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Un visiteur
3,5
Publiée le 30 décembre 2013
Une ode à l'imagination et au fantasme visuel par Michel Gondry, auteur de l'excellent Eternal Sunshine of the Spotless Mind : on retrouve ici son univers délicat et créatif avec, comble du plaisir, de nombreux acteurs français en forme, Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg tout particulièrement. Parfois drôle, toujours décalé et remarquable visuellement, La Science des Rêves démarre sur les chapeaux de roue mais, telle la réalité rattrapant le rêve, il devient un petit peu amer alors qu'il aurait pu exploiter jusqu'au bout sa partition lumineuse et éminemment romantique. Difficile en tout cas de juger objectivement ce film personnel qui suscite des émotions diverses : pour ma part, ce sera un verre à moitié plein tout en restant une bonne découverte.
Le style gondry à son zénith. Reste que tout n'est pas irréprochable dans ce film parfois ennuyeux et assez creux.Pour l'apprécier quelque peu, il faut le regarder tel un petit film fait par un artisan laissant libre cours à son imagination débridée. En fait , la science des rêves c'est eternal shunshine of the spotless mind en un petit peu moins bon.
Film assez étrange , j'ai bien aimé la prestation d'Alain Chabat... Un univers assez particulier auquel on adhère ou pas, personnellement j'ai moyenne adhéré...
Faut être un peu fleur bleue pour pouvoir apprécier ce film. Ca tombe bien, c'est mon cas. C'est drôle et touchant. De toute façon y a Charlotte, ça vaut donc la peine de le voir.
Quelle œuvre ! Oui, une œuvre comme on en voit pas souvent, bien plus qu'un simple film ordinaire ! D'une originalité et imagination sans borne, cette poésie fait mouche, on regarde le tout un peu émerveillé, et peu confus aussi, se demandant ou ce voyage va nous amener. Mais peu importe la destination en fait, on est complètement happé dans cette univers, avec une seule envie : celle d'y rester.
Le fantastique autrement, le rêve non pas expliqué, ni raconté, mais vécu de l'intérieur, déformé, incohérent et absurde comme dans la réalité du rêve rêvé, à partir d'un esprit quelque peu déséquilibré du personnage de Stéphane, amoureux sans le savoir de sa voisine. L'onirisme de Michel Gondry, carton pâte et animations artisanales, moi j'adore !!!!
Le nouveau film de Michel Gondry est encore une fois un OVNI qui raconte l'histoire d'un artiste qui vit ses rêves avec une telle intensité qu'il ne parvient plus à faire la difference entre ceux-ci et la réalité. Après un début délirant et efficace, le film s'enlise un peu. La faute à un concept qui a quand même ses limites. Il faut donc prendre La Sciences des rêves comme ce qu'il est: une façon originale de raconter une histoire d'amour entre deux êtres désynchronisés. L'esthétique carton/bout de ficelle qui rend hommage à l'esprit créatif de l'artiste m'a rappellé les cours d'arts plastiques au collège. Cela peut etre un compliment comme un reproche, c'est selon..
Excellentissime, je n'ai jamais vu un film pareil. Le concept est génialement mené, les personnages sont tendres, attachants certains cocasses. Certaines répliques sont justes totalement énormes. Enfin bref, une grande réussite, je n'en attendais pas moins et je n'ai pas du tout été déçue.
C'est un très curieux film que "La science des rêves", mais une jolie prouesse artistique. S'inspirant de Meliès, il n'en reste pas moins étrange sur les rapports entre les personnages. Je n'avais jamais vu de films de Michel Gondry, mais cet hominoncule filmé incite à se pencher sur ce réalisateur.
Je n'ai pas accroché. Autant je peux apprécier les films un peu décalés, autant celui là m'a fait mourir d'ennui. C'est un peu trop tordu et psychédélique pour moi. Cependant je n'irai pas mettre une note nulle parce que certains passages m'ont plu.
Semblablement à son film précédent, "Eternal Sunshine of the Spotless Mind", Michel Gondry aborde ici la question de l'onirisme.
Comme il a l'habitude de le faire, il y mêle rêve et réalité, et multiplie les bidouillages visuels qui apportent à son univers fraicheur et fantaisie. "La Science des Rêves" amuse au regard de l'originalité avec laquelle la problématique du rêve est traitée. On découvre ainsi le laboratoire de Stéphane, le personnage principal, qui se présente sous la forme d'un studio d'émissions de télévision.
Contrairement à ses films précédents, où il était entouré du scénariste Charlie Kaufman, Michel Gondry écrit lui-même cette œuvre, dont il ne cache pas la très grande part autobiographique. Il partage en effet de nombreux points communs avec Stéphane, que ce soit de par sa relation ambigüe avec Guy, son collègue de travail, ou son échec sentimental avec Stéphanie, sa voisine de palier. C'est d'ailleurs en ce sens que la principale critique que l'on puisse porter au film est que l'histoire racontée est trop personnelle et parfois bâclée. En effet, "La Science des Rêves" est condamnée à rester dans un univers quelque peu enfantin et souffre par moments d'un cruel manque de rythme et d'inspiration.
On peut aussi remettre en question le casting, qui aurait bien quelque chose à envier à son film précédent, où Jim Carrey et Kate Winslet étaient à couper le souffle.
Enfin, on aurait préféré que le film se finisse métaphoriquement, peut-être avec simplement un effet Bokeh sur le bateau, quand Stéphanie caresse les cheveux de Stéphane, sur son lit.
Mais si l'on se laisse porter par l'art de Gondry, on ne peut que constater la justesse et l'originalité de cette petite merveille, avec une Charlotte Gainsbourg au sommet de sa forme. On apprécie aussi beaucoup le génie du réalisateur qui parvient à créer un véritable univers onirique avec l'aide d'effets spéciaux bricolés à partir de quelques morceaux de coton et d’aluminium.
Ce film est un hymne au rêve et à l'imagination. J'ai beaucoup aimé Eternal Sunshine et Soyez sympas rembobinez de Michel Gondry, mais La Science des Rêves c'est encore plus fort. Il porte tellement de choses en lui qu'on ne s'ennuie presque pas. L'histoire est belle, les acteurs vivent le film. Ce n'est pas un très grand film à proprement parler, mais c'est une très belle perle du cinéma.