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ferdinand75
550 abonnés
3 869 critiques
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2,5
Publiée le 7 mars 2009
Un beau film, au ton très juste. Le duo d'acteur fonctionne bien, ils sont très à l'aise , la complicité est là et c'est un succès. Le scénario est tout à fait cohérent, on peut parfaitement imaginer cette citadine qui veut faire son retour à la terre . L'analyse est fine et le ton est juste..C'est ausi un film moderne sur un sujet délicat, homamge à la terre et aux vraie valeurs sans être "gangnan".. Un plaisir à voir.
C'est sûr que le film va droit dans les clichés les plus tenace sur la figure du "paysan"... Pourtant, ce n'est pas l'un des pires films francais sur ce thème si rabattu depuis des décennies. Que Serrault soit là est sans doute pour beaucoup...
Une Hirondelle a fait le printemps, 2001, de Christian Carion, avec Michel Serrault et Mathilde Seigner. Charmant film sans prétention, mais honnête, et joué très juste, même par un second rôle comme celui du copain du vieux fermier (JP Roussillon). De superbes images du Vercors et de la vie, dure et belle, à la campagne. Une jeune femme fuit Paris et son boulot d’informaticienne pour racheter, après une solide formation dans ce domaine, une ferme, à un vieux paysan aigri qui va lui mener la vie dure. Le vieil homme finira par se laisser séduire et des liens très forts se noueront entre les deux personnages.
Un bien beau film, émouvant et tendre, avec de superbes paysages, et un duo d'acteurs qui apportent de la consistance à cette histoire simple et crédible.
Un pur délice! Mathilde Seigner et Michel Serrault sont merveilleux de simplicité et joue des personnages de caractère. On a le temps d'apprécier la beauté du paysage et des animaux et en même temps de saisir la rigueur du métier d'agriculteur.
Ce film me fait plutôt penser à un coup marketing surfant sur la vague, le bonheur est dans le prés. Mais c'est une coquille vide et les personnages sont vraiment caricaturaux, Serrault n'en finit plus de jouer les grincheux de service, Mathilde Seigner fait acte de présence. Pour le final une scène choc pour faire pleurer dans les chaumière et hop vendu.
Une chronique rurale touchante, pleine d'humanité portée par le duo Serrault/Seigner qui fonctionne tellement bien qu'il en fait oublier les imperfections du film.
Un film écolo et très émouvant. Écrit avec beaucoup de pudeur. L'amour est dans le pré... mais platonique ! Et dernier film en forme d'adieu pour Michel Serrault.
Une hirondelle a fait le printemps a deux niveaux de lecture. Il permet d'éclairer sur le quotidien d'un agriculteur où les trente-cinq heures n'existent pas. Ou alors si mais elles sont faites en deux jours et demi. Ces conditions de vie rudes sont soulignées par la solitude, l'éloignement, le mauvais temps en hiver avec la neige, le froid. Pas sûr que ça ait évoqué des vocations surtout que les paysans font régulièrement l'actualité parce qu'ils n'arrivent pas à s'en sortir. Bref, déjà en 2000 au moment de la sortie du film, la situation était déjà ce qu'elle était et ce n'est pas forcément aujourd'hui qu'elle s'est améliorée. C'est aussi la rencontre entre une citadine qui décide de tout plaquer du jour au lendemain pour acquérir cette ferme et un vieil ours mal léché comme Michel Serrault a pu en interpréter beaucoup à la fin de sa carrière. C'est une histoire simple. Sans artifices. Christian Carion n'essaye pas d'opposer ville et campagne profonde en essayant d'exalter l'une ou l'autre. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Même si le vieux monsieur a tendance à être nostalgique, hostile au progrès, mais c'est le lot souvent de bien de personnes âgés qui ont le penchant d'enjoliver le bon vieux temps. On y passera un jour nous aussi. Mais en attendant, plus court qu'un week-end à la ferme, Une hirondelle a fait le printemps s'il peut être vu comme une volonté de prendre son destin en main n'oublie pas de montrer l'envers du décor.
Rejetant l'étouffante vie citadine, une jeune femme s'installe à la campagne dans la ferme qu'elle rachète à un vieil agriculteur bourru, lequel continue d'occuper la maison principale. La cohabitation entre la parisienne et le paysan s'annonce délicate. On peut craindre, à l'entame du film, que cette rencontre tout en contrastes entre la ville et la campagne ne débouche sur de multibles poncifs ou considérations générales philosophico-écologiques. Mais le film de Carion est plutôt sobre, et s'il n'ambitionne aucun débat ni ne défend aucune idée particulière, il s'appuie sur deux personnages qu'on jugera humains et authentiques. Les prestations solides de Mathilde Seigner, en jeune femme décidée, et de Michel Serrault, vieil ours solitaire, narquois et réticent par préjugés au travail des champs par une femme, ne sont pas étrangères à l'intérêt que l'on porte aux relations entre les deux personnages, pourtant très élémentaires. On ne dira pas que Sandrine et Adrien vont jusqu'à former un couple mais leur promiscuité développera, comme attendu, et surtout du côté du vieil homme, un besoin mutuel. Carion filme une campagne apaisante, charmante, réalise un film poli qu'on regarde sans ennui ni passion et dont il rate néanmoins le dénouement, conventionnel et trop vite expédié.