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Topaze87
8 abonnés
419 critiques
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3,5
Publiée le 1 juin 2024
Une bonne comédie typique des années 30 avec de très bons dialogues et de très bons acteurs. Raimu est totalement bluffant dans un rôle à contre-emploi de professeur de gymnastique.
Adaptée d'une pièce pas futée, la comédie de Fernand Rivers ne fait évidemment pas d'étincelles. Le sujet relève du très commun vaudeville bourgeois où il est beaucoup parlé d'amants et d'adultères et, dans le cas présent, cette thématique éculée et pseudo spirituelle procède de situations tout ce qu'il y a de plus rudimentaires. Je ne chercherai pas à résumer l'intrigue, non qu'elle soit complexe, mais parce qu'elle peine longtemps à se fixer sur une idée précise. A tel point qu'à mi-film, on croit pouvoir dire que prend fin le préambule, au moment où de jeunes mariés chamailleurs se menacent l'un l'autre d'adultère. C'est un mic-mac un peu sot dans le giron de Gilberte (Françoise Rosay), actrice célèbre et vieillissante, collectionneuse d'a:mants. C'est joué comme au théatre de l'époque,avec oeillades appuyées, sous-entendus balourds dans la crainte, faut-il croire, de ne pas se faire comprendre du public... Raimu, dans un rôle pas prépondérant, se prête à ce jeu pas très digne de sa stature en mari de Gilberte et accessoirement en spoiler: professeur de gymnasique!
S’auto-intitule « Le film aux quatre vedettes. » Il s’agit d’un boulevard tiré d’une pièce sans éclat de Louis Verneuil, plutôt cynique et amorale, parfois facile, avec quelques bonnes répliques et un bon jeu d’acteurs.
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3,5
Publiée le 5 octobre 2022
Les anciens strapontins de thèâtre annoncent le titre de façon originale! Le film est d'après la pièce cèlèbre de Louis Verneuil avec un dècoupage de l'auteur que l'on prècise dans le gènèrique! Une mise à l'ècran par Fernand Rivers qui rèunit quatre grandes vedettes de l'èpoque! Voilà de quoi passer un joli moment en leur compagnie! Et c'est le cas avec de très bons moments d'acteurs (Raimu / Françoise Rosay / Andrè Lefaur). Tout le film gravite autour d'eux! Henri Garat, moins exemplaire que le trio, s'en tire avec les honneurs tandis que Denise Bosc est une jeune et pètillante dèbutante qui brûle ses vingt ans! Ça cause, ça fait connaissance, ça s'emmêle les pinceaux avec le mari, la maîtresse, l'amant, le baron, la fille de l'actrice...Le rèsultat est ici au-dessus du très estimable! De plus les quiproquos s'enchaînent, les situations comiques pleuvent (Ah ! Raimu en prof de gym) et certaines rèpliques font dans l'anthologie! Un classique...
Les acteurs sont bons mais la pièce est mauvaise, d'une part parce que sa conclusion est prévisible mais surtout parce qu'elle abuse de ce procédé frisant la malhonnêteté de nous montrer des situations audacieuses sous un jour amusant pour ensuite les dénoncer en se livrant à une défense (ici grotesque) de l'ordre moral bourgeois… qui bien sûr triomphe… Nia-nia-nia
Excellente comédie. C'est vraiment drôle et bien joué. Un film de l'époque qui marche encore très bien. Des échanges savoureux que je vous partage ici: Les journaux Je m'en charge Le scandale Je l'étouffe La recette Je la paye!!!!!
Comment est le nouvel amant de ma femme? Comme amant il est tout neuf mais comme homme il est ancien
Comme quoi, toute la production cinématographique d'avant la 2ème guerre mondiale n'est pas faite que de chef d'oeuvre. "Le fauteuil 47" est une adaptation pas très bien réussie d'une mauvaise pièce de boulevard. Seul Raimu et André Lefaur arrivent à tirer leur épingle du jeu.
Adaptation sans grande originalité sur le plan de la mise en scène d'une pièce de théâtrale si ce n'est un générique de début charmant (les charmes du strapontin !!!) mais un ton audacieux pour l'époque et des acteurs qui pour la plupart valent sérieusement le détour... Un ton audacieux pour l'époque dans les relations entre les personnages, où une femme n'hésite pas à vivre avec son amant tout en gardant un très bon contact avec son mari qui vit lui-même avec une autre femme, avec en prime une fille qui ne cache pas, quand son mari décide de prendre une maîtresse, son intention de prendre elle-même un amant... Pour les acteurs, si on oublie le justement oublié Henri Garat, qui symbolise le côté le plus ringard des années 30, on peut se réjouir de la présence André Lefaur en grande forme, de la toujours impeccable Françoise Rosay, du charme pétillant de Denise Bosc et surtout de celle du toujours génial et imposant Raimu, irrésistible en professeur de gymnastique... Allez rien que pour une séance de gym avec Raimu, je suis preneur...