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chrischambers86
14 081 abonnés
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2,5
Publiée le 6 mars 2019
Sorti en 1977, "L'homme pressè" est adaptè du roman èponyme de Paul Morand! Portrait mordant d'un frènètique collectionneur incapable de prendre le temps de vivre! Entre Alain Delon et Pierre Niox, il y a de nombreux points de reconnaissance dans le sillage de cette tornade humaine! La vie, c'est le mouvement! Et ce qui fascine Niox, c'est quand il achète! L'homme seul est indivisible, cohèrent et vorace! Niox est un homme fou et heureux de l'être, qui se fiche et emmerde la mort! Quelques faiblesses mais quoi qu'en disent les nombreux dètracteurs du cinèma français, il existait encore une poignèe de rèalisateurs privilègiès comme Edouard Molinaro, capables de s'arracher à la morositè de certaines productions trop conventionnelles et d'enthousiasmer le plus sèrieux des critiques, le public! Mireille Darc joue la blonde sensuelle qui tombe amoureuse d'un homme qu'elle s'obstine à changer! il y a aussi Michel Duchaussoy (le bras droit de Niox) mais surtout la jeune et jolie Monica Guerritore qui en impose! En somme, un cinèma de qualitè où Delon, avec sa belle quarantaine, trouve un rôle qui lui sied à merveille, quitte à tomber dans l'excès! A noter la très belle musique de Carlo Rustichelli qui colle bien avec cet « homme pressè »...
Un film franchement insupportable. Action en quatrième vitesse. On se demande même comment le film ne dure pas 1/4h. Il n’y a que Delon qui s’intéresse à sa passion des enchères. Le spectateur est tellement passif et souffre de si peu d’empathie pour le film. Seule le dernier plan est intéressant car on est sûr que le film va s’arrêter....
Alain Delon change de registre et livre la composition théâtrale dun homme pressé, pressé de vivre non pas le moment mais linstant. Mais cette quête de léphémère le dépassera. Légèrement tragique.
Beau duo, Delon et Mireille Darc. L'histoire d'un collectionneur d'art, grand passionné, ne prend pas le temps de vivre. Il cavale et cavale à travers le monde. C'est même pas l'argent qui le motive mais le jeu. Un jeu qui devient au fil du temps brutal pour sa santé. Formidable Delon, qui joue un personnage décalé et truculent.
Évidemment il ne s'agit pas d'un mauvais film, loin de là. Les acteurs sont bons, la dernière scène est un bel exemple de suspense et de tension. Mais l'histoire en elle-même ne nous intéresse pas beaucoup. En définitive L'homme pressé, est un film vite vu et je pense vite oublié.
Unique collaboration entre Alain Delon et Edouard Molinaro "L'homme pressé", adaptation du roman éponyme de Paul Morand (paru en 1941) marque un tournant dans la carrière de Molinaro jusqu'alors solidement établi dans le domaine de la comédie où il enchaine les succès ("Oscar", "Hibernatus", "L'emmerdeur"). Delon de son côté s'achemine vers la fin de ses deux décennies dorées où il a accumulé les succès et les collaborations prestigieuses. A l'image de son personnage, Pierre Nioxe négociant d'art, l'acteur fait figure d'homme pressé et insatiable. "L'homme pressé" est son 27ème film depuis 1970. Pouvant facilement s'identifier au héros tragique de Morand, Delon comme il en a pris l'habitude porte aussi la casquette de producteur. Il est aussi ravi de donner la réplique à Mireille Darc qui est alors sa compagne. D'emblée le propos tel qu'il est mis en exposition par le scénario de Christopher Frank peut sembler excessif et risquant de vite lasser tant l'arrogance de Pierre Nioxe est répulsive. Mais derrière cette façade outrancière apparaît vite un homme hanté par la solitude et la mort contre laquelle une course impossible est engagée par cet homme qui ne supporte pas un instant en tête à tête avec lui-même sans doute trop inquiet de voir remonter à la surface des fêlures qu'il ne veut pas affronter. Progressivement l'alchimie se crée et l'homme pressé s'humanise sans pour autant cesser de continuer sa course effrénée vers l'abîme qui finit par l'engloutir. Souvent touchant, parfois émouvant, Alain Delon est bien sûr omniprésent à l'écran pour ce qui peut-être vu comme est l'un des ses rôles les plus complexes à un moment de sa carrière où il s'interroge sur la route à suivre après n'avoir été jusqu'alors que droit devant lui, enfant gâté par sa beauté et son talent. Les années de carrière qui s'annoncent ne seront malheureusement qu'un long calvaire pour celui qui tenait depuis deux décennies le cinéma français entre ses mains avec son rival et néanmoins ami Jean-Paul Belmondo. "L'homme pressé" métaphoriquement était prémonitoire de la chute d'un géant.
Ce film d'Edouard Molinaro gagnerait presque à faire l'objet d'un remake de nos jours, tellement son sujet paraît plus que pertinent aujourd'hui. Dans une composition survoltée, Alain Delon donne sa pleine démesure et fait tout le sel de l'histoire, même si Mireille Darc et Michel Duchaussoy le secondent impeccablement. Le vrai regret viendra peut-être d'une partie finale un peu vite expédiée, qui aurait pu gagner à nous éclairer un peu plus sur le parcours de ces personnages.
Chaque vision de ce film, me laisse vraiment un goût d'inachevé. L'idée générale est excellente, Delon incarne parfaitement le personnage. Mais celui-ci, n'est abordé que superficiellement. On ne voit que sa course en avant, sa frénésie. On ne voit pas ses doutes éventuels, on ne se questionne pas sur l'origine du comportement du héros. la réalisation a du mal a suivre le rythme du personnage, et les cadrages, la lumière, les plans sont vraiment connotés. Le film n' a pas bien vieillit.
Alain Delon rentre parfaitement dans la peau de cet homme vivant à 100 a l’heure qui va se planter dans le mur de la vie mais à défaut de nous passionner L’Homme pressé nous offre un bon divertissement mais qui passe à côté de son sujet.
Film intéressant qui reste d'actualité. Delon est particulièrement à son aise dans le rôle mais on peut regretter que le réalisateur n'ai pas tranché entre film léger ou film sombre du coup ça clodique un peu.
Un divertissement qui part d'une très bonne idée, qui ne laisse pas de place aux temps morts (l'inverse aurait été con vu que le film s'intitule "L'Homme pressé" !!!) et avec un Alain Delon en grande forme (on peut penser ce que l'on veut de cet acteur mais il a un charisme plus qu'indéniable !!!). Bref tous les ingrédients pour qu'on se laisse prendre au jeu... Le seul truc qui est dommage c'est que le sujet donnait l'impression de pouvoir aborder des thématiques qui auraient considérablement approfondi l'ensemble, ces dernières étant à peine effleurées. Dans les mains d'un réalisateur plus talentueux et ambitieux qu'Edouard Molinaro, on aurait pu avoir cette profondeur... M'enfin il faut savoir des fois se contenter de ce que l'on a, et là on est bien obligé d'avouer qu'on prend plaisir à suivre ce film.
Le tout venant du cinéma commercial français des années 70. Tout est absolument laid, décors, costumes, lumière, cadrages. Des films bâtis pour donner du boulot à la vedette qui quoi qu'il arrive assurait un seuil de rentabilité. Alors pourquoi se fatiguer à faire un travail soigné ? Ici on adapte Paul Morand qui méritait sûrement mieux, en ne gardant qu'un squelette du roman. Tout est formaté pour mettre en valeur l'autorité d'un Delon absolument insupportable. Michel Duchaussoy en homme de confiance de la star utilisé pour lui passer les plats méritait, lui, de jouer le personnage. Dans un film réalisé par Chabrol ou Claude Sautet.
un film en forme d'auto-portrait. Derrière le film, difficile de ne pas voir le portrait à peine deguisé d'Alain Delon, producteur aussi du film. Boulimique, avide, touché par la beauté, solitaire, méfiant, mais avec du panache, et même une légère pointe d'auto dérision. Le film est assez bien mené, interroge sur son époque déjà de plus en plus frénétique, possède un bon rythme, et possède des accents de sincérité qui lui font passer des années, tant l'homme et le film se confondent, et il y a quelque chose de vertigineux à voir Delon se mettre à nu, comme ici.
Ce film n'a conservé que très peu d'éléments du livre dont il est tiré L'homme pressé de Paul Morand, qui est une réflexion philosophique. Le film est beaucoup plus léger, une comédie dramatique, sans autre but que le divertissement. Qui d'autre que Delon aurait pu jouer le role de Pierre Niox, personnage raffiné et constamment survolté ? Cependant, il en fait beaucoup trop, c'est un festival, on dirait du Belmondo...
Un scénario original et prenant,des acteurs excellents avec en tête un Alain Delon au sommet de sa forme et très théatral,tous les ingrédients sont là pour un très bon film plus que divertissant.