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Iloonoyeil
36 abonnés
245 critiques
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4,0
Publiée le 18 octobre 2024
Bonjour tout le monde,
Un amour des visages, tel des paysages, lisses ou accidentés dénote chez Béla Tarr une inouïe humanité pour ses semblables tout en étant un peintre et poète visuel, lucide et contemplatif!Du grand art cinématographique !
Il s' agit du second long métrage de Béla Tarr où il fait l ' éloge du violon et des aléas d' Andras en quête de réussite et de stabilité sociale.
un chef d oeuvre du cinema des années 80 avec le réalisateur bela tarr avec l outsider et son cycle en trois films avec l outsider , la damnation et le nid familial en version restaurée pour un moment dans le cinema des 80
Avec son personnage inadapté au monde, sa lumière crue mais magnifique et ses longs plans mobiles L'Outsider de Bela Tarr s'affirme comme un film particulièrement touchant et saisissant de réalisme. Le cinéaste confirme un potentiel déjà présent dans Le Nid Familial - son premier long métrage - en y ajoutant la couleur pour l'occasion. L'Outsider ressemble à une large tranche de vie plus amère que douce, suivant en permanence son acteur principal incarnant l'antihéros du titre : le fascinant Andras Szabo, comédien au regard pâle et à l'allure christique portant en grande partie la réussite du film sur ses épaules. Sans être un chef d'oeuvre le second long métrage de Bela Tarr parvient à immerger le spectateur dans son récit sans user de fioritures ni autres chichis. Grâce à un scénario simple mais prenant le réalisateur peut avoir recours à un style documentaire idéal pour servir le propos de ce dernier : la précarité sociale renié par un marginal qui s'inventerait poète. Un beau film sans prétentions qui s'inscrit logiquement dans la première période filmique de son réalisateur, pour n'en devenir que plus représentatif au final.