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Incertitudes
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4,0
Publiée le 22 octobre 2007
Crocodile Dundee est un film que j'ai aussi beaucoup regardé dans mon enfance, enregistré sur une vieille VHS quand il était passé un soir sur la Une. C'est un véritable plaisir de réentendre la musique du générique signée Peter Best, familière à mes oreilles et que j'avais oublié. Énorme succès de l'année 1986, Crocodile Dundee est aussi le plus gros succès de l'histoire du cinéma australien. On a affaire à une jolie reporter Sue Charlton qui vient faire un reportage sur un baroudeur australien du nom de Mickaël J. "Crocodile" Dundee, lequel s'est fait récemment attaqué par un crocodile. Le scénario coécrit par Paul Hogan, l’interprète de Crocodile Dundee, sorte de Benny Hill australien, est fortement inspiré d'une histoire vraie, celle d'un type attaqué à la jambe par un crocodile et qui s'est traîné sur des kilomètres. Comme Sue le fait remarquer à un moment du film, on a un peu l'impression d'avoir Tarzan et Jane sous nos yeux que ce soit dans la jungle dans la première partie du film ou dans la ville ensuite. Chacun des personnages arrivent donc à nous faire rire dans leurs malaises au sein d'un environnement qui ne leur est pas familier. Même si les clichés ne sont pas loin, le film reste un bon film d'aventures romantique avec un héros typiquement des années 80 comme on en fait plus, drôle et divertissant, une sorte d'Indiana Jones écolo avec les magnifiques paysages de l'Australie en prime. On a, au passage, même si ce n'est peut-être pas le message du film, un discours qui reste actuel sur la difficulté pour un étranger de s'adapter aux us et coutumes d'un pays lointain. Même si c'est traité ici sur le ton de l'humour, à travers Mike Dundee, on voit apparaître toute la froideur, l'indifférence voire la moquerie chez certains, dans l'anonymat d'une grande ville comme New York. A revoir avec plaisir.
En voyant le titre du film, je m'attendais à ce que ce film soit un film dont les crocodiles envahissent une ville ou un truc dans ce genre, et finalement je me suis rendu compte que c'est un film de comédie. C'est sur le casting moyennement bon car Paul Hogan et Linda Kozlowski (qui sont mariés ensemble) n'ont pas fait grand chose en tant qu'acteurs. spoiler: Le film commence avec de l'humour, ensuite Micheal J. Crocodile Dundee emmène Sue Charlton, une journaliste new-yorkaise, dans le Bush australien pour un reportage. Ensuite il se passe des trucs bizarres comme l'ami indien de Crocodile Dundee qui a une montre en or sur son poignée et qui ne fait que des bêtises, il y a des braconniers qui tuent des kangourous, et Crocodile Dundee décide de prendre un des kangourous mort et prend en même une mitraillette pour leur tirer dessus. spoiler: Il n'y a pas vraiment des scènes qui font peur dans ce film, excepté celle où Sue Charlton veut se baigner et est attaqué par un crocodile. spoiler: Ensuite Sue emmène Crocodile Dundee à New-York où il ne s'y habitue pas vraiment vu que la vie est urbaine. Au moins, il y a toujours des scènes qui nous font aussi rire, comme la fin du film qui se termine très bien. Un bon film, 4/5.
C'est encore plus 80's que les années 80 elles-même. Niveau humour c'est pas toujours très malin. Mais bon... disons que c'est sympathique, que ça se laisse regarder et finalement on peut passer un agréable moment.
Un bon film dans l'ensemble mettant en scène la sensuelle Sue Chartlon (Linda Kozlowski) qui part à la recherche du mystérieux Mick "Crocodile" Dundee (Paul Hogan) victime et survivant d'une attaque de crocodile. La belle blonde tombe amoureuse du ténébreux et sympathique Mike au point de refuser son mariage avec un new-yorkais bien comme il se doit (et bien insupportable d'ailleurs, on la comprend) Dans l'ensemble cette comédie aventurière est bien sympa, la première partie se déroule en Australie avec ses paysages magnifiques puis on change de décor et notre héros type Tarzan ira se perdre dans la grande ville et ses habitudes citadines Le personnage interprété par Paul Hogan est bien sympa, il sait manier l'humour tout en restant maitre de la situation, avec son langage issu du bush et on se laisse prendre à l'histoire. On sait évidemment comment tout cela va finir mais je trouve cela bien amené. Une bonne comédie familiale avec une musique intéressante qui se laisse bien regarder sans prise de tête
"Crocodile Dundee" est truffé de gros clichés made in 80's bien gras sur les Aussies du bush. Un succès inespéré lui a permis de faire 2 petits lourdement handicapés par la suite. Etre né sans bras et sans jambes, c'est déjà pas drôle mais sans tête c'est encore plus dur. Même s'il y a malheureusement bien pire, c'est le genre de film qui devrait être vendu gratuitement aujourd'hui. Heureusement que le cinéma d'Oz ne se résume pas à cet étron, ni au réalisateur et encore moins à Hogan.
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1,0
Publiée le 1 décembre 2020
Les années 1980 ont été une période où la cupidité et l'égoïsme ont atteint un sommet historique tandis que le goût a atteint un creux historique. Ce film reflète parfaitement cette situation. Riez des tenues ridicules et grimacer devant le désir d'être ostensiblement écœurant par tous les moyens mais ce film a un côté beaucoup plus sombre. Le héros est un tyran arrogant, égoïste et chauvin qui tue des animaux illégalement pour gagner sa vie. Comme il s'agit clairement d'un véhicule pour Paul Hogan on se demande pourquoi il l'a fait. Peut-être est-il fier de ce personnage je n'en ai aucune idée mais si c'est l'australien typique alors je ne comprends pas l'attrait. Dundee prend ce qu'il veut sans penser aux conséquences et la notion d'altruisme lui est totalement inconnue. Tant qu'il peut avoir ce qu'il veut tout va bien. Il n'est probablement pas conscient de l'existence d'autres âmes et ce qu'il veut il le prend généralement avec force. Personnellement je trouve que l'abattage d'animaux pour leur peau ou pour le sport est odieux. En outre il glorifie la brutalité et la puissance des traits de caractère qui ne sont pas très sympathique...
Un bon divertissement à voir en famille. Le rapport de l'homme aux crocodiles australien face à la ville de New York. Beaucoup d'humour, un peu de romance et une sorte de pseudo morale. J'ai autant aimé qu'à mon enfance, on passera plutôt un bon moment sans prise de tête.
Différent d'un indien dans la ville quand même. Car ici il s'agit tout simplement d'une histoire d'amour sur fond d'aventure exotique et urbaine!! Le film est très attendu et son rythme est plutôt mou mais il a un certain charme et les personnages sont tous très sympathiques !!!
Comédie d'action et d'aventure, réalisée par Peter Faiman, Crocodile Dundee est un film sympathique. L'histoire nous fait suivre Sue Charlton, une journaliste américaine qui se rend pour un reportage en Australie dans le dessein de faire la rencontre d'un chasseur de crocodiles. Ce scénario, intégrant également une romance comportant un dilemme, s'avère plaisant à suivre tout du long de sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. En effet, l'intrigue nous plonge immédiatement dans le vif du sujet au cœur de cette brousse hostile avec ce personnage atypique à la réputation quelque peu exagérée. Puis, le récit surprend vers la moitié du visionnage en inversant les rôles puisque Sue ramène à son tour l'australien à New York où il va rencontrer quelques difficultés pour s'adapter à la vie urbaine moderne. Seulement, cette partie là est un peu décevante car pour un homme n'ayant jamais quitté sa terre natale et n'ayant jamais mit les pieds dans une ville, on ne ressent pas assez sa surprise et le décalage devant en découler. Tout cela aurait dû être beaucoup plus prononcé via les situations. En l'état, ces différences culturelles sont tout de même appréciables et donnent lieux à quelques scènes cocasses. Le ton est amusant et décroche quelques sourires. Tout le sel du métrage repose sur le personnage lui donnant son titre. Ce dernier, particulièrement amical et sociable, viril, et ayant une philosophie de vie bien à lui, est parfaitement incarné par Paul Hogan. À ses côtés, la journaliste jouée par Linda Kozlowski est tout aussi appréciable. Le reste de la distribution comporte entre autre John Meillon, Mark Blum ou encore David Gulpilil. Mais c'est bien la relation entre le duo principal qui est au cœur de tout et celle-ci fonctionne à merveille grâce à leurs deux charactères à la fois différents et complémentaires. Leurs échanges sont soutenus par des dialogues savoureux jouant sur l'incompréhension entre les expressions de leurs cultures. L'ensemble est proprement réalisé par Peter Faiman. Surtout, sa mise en scène évolue dans deux lieux totalement différents. Le premier nous immerge dans la nature dépaysante où règne des animaux dangereux et une végétation asséchée par la chaleur écrasante. Le second nous embarque dans un environnement urbain fourmillant de vie, tranchant radicalement avec son prédécesseur. Ce visuel aux deux visages est accompagné par une b.o. aux compositions agréables, en accord avec l'action, bien que peu marquantes, signée Peter Best. Cette enquête de terrain s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Crocodile Dundee, qui, en conclusion, est un long-métrage divertissant méritant le coup d'œil.