Si le titre original est bien celui connu en France, soit Crocodile Dundee, il fut légèrement retouché pour sa sortie aux Etats-Unis : craignant que le public ne le prenne au premier degré et n'y voie un film sur un reptile, la distribution y fit rajouter des guillemets, aboutissant à "Crocodile" Dundee, afin de bien souligner qu'il s'agissait d'un surnom...
Conçu, à l'origine, comme une modeste comédie australienne, Crocodile dundee connut un succès inattendu, si bien qu'il devint même un hit mondialement connu. Devant ce phénomène imprévu, une suite fut rapidement mise en route : Crocodile Dundee II (John Cornell, 1988). Elle ne rencontra toutefois pas le même accueil de la part du public, et ce n'est qu'en 2001 qu'un Crocodile Dundee III fut réalisé (cette fois par Simon Wincer), sur volonté de Paul Hogan (qui en est à la fois l'acteur principal, le scénariste et le producteur).
Crocodile Dundee s'inspire lointainement d'un des nombreux films de Tarzan : Les Aventures de Tarzan à New-York (Richard Thorpe, 1942). D'une manière générale, il s'inscrit dans la lignée des comédies mettant en scène des prétendus "sauvages" dans un cadre urbain, genre illustré par le célèbre Les dieux sont tombés sur la tête (Jamie Uys, 1981) ou encore Un indien dans la ville (Herve Palud, 1994).