergé (notamment le passage de la confession particulièrement drôle), c’est finalement la petite bourgeoisie qui en prend le plus pour son grade. Bref, du cinéma suranné mais qui n’en demeure pas moins un classique.
L'histoire se déroule en 1831 dans une auberge isolée en Ardèche où l'on assassine les clients ceci tiré de l'histoire vraie de l'auberge de Peyrebeille. Fernandel joue un moine auprès duquel l'assassin va se confesser. Fernandel qui était catholique joue un moine et il semble que le réalisateur avait en vue d'être anticlérical pour ce film et Fernandel se serait fâché avec lui à cause de cela. Dans le film l'aspect conscience joue un rôle important et l'ensemble amène à réfléchir sur l'éphémère de l'existence par une foule de détails comiques et dramatiques en même temps. La fin est à découvrir. Est ce une fin finaude ? à chacun de se faire un avis. De même difficile de ne pas avoir des avis contrastés sur le côté comédie ou drame, lequel est prépondérant au final ?
A l’époque de sa sortie (1951), cette comédie a suscité beaucoup de critiques et elle a été très contre versée. Dans ce film Fernandel incarne le rôle d’un prêtre qui connaît l’envie de tuer de ces aubergistes très spéciaux avec brio. Entre les critiques de bourgeois, de l’église et de l’esclavage ; ce film est un petit bijou classique.
Une très bonne comédie avec de très bons acteurs, en particulier Fernandel, Julien Carette et Françoise Rosay, ainsi d'ailleurs que tous les seconds rôles. Même le noir et blanc n'est pas gênant. Et elle n'a pas tant vieilli que ça )à part la tonsure de Fernandel dont on voit très bien qu'elle est fausse alors que de nos jours, on n'aurait sans doute rien vu). Aucune longueur sauf peut-être la scène du mariage.
j'ai vu ce film pour la premier fois quand j'avais 8 ans, sa m'avais un peu effrayer mais je l'avais déja trouver super et je les revu plusieur foi depui et je le trouve etraordinaire, je ne suis pas un grand fan de fernadel mais dans se film il es génial.
Ici on a marié l'horreur à la comédie. Et c'est réussi. Le divertissement est parfait, mené de main de maitre par Fernandel. On apprend également dans ce film, qu'après avoir commis un forfait, il ne faut jamais se confesser, même pas à un prêtre. A voir par tous les amateurs de Fernandel et de comédie noire.
Qu'il s'agisse de l'atmosphère particulière du film, de son impertinence, ou de son interprétation, tout concorde pour nous offrir un petit bijou du cinéma français. Fernandel est absolument hilarant, les scènes se suivent sans temps mort. On ne s'ennuie à aucun moment. Tout cinéphile se doit d'avoir vu au moins une fois ce petit chef-d'oeuvre.
Tragi-comédie morbide présentée sous forme de fabliau avec Yves Montand pour troubadour. Du cynisme et de l’ironie, notamment sur la religion (« Je te parle de choses sérieuses (manger) » ou « Merede… Dieu, mon bâton !» ou « C’était un artiste, il ne pèse pas lourd » et des réparties qui ne pourrait plus se faire aujourd’hui (Fétiche n’est appelé que « le nègre. ») Des scènes mémorables (la confession), d’autres plus appuyées en deuxième partie et une fin particulièrement cynique. Les acteurs en font plutôt trop, surtout Fernandel. Un grand classique à connaître absolument.
Voilà du cinéma français d'après-guerre comme je l'aime ! Même si "L'Auberge Rouge "de Claude Autant-Lara a quand même un peu vieilli-le jeu trop théâtralisé des acteurs, le vieux son-on est quand même sous le charme de cette bonne vieille comédie française! Moi qui suis né 20 ans après ce film, je n'ai pas connu les films de cette époque au cinéma et je redécouvre toujours cette vieille France avec plaisir ! Un décor et sujet comme je l'aime : film d'époque, donc, 19ème siècle, une auberge perdue au milieu de nulle part-donc ambiance film d'horreur^^- des aubergistes assassins, des voyageurs égarés, un moine avec la tronche de Fernandel et innocent et peureux, et tout ce petit monde autour d'une bonne table ! A noter également que le complice des aubergistes, qui est noir, se fait appeler "nègre" par les autres personnages du film;en effet, le terme " nègre " n'était pas politiquement incorrect ou vulgaire ou raciste à l'époque, comme il est mal interprété aujourd'hui...il faut dire qu'au 19ème siécle, date à laquelle se passe le film, les noirs n'étaient pas courant...^^ A noter également, la très bonne interprétation d'Yves Montand pour cette "Complainte du Voyageur"!
L'Auberge Rouge est , pour moi, un des meilleurs films avec Fernandel! Et même si je n'ai pas trop détesté le remake avec Jugnot et Clavier (sont-ils emmerdants, de nos jours, à ne faire que des remakes,qu'est devenu la créativité ?), ça ne vaut pas l'original...
"L'Auberge Rouge", un classique, donc, bien de chez nous !
Décidément les premières versions de films sont toujours beaucoup mieux que toutes les reprises qui viennent après mises a part quelques exceptions. C'est le cas ici, tandis que "christian Clavier et Cie" et leurs camarades du Splendid qui feraient mieux de passer leurs temps a compter leurs sousous ou a revisiter leurs jeu d'acteurs plutôt que de détruire un ancien bon film et nous pondre une bouse infâme n'ayant plus rien a voir avec le film d'origines. Cette version de Fernandel est a la fois plus drôle, plus sombre et en somme plus neuf que cette "reprise" version 2008.