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yoyo114
38 abonnés
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4,0
Publiée le 25 mai 2013
Difficile de se lasser du style Hitchcock. Toujours aussi prenant, bien dosé, inspiré au niveau de la mise en scène. voilà un réalisateur qui a donné ses lettres de noblesse au septième art. Comme Welles, comme Renoir, mais de manière différente, c'est tout. Même si le film a un peu vieilli et que les "méchants" ne font pas très crédibles, on retiendra la scène époustouflante du royal albert hall. Un beau moment de cinéma.
Un bon Hitchcock, pas le meilleur mais bon quand même. Le duo James Stewart-Doris Day fonctionne très très bien, ils sont tous deux crédibles dans le rôle d'un couple lambda parents d'un petit garçon. L'intrigue est bonne même si la fin est un peu décevante. J'ai beaucoup aimé forcément la façon de filmer d'Hitchcock, certains plans sont magnifiques et les scènes dans le Royal Albert Hall sont parfaitement réalisées.
Avant tout, il faut que je précise absolument que Alfred Hitchcock est dans mon top 5 de réalisateurs préférés. Ses films regorgent toujours d’un mélange de surprise et de suspense porté par un casting chic. « L’Homme qui en savait trop » possède le côté chic (c’est un point positif), mais côté angoisse et suspense, il y a un gros problème. Une histoire avec James Stewart (mon acteur préféré) et Doris Day qui mènent une enquête policière au Maroc me réjouissait. Je m’attendais à voir encore une fois un chef-d’œuvre, d’autant plus que Hitch avait signé ses meilleurs films dans les années 50, et puis à peu près tout m’a énormément déçu. Bon, il y a tout de même du positif. Par exemple, il y a très peu de nunucherie entre Day et Stewart. Le français Daniel Gélin fait preuve d’une assez bonne interprétation et ne surjoue pas, comme tous les autres acteurs d’ailleurs (même le petit garçon). Mais dans « L’homme qui en savait trop », il y a quand même un problème de rythme tout simplement phénoménal. Le film possède plein de dénouements, mais qui sont gâchés par un scénario banal et par des longueurs complètement disproportionnées. Donc en conclusion, le maitre du suspense ne signe pas sa plus belle œuvre, très ennuyeuse, qui est loin d’être du très grand cinéma classique. 2,5/5
L’homme qui en savait trop est un très bon film d’Alfred Hitchcock. Mise en scène du célèbre réalisateur irréprochable, scénario travaillé, acteurs comme James Stewart, Doris Day ou encore Reggie Nalder excellents dans leurs rôles même si les doublages sont à revoir et pour finir le film est intéressant. Bref, c’est à voir…
Un excellent Hitchcock, et aussi l'un des plus fameux. Le réalisateur américano-britannique remet au goût du jour son premier film de 1934, avec grand bonheur. La première moitié du film tournée dans la splendeur de Marrakech offre des images réjouissantes et met en place une intrigue des plus convaincantes. La seconde moitié du film, en Angleterre, confirme cette première impression. Au final, le film se suit sans trop de problème, le scénario n'étant pas spécialement complexe (contrairement à nombre de films du réalisateur). Et puis, le duo Cary Grant-Doris Day fonctionne à merveille, ce qui ne gâche rien. Un petit bijou.
Encore un excellent film signé le grand et l'unique Alfred Hitchcock. Comme d'habitude, le film est un peu lent à venir au début, mais après il y a du suspense à volonté comme dans tous les films d'Hitchcock. Et la fin se termine très bien. Un Chef d'Oeuvre, 5/5.
Si Hitchcock a fait une grosse dizaine de véritables chefs d'oeuvre, n'oublions pas non plus qu'il a fait aussi une ribambelle de films juste moyens, et celui-ci en fait partie. La première demi-heure, au Maroc, est (il semble y avoir consensus sur la question), la plus intéressante du film. On sent qu'il y a quelque chose qui se trame, on ne sait pas vraiment quoi. La psychologie des personnages est intéressante (notamment le couple Stewart/Day). L'humour est également présent, comme lors de cette scène étonnamment burlesque où James Stewart essaye de se faire aux coutumes d'un restaurant marocain... Puis l'action revient à Londres, et le film devient un Hitchcock classique, moyennement inspiré, se traînant gentiment à un rythme un peu pépère. Non pas que tout soit à jeter, la mise en scène étant probablement plus passionnante que l'intrigue. Mais on a globalement affaire à un Hitchcock mineur et plutôt négligeable.
L'Homme qui en savait trop est, comme tout le monde le sait, un remake de son propre film réalisé par Hitchcock en 1934. Hitchcock avait souhaité le réalisé pour en offrir un meilleure version, l'estimant trop datée. Cette deuxième version, si elle ne manque pas de qualité, a à son tour vieilli et plutôt mal sur certain points. Le point qui m'a le plus gêné est le scénario qui, plus de 60 ans après, accuse le poids des ans. Trop linéaire, un peu cousu de fil blanc il faut le reconnaître et souffrant des facilités voir d'incohérences, l'ensemble fait parfois un eu daté. spoiler: Pourquoi les terroristes ne modifient-ils pas leur plan une fois le risque de voir celui-ci dévoilé par James Stewart malgré la menace qui pèse sur lui ? Une fois l'attentat échoué à l'opéra, pourquoi le premier ministre descend-il tranquillement l'escalier même pas entouré de gardes du corps, la menace étant toujours potentiellement présente ? . Ces incohérences ne devaient pas gêné les spectateurs de l'époque peu habitués à ce type de film, mais à notre époque, un scénario comme tel ne pourrait plus exister. Malgré ces quelques défauts, Hitchcock maîtrise toujours sa réalisation et use de ses effets habituels pour conserver l'attention du spectateur. On pourra cependant regretter un suspens moins présent que dans d'autres de ces œuvres. L'Homme qui en savait trop reste donc un bon film d'Hitchcock mais qui ne peut qu'être apprécié qu'en le replaçant dans son contexte, au contraire d'autres de ses films qui ont mieux vieillis.
Un immense film du maître du suspens . Il y a d abord le sublime scénario qui ne nous lâche jamais jusqu'à la dernière seconde puis toute la maestria de la mise en scène. La séquence du Royal Albert Hall est un chef d oeuvre du genre . Doris Day y fait une grande performance . James Stewart reste profondément humain en père qui se bat pour retrouver son fils . Incontournable.
Me voici devant mon troisième Hitchcock: "L'Homme qui en savait trop", après avoir trouvé "Fenêtre sur cour" plus ou moins bon je n'ai pas baissé les bras et j'ai profité de cette semaine Hitchcock sur France 3 à fin de découvrir de nouvelles œuvres du si réputé réalisateur.
Et je suis bien moins déçu sur ce film que sur celui cité plus haut, l'histoire est bien plus prenante et accrocheuse, nous suivons ici Ben McKenna qui va faire une rencontre inattendue durant son voyage au Maroc, suite à cette rencontre son fils se fera kidnapper, n'ayant plus tellement de choix le Dr McKenna va tout faire pour le retrouver et tenter d'éviter un assassinat. Ce que j'aime chez ce réalisateur c'est ses scénarios, qu'ils soit bons ou pas, c'est toujours une intrigue et basta, on ne cherche pas plus loin, ce n'est pas le genre de film avec une réflexion derrière, à l'instar d'un Woody Allen dans un autre genre, leurs histoires sont simples, rien de péjoratif là dedans vu que j'aime ce style, c'est l'instant qui compte et pas la réflexion après le visionnage, et j'aime beaucoup ce style, on raconte se qu'on a à dire et puis s'en va. Hitchcock c'est ce style, certains ne seront peut être pas d'accord mais c'est mon avis.
James Stewart, fidèle du réalisateur porte une fois de plus le rôle principal, bien que le jeu d'acteur d'antan ne me fascine guère il s'en sort très bien, comme sa compagne dans le film Doris Day et le reste du casting, bien que le jeu de l'époque ne me plaise pas des masses je dois avouer que diriger par Hitchcock ça me gène moins, dans ses films il y'a un certains charme qui fait que même si les décors paraissent faux et que les acteurs ne sont pas toujours subtils ça passe et ça donne un petit coté charismatique au tout. En tout cas la mise en scène est incontestablement réussie, tout comme le reste, et l'image restaurée comme je l'ai vue apporte un soin indéniable à l'ambiance, les décors tout droits sortis des studios sont réussis et attachants, j'aime vraiment ce style, pas sur tous les vieux films mais sur les Hitch ça rajoute vraiment quelque chose.
En bref, une histoire bien menée et prenante même si la fin est bien trop vite expédiée mais c'est le style de l'époque donc c'est un reproche qui n'en est pas tellement un, plus une constatation. Pas déçu donc de mon troisième Alfred Hitchcock
Doté d'un scénario très bien écrit, "L'Homme qui en savait trop" envoie le spectateur dans une histoire entraînante qui se démêle au fil du temps. De ce fait, la réalisation jouit d'une finesse très réussie. Par ailleurs, les acteurs sont très convainquants surtout le protagoniste. Ainsi, le film est divertissant, captivant pour offrir une oeuvre à la hauteur des meilleurs Hitchcock.
Bien que le film peut paraître un peu long, l'intrigue mise en place est savoureuse, un couple entraîné malgré lui dans un complot. Les décors sont variés (Maroc, Londres), mais c'est surtout les scènes à suspense qui valent le détour comme lorsque Stewart se trompe lorsqu'il se rend chez un Chapell alors qu'en réalité il s'agot d'une Eglise. Ensuite la scène à l'Albert Hall monument de tension que De Palma reprendra dans ses films (on pense à Snake Eyes et Blow Out). Bref un classique d'Hitchock, qui prouve que le remake peut être meilleur que l'original.
Il est relativement rare au cinéma de voir un réalisateur mettre en scène un remake de son propre film. C'est pourtant ce que fera Alfred Hitchcock avec son second "Homme qui en savait trop" sorti 22 ans après son aîné éponyme made in England. Comme toujours, on retrouve des thèmes chers au Maître du suspens tels que la famille ou encore le courage, le tout placé dans un contexte alliant le drame à l'espionnage sous une forme très plaisante. Car s'il est bien un point sur lequel cette nouvelle aventure se démarque des autres productions hitchcockiennes c'est par l'émotion et la force des sentiments dont jouissent de nombreuses séquences du film. Effectivement, en lieu et place de l'humour et de l'angoisse habituellement vécus par le spectateur, on retrouve une nouvelle arrivé qui n'est autre que la compassion. Bien qu'étant déjà présente ultérieurement dans quelques œuvres du britannique, celle-ci n'avait encore jamais atteint l'intensité qu'elle témoigne dans "L'Homme qui en savait trop". Les responsables de cet ingrédient diaboliquement efficace et qui de surcroit se permettent de former l'un des duos les plus agréables des années 50 répondent aux doux noms de Doris et James. Première et malheureusement unique collaboration entre l'ex-chanteuse et l'amoureux des blondes, le long-métrage se révèlera être le rôle majeur de la carrière de Doris Day. Très communicative par sa présence et son jeu de la mère de famille américaine standard, cette-dernière trouvera son heure de gloire lors son inoubliable interprétation de la chanson "Whatever Will Be, Will Be" qui sera d'ailleurs oscarisée en 1956. A ses côtés et pour sa troisième collaboration avec Hithcock, on retrouve évidemment James Stewart qui entrera cette fois-ci dans la peau d'un médecin tout ce qu'il y a de plus banal. Usant des expressions qui firent son succès, Stewart parvient de plus à nous livrer un personnage attachant où les émotions foisonnent avec une facilité admirable. C'est ainsi que les deux comédiens se donneront la réplique dans une convivialité qui n'est pas sans rappeler la distinction de "Fenêtre sur cours". Côté script les gâteries sont de mises. Entre petits retournements de situations typiques et dialogues fins, "L'Homme qui en savait trop" se voit inspiré et parfaitement équilibré du début à la fin. La bande originale de Bernard Herrman, dont le caméo n'est pas passé inaperçu, appuiera ce ressenti tout comme le fera également la mise en scène d'Alfred Hitchcock. S'essayant encore et toujours à de nouveaux procédés, ce-dernier déploie les grands moyens pour maximiser l'impact sur la corde sensible du spectateur avec l'élégance qu'on lui connait. Le public s'en retrouvera charmé et embarqué telle la valise de Stewart pour un vol en quête de réponses et de justice.
Si la réalisation est maîtrisée, la colorisation réussie, l'histoire est très moyenne ! L'intérêt et le suspens s'effritent dans un bain d'huile immense. Final décevant. 2,9/5