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Votre avis sur L'Enquête est close ?
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Entre le film noir et la comédie romantique, "L'enquête est close" est un film intéressant qui visite une bonne partie de la Grande-Bretagne où le héros, déterminé à faire la lumière sur la mort de son frère, va découvrir, comme dans une scène célèbre du "Corbeau", que la vérité peut être entachée d'une part d'ombre que l'on avait pas anticipée.
Ray Milland est parfait dans le rôle de l'Américain qui met les pieds dans le plat et son enquête est bien menée. La partie consacrée aux opérations de séduction de la femme dont il tombe amoureux est plus laborieuse, malgré le talent de l'actrice Patricia Roc.
Ray Milland est parfait dans le rôle de l'Américain qui met les pieds dans le plat et son enquête est bien menée. La partie consacrée aux opérations de séduction de la femme dont il tombe amoureux est plus laborieuse, malgré le talent de l'actrice Patricia Roc.
weihnachtsmann
On aime suivre le héros sur les traces de la vérité. Quelques indices par ci par là et une mise au point finale quelque peu tendue mais avec un air de mystère au milieu de la lande écossaise qui donne d'ailleurs ce ton presque badin à l'ensemble.
Mais on y prend goût. D'ailleurs le réalisateur n'est pas là pour faire un film noir, et on aura le droit à une jolie scène romantique dans la voiture qui démarre une nouvelle vie!!
Mais on y prend goût. D'ailleurs le réalisateur n'est pas là pour faire un film noir, et on aura le droit à une jolie scène romantique dans la voiture qui démarre une nouvelle vie!!
pierrre s.
Sans qu'il s'agisse de son meilleur film, Jacques Tourneur réalise un bon thriller avec un soupçon de romance porté par un très bon Ray Milland.
Oeuvre mineure dans la filmographie de Jacques Tourneur; "L'enquête est close" possède malheureusement un scénario assez banal et une mise en scène qui manque beaucoup d'imagination. On notera quand même la solide performance de Ray Milland et les jolies décors extérieur anglais, mais dans son ensemble j'ai été assez frustrer a regarder ce film policier.
Traître ou ne pas traître. Un Américain arrive dans une Grande Bretagne post guerre. Son frère est mort en France dans des circonstances mystérieuses lors du débarquement et il tente d’y voir plus clair. Il rencontre les membres du commando les uns après les autres. De Londres au Pays de Galles en passant par l’Écosse, l’ambiance est résolument british et la variété des accents est un pur bonheur. L’enquête nous fait naviguer parmi des personnages dont certains sont particulièrement hauts en couleur. On appréciera également l’histoire romantique assez décalée et drôle. L’Amerloque passe ici du statut de figure impressionnante de charisme à tocard incapable de tenir ses engagements. Le spectateur se perd comme le personnage principal dans les méandres d’un labyrinthe de décors et de protagonistes. Les dialogues sont vifs et ciselés. A noter enfin, un dénouement final tout en suspens tendu et en surprise. Bref, un bon polar sans prétention.
Une fois encore, Jacques Tourneur fait preuve d'une grande maîtrise pour mettre en scène l'histoire de cet homme allant à la recherche de la vérité sur la mort de son frère. Si la distribution est sans faille (excellente prestation de Ray Milland), le scénario pêche hélas par trop d'approximations et de raccourcis pour permettre le bon déroulement de l'histoire. Heureusement, Tourneur, en homme expérimenté, raccroche un à un les wagons du récit et sauve l'essentiel. Un très bon film.
Entre deux classiques du film d'aventures, Jacques Tourneur signe en lande galloise un fort bon thriller dans lequel Ray Milland joue les amèricains partis en Angleterre afin d'y dècouvrir qui a exècutè son frangin en 1944, membre de commandos anglais! Son frère a reçu une balle dans la tête et le père Milland compte bien mener l'enquête même s'il faut aller jusqu'en terre d'Ecosse! Un personnage beaucoup plus intèressant qu'il n'y parait, s'ègarant dans des mystères de plus en plus sombres où disparaissent peu à peu ses certitudes! La jolie Patricia Roc (quand elle entend une voix amèricaine, elle a le mal du pays) l'accompagne (flirte même) dans un mètrage qui possède une structure de film noir transposèe dans une terre gorgèe d'histoire qui n'est pas sans charme! C'est peut-être un Tourneur un peu oubliè mais le spectateur se laisse prendre facilement à cette intrigue passionnèment « bavarde »...et jamais ennuyeuse, au final inattendu...
C'était l'époque où des "jeunes premiers" de 45 à 60 ans séduisaient des héroïnes de vingt-cinq ans. Ray Milland en avait quarante-six, mais il en fait nettement plus dans ce film où il a beaucoup épaissi. Les scènes de comédie sont laborieuses et apparaissent comme du remplissage pour faire durer une intrigue un peu faible. Il n'y a qu'à la fin que s'instaure, mais brièvement, un vrai climat de mystère. Idéologiquement, c'est un film très militariste qui justifie les méthodes expéditives de l'armée - la guerre ne remonte qu'à quelques années. Tourneur a fait beaucoup mieux.
Entre deux films d’aventure, genre dans lequel il s’est immiscé à cette époque, Jacques Tourneur tourne ce film très court, très dense, où Ray Milland mène une enquête a posteriori sur la mort de son frère pendant la seconde guerre mondiale. Sa recherche l’emmènera à modifier peu à peu sa perception des choses… et à rentrer chez lui pourvu d’une charmante fiancée ! C’est bien dans la manière de Tourneur, avec des images superbes, une tension continue, une direction d’acteurs impeccable et un scénario intelligent. Le tout donne un bon film, agréable à regarder même s’il est loin des œuvres les plus achevées de cet auteur singulier.
soniadidierkmurgia
La réputation de Jacques Tourneur est déjà largement établie à Hollywood quand il s’offre en 1952 une escapade en Angleterre pour ce film d’enquête de très bonne facture. Tourneur mélange à l’enquête de Clay Douglas, frère d'un héros de guerre américain mort en opération, une histoire d’amour un peu téléphonée qui permet d’ajouter un enjeu supplémentaire utile à la quête de Clay joué par un Ray Milland dont la carrière commence un peu à décliner après l’oscar reçu sept ans plus tôt pour « Le poison » de Billy Wilder. Au regard de la fin du film on peut comprendre que volontairement l’enquête n’ait pas été davantage agrémentée de rebondissements car il ne fallait pas que son principal argument qui est son dénouement soit terni par une impression de promesses non tenues. Tourneur aidé du scénariste et romancier Philip MacDonald se sort fort bien de ce piège grâce à l’apport de cette romance sans doute un peu trop artificielle mais utile pour relayer la sobriété contenue dans le propos de départ. Plus ambitieux qu’il n’y paraît le film pose la difficile question des choix cornéliens soumis à la hiérarchie militaire en temps de guerre qui ne sont pas si manichéens que certains voudraient le penser. Tourneur en réalisateur confirmé, habitué à gérer des moyens limités montre une fois de plus sa vista et la simplicité efficace de sa mise en scène.
L'histoire m'a un peu déçue, et ce n'est pas elle qui tient le film. C'est bien tout le talent de Tourneur : il capte notre attention par sa façon de conduire le récit. Les personnages sont tous extrêmement bien campés, intéressants, attrayants même pour les plus petits rôles, comme dans un hitchckock. Le filmage est "carré", précis, sans effets. Tourneur donne du relief à une histoire plutôt terne en alternant l'enquête proprement dite et la relation amoureuse du héros avec la rencontre d'une femme moderne. Pour moi c'est presque le principal attrait du film : le personnage jouée par l'excellente Patricia Roc est une jeune femme assez libérée et indépendante. Ray Milland lui aussi est parfait.
Le final, inattendu, est tout à fait étrange.
Le final, inattendu, est tout à fait étrange.
Simple, honnête, le noir et blanc soulignant les gestes et les humeurs des acteurs. le film noir comme on aime, pas de fioriture, une histoire que l'on se laisse conter, Ray Milland toujours parfait, dans un film de Jacques Tourneur de très bonne facture.
Pas d'accord avec toi Plume, je trouve au contraire que l'on reconnait bien la finesse du réalisateur, son art de la suggestion dans le mystère qui plane durant tout le film...
Un Jacques Tourneur plutôt mineur du fait déjà qu'on ne reconnaît nulle part la patte du réalisateur qui fait le grandeur de ses meilleurs films comme "La Féline" ou encore "La Griffe du passé". Mais il faut avouer que la mise en scène fait une très bonne utilisation des extérieurs anglais. Quand au suspense intense auquel on pouvait s'attendre, à la place on a une intrigue qui se suit avec intérêt mais que j'aurais aimé plus excitante qui est tout de même doté d'un final surprenant. L'ensemble est tout de même honorable surtout parce qu'on a plaisir à suivre le charismatique Ray Milland pendant un peu plus de 70 minutes.
Une intrigue passionnante sur une machine implacable et à très peu d'inconnues: ainsi à travers les indices on decouvre peu à peu la vie de ce héros aux multiples enchevêtrements raisonnés, qui sera finalement le grain de sable à l'encontre de cette société bien huilée et au racolage aussi tranquille qu'invulnérable. Terrifiant.
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