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Estonius
3 470 abonnés
5 453 critiques
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4,5
Publiée le 2 août 2017
2000 figurants, dix hectares de décors…C'est grandiose, la réalisation est impeccable notamment dans les mouvements de foules complètement maîtrisées. Lon Chaney nous fait une prestation exceptionnelle (il en rajoute peut-être un peu néanmoins) Patsy Ruth Miller campe une Esmeralda très crédible. La seule réserve vient du scénario, certes on peut adapter tout récit à sa convenance, mais transformer l'archidiacre Claude Frollo en saint homme n'était pas vraiment une bonne idée.
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12 478 critiques
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4,0
Publiée le 6 mars 2010
Autre monstre humain dans l'histoire du 7ème art, c'est le bossu Quasimodo, le sonneur de cloches de Notre-Dame immortalisè par Victor Hugo dans "The Hunchback of Notre Dame". Ce personnage a fascinè beaucoup de cinèaste notamment Wallace Worsley, qui signe en 1923 un excellent film muet qui doit beaucoup à son acteur principal! Lon Chaney, roi du maquillage, compose un hallucinant Quasimodo dans des dècors particulièrement soignès! Sans valoir la version de William Dieterle, cette adaptation de Notre-Dame de Paris a le mèrite d'avoir un rècit plein de bruit et de fureur! Et puis Lon Chaney nous montre une nouvelle fois qu'il ètait le roi en difformitès physiques dans cet incontournable classique du muet! Un grand merci à la fabuleuse chanson de Cindy Lauper "Girls Just Want To Have Fun" qui rend hommage à Lon en une poignèe de secondes...
L'interprétation de Quasimodo par Lon Chaney est le plus grand intérêt du film, le transfigure complètement. Un génie comédien de premier plan du cinéma muet. Certaines séquences (Esméralda prisonnière, torturée, poursuivie par Jean...) tire étrangement le livre de Hugo vers le roman noir gothique à l'anglaise. Le siège de la cathédrale avec ses mouvements de foules est aussi très impressionnant.
Au chef d'oeuvre, au chef d'oeuvre !!! Petite merveille du cinéma hollywoodien du début des années 20 (ici 1923), Notre Dame de Paris est une adaptation fidèle de l'oeuvre de Victor Hugo. Et puis Lon Chaney est un monstre du cinéma faisant son apparition dans près d'une centaine de films! Je déconseille ce film a ceux qui sont restés sur la version de Walt Disney, ils risquent d'être perdus ! Sinon pour les autres, vous allez être émerveillé. Long Chaney a le don pour que les spectateurs prennent pitié de ses personnage, ce fut le cas pour moi lorsque je vis son interprétation de Quasimodo.
Certes, cette adaptation n'est pas toujours fidèle au roman de Victor Hugo. Par exemple, Phoebus devient ici un gentlemen et non plus un coureur de jupons, Frollo est un archidiacre sans tache et nullement attiré par Esmeralda, ... Certains puristes grogneront. Mais s'il fallait que chaque adaptation tirée d'un roman soit fidèle à 100% de l'oeuvre originale, cela en deviendrait vite lassant et ne montrerait aucun effort d'imagination de la part des scénaristes. Ce film reste encore pour moi une adaptation très réussie, en dépit de ses nombreuses infidélités. Elle est vraiment très bonne. L'interprétation de Lon Chaney dans le role de Quasimodo est tout simplement épatante. Il s'agit là de son meilleur rôle avec celui d'Erik dans le Fantome de l'Opéra. L'apparence qu'il donne au bossu via à un maquillage très réussi est très proche de celle que je me faisais du personnage en lisant le roman. L'ambiance du Paris du XVème siècle est aussi très bien réalisée notamment avec de très beaux décors. La fin est excellente, tragique à souhait quoique étant d'un coté tragique différent de l'originale. Bien qu'il soit daté, ce film m'a bien plu et vaut largement le détour.
Datant de 1923, ce film muet n’est pas forcément l’adaptation la plus réussi du roman de Victor Hugo. Il n’empêche qu’il faut tout de même le découvrir par rapport à la superbe performance de Lon Chaney, qui s’avère assez fantastique dans le rôle de Quasimodo. Côté casting, on notera aussi la belle prestation de Patsy Ruth Miller qui apporte toute sa fougue au personnage d’Esméralda. Mais malheureusement, nous avons aussi le droit à une mise en scène de Wallace Worsley qui manque d’audace et une photographie qui a bien du mal à supporter l’âge du temps. Mais bon, comme l’œuvre original a été fidèlement adapté, je ne vais pas non plus crier au scandale.
J’ai cherché le numéro et je suis tombé sur cette antichambre du cinéma silencieux, c’est bien fait la reconstitution de Notre Dame de Paris populaire, l’éternel monument romantique. La visite guidée du déjà-vu, honorable en noir et blanc, à ranger dans les mémoires archives cinémathèques immortalisés. Je ne suis pas friand de la gourmandise, offert par l’ancêtre venu des Champs-Élysées de la vieille pellicule, la réalisation est ce parfait inconnu qui s’en sort correctement sans éclater les pop-corn artificiellement. Le parlant est le cinéma des plus préférables, son petit frère muet est intéressant sans être trop ennuyeux. C’était du cinéma énergique sans moment de répit, des mouvements de foule hystérique et euphorisant, pour de grands gestes sans voix et du regard écrit, les pages feuilletées se tournent chez ces acteurs figurants restés anonymes, coincés dans ce temple du temps. Il était une fois la romance de la sainte Église belle dame parisienne raconté par le classique Hollywood, le bossu hideux le restera de son sort réservé et n’y échappera à cet archétype romanesque. L’amour impossible jamais loin de la gitane Esmeralda qui fit tourner des têtes dont le capitaine, fier beau chevalier servant Phoebus, il lui manque une vraie fiancée dans cette version, ce n’est pas si grave que ça. Ailleurs fera des envieux, Frollo le pieux ou le frère Jehan, en homme de science parfaite dans ses convictions affaiblies par la découverte, jusque là n’en a jamais connu dans sa sage vie de chaste, de cette nouvelle sensation exotique égyptienne, cela se fera par la force des décisions imposées. Dans une autre approche littéraire Hugonien, le drama-sombre romantisme ayant sa place au Panthéon des grands auteurs français, du gothique anglicisant dans la mise en scène. Tous au service pendant le règne d’un monarque presque fin du moyen-âge, transposé à la révolution d’un siècle célèbre, l’ancien fort détruit de la Bastille, symbole de l’absolutisme royal, la torture sous le régime féodal est une question culturelle.
Je vais reformuler ce que j'ai dis dans ma critique du bossu de Notre dame de Disney. Je l'aime bien parce qu'ils ont changé le titre. Les nombreux changements apportés ne me posent donc pas de problème. L'histoire diffère par bien des aspects, et ne semble donc pas vouloir insulter d'oeuvre originale. J'ai eu le sentiment que c'est un dessin animé qui n'est qu'inspiré du roman. Ca me ne pose pas trop problème. spoiler: En revanche, j'ai du mal avec les versions qui se permettent d'être fidèle à l'histoire pendant une grosse partie du film, et qui change carrément la fin. Cette ancienne version en est un parfait exemple. Esméralda n'est pas pendue et Quasimodo ne meurt pas! La gitane finit heureuse!!!! Ca m'a donné le sentiment qu'on a voulu nous dire que la fin est trop horrible. Elle est triste, mais magnifique et émouvante! Je n'aime vraiment pas que l'on crache sur les oeuvres comme ça! Les films comme ça ne sont pas pour moi. je préfère soit les versions fidèles, soit les versions non fidèles( qui ne donnent pas le sentiment que l'on crache sur son matériel de base?
Notre-Dame de Paris est un film assez sympathique à voir. Ce n'est pas la plus belle ni la meilleure adaptation du chef-d’œuvre de Victor Hugo. Lon Chaney est très bon dans le rôle principal, il est méconnaissable comme dans ses rôles au physique ingrat. L'histoire est très simplifiée et tient en une petite heure et demie. Après, c'est un film qu'on oublie vite, et la force du film tient plus à l'histoire de Victor Hugo.
Une merveille inconnue ou du moins peu connue du septième art. Lon Chaney fait une interprétation éblouissante. La musique est d’une grande beauté et on a l’impression de voir bouger des figures de van Gogh. Une expérience inoubliable. À voir et à revoir.