J’ai cherché le numéro et je suis tombé sur cette antichambre du cinéma silencieux, c’est bien fait la reconstitution de Notre Dame de Paris populaire, l’éternel monument romantique. La visite guidée du déjà-vu, honorable en noir et blanc, à ranger dans les mémoires archives cinémathèques immortalisés. Je ne suis pas friand de la gourmandise, offert par l’ancêtre venu des Champs-Élysées de la vieille pellicule, la réalisation est ce parfait inconnu qui s’en sort correctement sans éclater les pop-corn artificiellement. Le parlant est le cinéma des plus préférables, son petit frère muet est intéressant sans être trop ennuyeux. C’était du cinéma énergique sans moment de répit, des mouvements de foule hystérique et euphorisant, pour de grands gestes sans voix et du regard écrit, les pages feuilletées se tournent chez ces acteurs figurants restés anonymes, coincés dans ce temple du temps. Il était une fois la romance de la sainte Église belle dame parisienne raconté par le classique Hollywood, le bossu hideux le restera de son sort réservé et n’y échappera à cet archétype romanesque. L’amour impossible jamais loin de la gitane Esmeralda qui fit tourner des têtes dont le capitaine, fier beau chevalier servant Phoebus, il lui manque une vraie fiancée dans cette version, ce n’est pas si grave que ça. Ailleurs fera des envieux, Frollo le pieux ou le frère Jehan, en homme de science parfaite dans ses convictions affaiblies par la découverte, jusque là n’en a jamais connu dans sa sage vie de chaste, de cette nouvelle sensation exotique égyptienne, cela se fera par la force des décisions imposées. Dans une autre approche littéraire Hugonien, le drama-sombre romantisme ayant sa place au Panthéon des grands auteurs français, du gothique anglicisant dans la mise en scène. Tous au service pendant le règne d’un monarque presque fin du moyen-âge, transposé à la révolution d’un siècle célèbre, l’ancien fort détruit de la Bastille, symbole de l’absolutisme royal, la torture sous le régime féodal est une question culturelle.