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TTNOUGAT
589 abonnés
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3,0
Publiée le 4 mai 2018
De la part de Minnelli c’est une déception, la première heure est catastrophique, d’un ennui et d’une platitude incroyables. Les dialogues sont plus que convenus et Robert Taylor insupportable, le rôle de Alan ne lui convenant absolument pas face à celui de Katharine Hepburn dont on peut apprécier la démarche et la grâce alors même qu’elle n’a rien à composer. Ce sera pour la deuxième heure, elle nous montrera alors ses grandes qualités de comédienne. Le scénario est totalement invraisemblable, il faut le métier du réalisateur pour nous y faire croire et la beauté de certains plans pour créer enfin l’émotion. La séquence finale avec les deux chevaux devrait être supprimée tant elle tourne au ridicule. On attend Mitchum bien trop longtemps. En quelques plans, son charme dégomme celui de Taylor puis il disparaît à nouveau. C’en est presque une tromperie. C’est le moins bon Minnelli de tous, il s’est certes intéressé au sujet mais ce mélo n ‘était pas dans ses corde, le bon et même le très bon qu'il comporte ne peuvent compenser trop de platitudes
Incursion de Minnelli dans le film noir, lame de fond est marqué par une interprétation exceptionnelle de Robert Taylor, par un retournement scénaristique aussi audacieux pour l'époque qu'il est attendu par le spectateur d'aujourd'hui, et par un éclairage merveilleux. Que dire de plus, foncez.
Je ne sais pas si cela vient du doublage mais les dialogues sonnent souvent faux et on se retrouve parfois à la limite du gnan gnan. Tout de même le réalisateur arrive à créer une certaine tension mais avec un scénario un peu trop tiré par les cheveux le manque de rythme ne pardonne pas. Minneli aurait sans doute mieux fait de plus s'appuyer sur le personnage de Mitchum qui fait une entrée remarquable par ailleurs.
Quand Minelli se met à faire de l'A. Hitchcock ou du F. Lang mais en beaucoup moins bien. Ce film est beaucoup trop long, surtout dans sa première moitié, qui n'a pas beaucoup d'intérêt. Si le film fait place à un certain suspense dans sa dernière demi-heure, l'histoire est dans l'ensemble peu crédible.
Jusque là surtout connu pour ses comédies musicales, Vincente Minnelli s'éloigne du genre pour se tourner vers le drame aux allures de thriller où une jeune femme tout juste mariée découvre que son mari cache un lourd secret. Cette histoire, déjà vue dans de nombreux films, sied plus à Alfred Hitchcock ("Rebecca") ou à Fritz Lang ("Le secret derrière la porte") que Minnelli qui ne semble pas tout à fait à son aise dans cette histoire dont l'atmosphère de mystère peine à convaincre, une bonne partie du film étant surtout centrée sur la romance entre Ann et Alan. Tous les dialogues ne sont pas réussis et il faut bien admettre que le scénario souffre d'un sérieux problème d'équilibre. Reste tout de même une très belle photographie, une excellente Katharine Hepburn et un Robert Mitchum imposant son charisme en quelques scènes.
Cela commence comme une gentille idylle américaine. Et puis insensiblement on passe au drame. Plastiquement très réussi, mais peut-etre un peu long. Très bons acteurs.
Pas mémorable mais sympathique ce Lame de fond. A voir avant tout pour le casting 4 étoiles et le fait qu'il s'agit d'un des premier "gros" film de Minelli. Beaucoup seront déçu du scénario qui s'étire parfois en longueur surtout que les dialogues n'aident pas toujours. Cela dit j'ai trouvé la conclusion plutôt sympathique.
Undercurrent œuvre d’emprise, d’investigation, de mystère et d’atmosphère s’avère particulièrement réussie. Par l’intermédiaire d’un poème et d’un leitmotiv classique langoureux une femme se sent irrésistiblement attirée par un personnage qu’elle va tenter de matérialiser en débroussaillant des zones énigmatiques antérieures à son apparition.
L’épilogue à l’inverse d’une mauvaise piste de départ apporte une note finale surprenante. Le face à face fraternel montre un seul être fragmenté par la vengeance et l’arrivisme pendant qu’une femme lutte pour ne pas tomber amoureuse d’une obsession.
Encore un rôle en or pour le ténébreux Robert Taylor dont le visage s’assombrit de plus en plus au fil de l’action.
Vincente Minnelli filme une analyse Freudienne passionnante sans être dans l’ombre d’œuvres parallèles que le maître du suspense tournait à la même époque.
Un metteur en scène ingénieux filme avec expérience les noirceurs de l’âme.
Le bon c’est certainement celui qui apparaît à la fin.
Ann Hamilton rencontre un célèbre inventeur, Alan Garroway. Séduite, elle l'épouse et le couple part à Washington. La jeune femme découvre la haute société où elle se trouve mal à l'aise. Puis, les époux déménagent en Virginie. Là, Ann apprend l'existence de Michael, le frère d'Alan. Un mystère plane sur les relations entre ces deux derniers.
Avec Vincente Minnelli à la réalisation, celui à qui l’on doit le cultissime Un Américain à Paris (1952), il y avait de quoi être impatient de découvrir ce Lame de fond (1947), qui réunit un casting des plus prestigieux (Katharine Hepburn, Robert Taylor & Robert Mitchum). Adaptée d’une histoire publiée dans un magazine féminin (le "Women's Home Companion"), ce polar réalisé en noir & blanc avait tout pour être une œuvre remarquable, mais il faut reconnaître que la déception ne se fait pas attendre, en cause ? Un scénario des plus simpliste qui soit, où ici, le gentil est en réalité le méchant et celui qui nous apparaissait en tant qu’intrus s’avère en réalité tout autre, bref rien de nouveau à se mettre sous la dent, reste le plaisir coupable d’y retrouver une superbe distribution et ce, malgré la faible prestation de Robert Mitchum qui n’apparaît pas plus de deux ou trois fois, ce qui est réellement regrettable. Pour la petite anecdote, la réalisation retrouvera une énième fois Robert Mitchum dans Celui par qui le scandale arrive... (1960).
Pour sa première incursion dans le film dramatique Minelli, jusqu'alors connu pour ses comédies musicales, se lance dans un mélange assez peu convaincant entre le mélo et le film noir. Le film commence un peu comme un conte de fées improbable avec cette jeune femme qui vit encore chez son père. Le problème est qu'en sus d'avoir déjà presque 40 ans, Katherine Hepburn convient assez peu à ce rôle de jeune femme intimidée par la fréquentation de la haute société. La tentative de contre emploi s'avère donc un échec. On est guère plus gâté du côté de Robert Taylor qui montre ici toutes limites de son jeu . Lorgnant sur le thème de Rebecca inversé, Minelli rappelle ici avec brio que n'est pas Hitchcock qui veut . Ajouté à cela des dialogues souvent à la limite du ridicule et vous n'êtes pas loin du naufrage. Heureusement par ses courtes apparitions Mitchum dont la carrière débute, apporte un peu de naturel à ce mélo noir parfois indigeste à force de boursouflure. Ce qui peut passer dans une comédie musicale entre deux numéros de danse de Fred Astaire ou Gene Kelly devient un véritable handicap quand on veut instaurer un climat de suspense. Pour ceux qui veulent voir un film du même genre réussi mieux vaut se replonger dans le "Roman de Mildred Pierce" chef d'oeuvre de Michael Curtiz, sorti un an auparavant.
très bon film on reste en haleine jusqu'a la fin voudrais le trouver pour acheter donnez moi une info pour le trouver si possible quel est le titre de la musique joué au piano vers la fin du film merci cordialement votre chevalblack
Soyons clairs : c’est le plus mauvais film de Minnelli. Le scénario est invraisemblable du début à la fin, la mise en scène n’a aucune grâce et les comédiens font ce qu’ils peuvent pour sauver l’ensemble du désastre, sans y arriver. Katharine Hepburn se demande ce qu’elle fait dans cette galère et Robert Taylor essaie en vain de se faire passer pour un méchant. Quant à Robert Mitchum, en contre-emploi, il est au bord du ridicule... Il faut le faire, d’engager des acteurs pareils et de les employer aussi mal ! Retournez voir Le Pirate ou Brigadoon... Blâme de fond !