Mon compte
    Journal d'un curé de campagne
    Note moyenne
    3,7
    235 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Journal d'un curé de campagne ?

    22 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    5 critiques
    3
    6 critiques
    2
    4 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    Autant les autres films de Bresson, tels Au hasard baltazar et le Pickpocket m'avait vraiment beaucoup plus autant celui-ci est décevant! Le jeu des acteurs est particulièrement mauvais, des expressions surjouées, des mauvais dialogues .. Certes, une atmosphère typiquement "Bressonienne" se dégage du film mais cette fois-ci, n'a pas réussis à m'envouter comme l'avez fait les précédentes. Bresson en voulant rapporter au plus près le réel a réussi, malencontreusement, à saisir l’irréel. Chaque scène est trop surjouée et ne semble en aucun cas naturel. De long silence entre chaque réplique accentue encore plus ce phénomène. spoiler: Trop de naturel tue le naturel.
    Bref un Bresson à évité.
    mazou31
    mazou31

    87 abonnés 1 272 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    Un chef-d’œuvre ! Mais, on peut s’en douter, ni léger, ni désopilant. Et contraindre à l’admiration un athée patenté comme moi-même pour ce fleuron du cinéma religieux, bravo ! Je ne sais si la transposition de l’œuvre de Bernanos est fidèle, si les analogies à la Passion du Christ sont judicieuses, mais quelle science cinématographique et quelle créativité ! La narration au travers du cahier d’écolier, avec son écriture d’enfant, le récitatif de la parole qui accompagne les images, sont vraiment deux procédés originaux mais géniaux. Et quelle maîtrise de la mise en scène, dépouillée, mystique, quelle maîtrise du noir et blanc et de la symbolique des objets, quelle subtilité et quelle intensité dans le jeu des acteurs, et bien évidemment de Claude Laydu en particulier, qui semble possédé par son rôle. Un grand, grand film, mais à ne pas regarder après une journée de galères !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 228 abonnés 12 322 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Emiettant le rècit en un grand nombre de très courtes sèquences qui empêchent constamment la naissance d'une quelconque progression dramatique, Robert Bresson fait du "Journal d'un curè de campagne" un bloc monolithique de souffrance intèrieure et de grisaille extèrieure, auquel il n'est pas possible d'èchapper! La fidèlitè à Bernanos n'est pas dans le texte (commentaires très court, dialogues rarèfiès), mais dans cette atmosphère pesante et dans le jeu des interprètes non professionnels! Leur masque souvent figè ne traduit pas en effet les rèactions du personnage aux èvènements sans grande importance de la vie quotidienne, mais reflète sa vie intèrieure dont l'èvolution lente ne saurait provoquer des modifications superficielles de physionomie! En jeune prêtre envoyè en pleine campagne dont l'idèal spirituel se heurte aux contingences des paysans, Claude Laydu se montre particulièrement saisissant! Son visage tourmentè et sa dètresse physique restent à tout jamais dans nos mèmoires! Le fleuron par excellence du cinèma religieux et de loin mon film prèfèrè de Bresson...
    Anaxagore
    Anaxagore

    119 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2008
    Adaptation du roman éponyme de Bernanos, «Le journal d'un curé de campagne» (1950) illustre, presque didactiquement, la conception bressonienne du cinématographe comme «écriture». Mais l'écriture est encore ici partiellement celle de la littérature et le film est à cet égard le plus «littéraire» de Bresson. Racontant en images cette histoire d'un jeune curé de paroisse des années 20, il accentue déjà l'arrière-fond janséniste d'un certain catholicisme français, qui deviendra comme l'un des traits récurrents de la pensée du réalisateur. Le mal est radical; il s'insinue partout comme une lèpre et il ne concède que peu de place à la joie. La foi se vit dans la douleur et s'arrache héroïquement à la désespérance. Le style n'a pas encore ici la radicalité qui sera sienne dès «Pickpocket», mais nombre de ses traits caractéristiques sont déjà en place: concision extrême du montage, austérité des images, débit vocal volontairement atone (mais, sur ce point, on est encore loin des films des années 60), acteurs amateurs ... La photographie de Burel est splendide et nous vaut quantité d'images inoubliables. On regrettera seulement une musique, due à Jean-Jacques Grünenwald, dont la qualité n'est pas extraordinaire et qui est beaucoup trop envahissante. C'est d'ailleurs une dimension de son cinéma que Bresson corrigera très heureusement par la suite. Il reste que, par sa divine simplicité, par la densité très remarquable et la sincérité indéniable de son propos, par la virtuosité réelle de sa mise en scène, par la beauté de sa forme, «Le journal d'un curé de campagne» est déjà un chef-d'oeuvre, sans doute pas encore au niveau de «Au hasard Balthazar», mais déjà à mille lieux au-dessus de la production cinématographique commune. On ne se dispensera donc pas de le connaître!
    loulou451
    loulou451

    113 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2007
    Un très grand film signé Bresson. Même si cette oeuvre n'atteint pas la perfection de "Jeanne-d'Arc", elle place toutefois Robert Bresson au panthéon des plus grand réalisateurs français. La simplicité de l'histoire conjuguée à la simplicité de la mise en scène donne au film toute sa force et sa puissance psychologique. Seul petit bémol à l'adaptation du livre de Bernanos, l'interprétation de Claude Laydu. Certes, celui-ci est dirigé d'une main de maître par Bresson, se coule dans son moule, mais le personnage n'atteint pas la force spirituelle d'un Belmondo par exemple dans "Léon Morin, prêtre". La foi n'est pas une faiblesse, au contraire de l'interprétation, ici, de Bresson. Se donner à Dieu, obéïr à son amour, est une force. C'est en ceci que Bresson se trompe. Heureusement, avec Jeanne-d'Arc, le tir sera rectifié.
    Rictus1260
    Rictus1260

    29 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2014
    Ce chef d'oeuvre de Bresson, tiré du célèbre ouvrage du génial Bernanos, est probablement mon film préféré. Pourtant je n'ose le revoir très souvent tant il m'arrache les larmes. Un saint prêtre lutte, malgré une grave maladie, contre sa souffrance intérieure et contre l'hostilité extérieure pour ramener ses paroissiens sur le chemin de la vérité dans un pays déjà profondément déchristianisé. Tel un ange envoyé en pays hostile, un agneau envoyé parmi les loups. La personnalité si pure, si humble et si profondément dévouée de ce prêtre ne laisse personne insensible et fait contraste avec le monde. Les uns sont brûlés du regard et se referment ou réagissent en provocation, les autres interloqués, dérangés ou même choqués, mais les derniers se convertissent. Le dialogue du prêtre avec la comtesse meurtrie par la vie mais qui retrouve l'espérance et la paix intérieure est d'une grande beauté et d'un profond enseignement sur la miséricorde divine. Tout le film est comme une profonde méditation sur les questions les plus importantes de l'existence. Ce qui m'impressionne le plus dans le personnage de ce prêtre, c'est la pureté de son regard plein d'amour, ses paroles douces, humbles et toujours positives, sa foi solide, inébranlable malgré une réalité bien noire. La passion du Christ n'a jamais été aussi bien exprimée qu'à travers le visage de ce prêtre. Si ce film rebute bien des gens car ils le trouvent noir, triste et désespérant, je dirais que bien au contraire, il apporte un soutien et une raison de s'accrocher pour tous ceux qui souffrent dans ce monde (ils sont nombreux) ainsi qu'un grande espérance pour qui est en recherche de la foi. Ce monde peut être dur, amer ou décevant mais il passe. Alors "qu'est-ce que cela fait, tout est grâce!"
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2010
    "Le cinématographe est une écriture avec des images en mouvement et des sons" (Robert Bresson)

    Ce film en est l'une des plus pures illustrations.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top