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    La Science des rêves
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    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2013
    Le charme du casting, composé de Gael García Bernal, Charlotte Gainsbourg et Alain Chabat, n’est rien face à la folle beauté que Michel Gondry s’amuse à donner à ses excentricités visuelles. N’ayant peur une seule seconde de revenir, après le succès hollywoodien d’Eternal Sunshine of the spotless mind où était déjà grattée la limite entre rêve et réalité, à un cinéma plus modeste, dans son fond comme dans sa forme, l’ingénieux réalisateur use sans vergogne de tout un abattage d’effets spéciaux bricolés sans fioritures, qui deviendront par la suite sa marque de fabrique des deux côtés de l’Atlantique, pour donner vie à une histoire d’amour finalement plus drôle que passionnée. A force de nous faire constamment douter de la réalité des images que l’on y voit cette expérience onirique délirante passe en effet à côté du romantisme lyrique qu’il aurait pu donner à la relation entre ses deux jeunes protagonistes. Chaque scène offre une idée ou une image particulièrement novatrice, preuve indéniable de la créativité sans borne de son auteur qui aime à se créer son propre univers graphique pour mieux nous en faire profiter.
    Ezhirel
    Ezhirel

    53 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    Gondry et le cinéma, c’est un peu du « Je t'aime… moi non plus» comme dirait un certain M. Gainsbourg et une certaine Mme Jane Birkin. Et d’ailleurs, ça tombe bien, puisque dans La Science des Rêves, leur charmante fille Charlotte Gainsbourg, nous honore de son superbe jeu d’acteur (blague ! ).

    Visuellement, bien que l’univers de La Science des Rêves soit original, il est également très moche. Le film est tout de même sorti 2 ans après le très bon "Eternal Sunshine of the Spotless Mind" du même réalisateur, et parait pourtant avoir 20 ans de plus. Alors je veux bien croire que le budget n’était pas le même mais quand même… L'espèce de stop motion dégueulasse qu'on voit tout le long du film n'est plus utilisé aux US depuis au moins 20 ans. Et les scènes ou le héros vole dans les airs, c’est de la franche rigolade, même dans la série Lois et Clark, c’était mieux réalisé ! Mais bon admettons, que c’est pour donner un côté old school, vintage et tout le tralalala. A la limite, s’il n’y avait que ça, pourquoi pas, mais le pire reste à venir…

    Le jeu d’acteur est tout simplement minable. Le seul acteur à peu près potable étant probablement Alain Chabat mais même lui n’arrive pas à sauver le fiasco de ce casting foireux.

    La bande-son c’est du grand n’importe quoi, les musiques sont placées aléatoirement et ne collent absolument pas à ce qu’on voit à l’écran. Quant aux dialogues, c’est une véritable catastrophe. Comme à son habitude, Charlotte Gainsbourg murmure dans sa barbe et on peine à entendre ce qu’elle raconte. Le pire étant le pseudo-accent espagnol du protagoniste principal qui devient très vite pénible, et qui lui confère davantage un air d’autiste de haut niveau, plutôt qu’un air d’immigré mexicain.

    Pour ce qui est du scénario, je ne sais même pas quoi dire tellement c’est fade. Encore un film à l’eau de rose sans grand intérêt, auquel s'ajoute un humour facile et pas toujours inspiré. Pour couronner le tout, la narration est confuse pour donner l'impression d'être en présence d'un film intellectuel, mais le résultat est surtout pompeux.

    Finalement, ce qui ressort dans le cinéma de Gondry, c’est qu’il donne l’impression de se chercher en s’essayant à diverses expériences cinématographiques. Le hic, c’est que ça se sent et ses films souffrent d’un cruel manque d’aboutissement. Au lieu d’essayer de trouver son propre style, il patauge dans divers univers, sans jamais arriver à y jeter son ancre. La polyvalence peut-être une qualité, à condition de savoir s’adapter, ce que Gondry tente maladroitement de faire, mais pas toujours avec succès.

    Non vraiment, il n’y a pas grand-chose à sauver de ce film désuet et bricolé. Certains pourront éventuellement apprécier la prise de risque artistique, mais honnêtement, je ne vois rien d’autre de louable.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    43 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2013
    Gondry m'impressionne, ce film est tout simplement très bon, magique et très beau. Il ne tombe pas dans le piège de l'abus de gadgets juste pour amuser les enfants, non, ici tout a un sens, ça montre la part d'inconscient du personnage, ses envies, ses rêves... Une histoire d'amour toute simple, mais en même temps compliquée, tortueuse, douloureuse. Ce que j'aime c'est qu'on essaye pas de faire un happy ending à la noix, on reste dans quelque chose d'assez juste, d'un peu tragique, mais finalement de beau. Car on ne peut réaliser tout ce qu'on veut dans la vie, mais on peut le faire dans les rêves. Le film parle de ça, sans jamais être lourd, et porté par deux acteurs formidables, ils sont juste super mignons ensemble. D'autant plus que le gars ne parle pas un mot de français, c'est rien du tout, une idée toute bête, mais ça donne du corps au truc je trouve. Et ça ne tombe jamais dans la mièvrerie ou le trop plein de bons sentiments, contrairement à Be kind rewind. Et quelle scène de fin : simple, enfantine même, mais concluant parfaitement le film.
    RGciné1895
    RGciné1895

    17 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    J'adore les mécanismes que Michel Gondry utilise dans ses films, un style tout à fait décalé mais vraiment original!
    landofshit0
    landofshit0

    275 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2013
    Parfaite réussite de l'univers de Michel Gondry dans lequel les bricolages et les idées fortement inventives surgissent de partout. Les personnages sont très attachant et le personnage incarné par Alain Chabat est hilarant. Gondry s'affirme non seulement comme un faiseur d'image unique mais aussi comme un scénariste et cinéaste unique.
    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Comme sur l’affiche, se laisser porter par les expérimentations des personnages
    Entre décors en cartons, machine à remonter le temps et théories sur les rêves, une atmosphère pleine de poésie
    La chanson des chats (!)
    Avoir envie de laisser son imagination intérieure s’exprimer, de se bricoler son propre petit univers
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    " La science des rêves ", un film surréaliste, émouvant et inventif mêlant la réalité et le rêve dans un pur délire.
    Le grand réalisateur Michel Gondry a su nous émouvoir de part ces textes poétiques et cette mise en scène atypique.
    Une œuvre onirique,
    une fabuleuse rencontre décalé et romantique.
    Gael García Bernal interprète son rôle avec un talent incroyable.
    Charlotte Gainsbourg est remarquable.
    Ce film est étrangement intéressant et peut nous transporter hors du temps...ou pas.
    Santu2b
    Santu2b

    251 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2015
    En son temps, Freud avait livré une théorie sur l'interprétation des rêves appelée à faire date. Malgré David Lynch, la première théorie des rêves au cinéma serait-elle "La Science des Rêves", réalisé en 2005 ? Pas de doute, nous sommes chez Michel Gondry. Il n'y a même que Michel Gondry pour réaliser une œuvre telle que "La Science des Rêves". sa déconcertante facilité à constituer des personnages décalés, littéralement dans leur bulle, nous rappelant quelque part le rêveur qui sommeille en chacun de nous. Cette inventivité se retrouve également au niveau visuel, où Gondry enchaîne délicieusement les prouesses esthétiques. Au final, "La Science des Rêves" possède toutes les caractéristiques d'un songe, positives ou négatives. C'est souvent confus, ça part dans tous les sens, l'ensemble n'a parfois ni queue ni tête, mais ne manque ni de poésie ni de mordant. Un incontournable de l'univers Gondry.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    69 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    Gondry, véritable prodige du cinéma signe un film à la fois génial et terriblement prétentieux. En effet,on sent une intention factice, une volonté de faire original mais sans sincérité, une certaine autosuffisance poétique. Le cinéaste semble se regarder le nombril en essayant de trouver une idée à la seconde, mais ces idées servent rarement le film et sont souvent vaines. Malgré tout, l'émotion l'emporte parfois au milieu d'un torrent d'idées snobinardes. Là où on déplorait une certaine arnaque intellectuelle, on ne peut que saluer le talent de mise en scène et quelques pépites poétiques délicieuses. C'est d'ailleurs Gael Garcia Bernal qui tire le réalisateur de ce mauvais pas grâce à une interprétation exemplaire de naturel, touchante et véritablement habitée.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2012
    Une fois n’est pas coutume Michel Gondry pose sa caméra sur les trottoirs parisiens. Il n’a pas quitté sa grosse pomme d’amour les mains vides ; il ramène dans sa besace un sens aigu du surréalisme simple et de la débrouille sympathique. Ainsi l’amourette de quartier, genre typiquement froggy s’il en est, se retrouve projetée dans une série d’animations faites de bric et de broc, merveilleux bricolage où les songes se dirigent et les doudous prennent vie. D’un style vieux comme l’histoire, le versaillais tire une idylle au-delà des genres, simple, drôle et touchante, où les acteurs sont tous attachants à leurs manières, forçant le trait juste assez pour amorcer nos sourires. L’imagination du héros résonne comme une mise en abyme de la réalisation pleine d’idées, comme une redéfinition de l’onirisme, arty, moderne, élégante, actuelle. Comme la mise à jour des clips expérimentaux qui l’ont lancé. Un ton en dessous du superbe Eternal sunshine, mais encore assez lumineux pour raviver l’enfant qui dort. Faites de beaux rêves.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 novembre 2012
    J'avais apprécié les précédents films de Michel Gondry mais pour celui-ci j'ai vraiment eu du mal à suivre. Il y a une enfilade un peu vaine de scènes "poétiques", mais on a du mal à une direction, à vivre une vraie histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2012
    Rien à redire.Le film est intelligent.Bien au dessus des navets traditionnels.Bons dialogues.La version B est pareille aussi ça m'a saoulé de la regarder et ai arrêté à la 20ème minute de cette 2ème version.J'aurai pas dû ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Même s'il est complètement dingue, le personnage incarné par Bernal est d'une telle candeur qu'on l'excuse. Il en deviendrait presque attachant. Ça reste néanmoins un film pénible à regarder, une forme d'art que je n'approuve pas.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Quand une bande-annonce est excellente, ce qui est le cas pour "La Sciences des Rêves", il est rare que le film tienne ses promesses. Fort heureusement, Michel Gondry a fait mentir cette loi : la poésie, l'humour, les dialogues percutants qu'on décelait dans la B.-A. sont bien là, et résistent à l'étirement d'un long métrage. Dès le début, on voit Stéphane dans le studio de sa "Stéphane Télé", étape intermédiaire entre le rêve et la réalité, sorte de réduit couvert de boites d'oeufs avec des caméras en carton, et un pan de fond bleu qui permet son incrustation dans le décor de son choix. Il nous explique quels sont les ingrédients nécessaires au rêve : le vécu de la journée, des souvenirs, des bribes de chanson, des évocations de l'enfance, des personnes proches...

    On se dit que l'on va naviguer entre le monde des rêves et celui de la réalité, et que des codes visuels nous permettront de savoir où nous nous trouvons, avec le studio comme lieu de passage. Mais assez vite, on se rend compte que ça ne sera pas si simple. Déjà, la vie réelle est presque toujours filmée au grand angle, avec des lignes de fuites qui s'incurvent, légère atténuation de la vision qu'ont Zoe et Stéphanie quand elles observent leur étrange voisin de palier par le judas. Ensuite, Stéphane invente des machines dignes du Supercolor Tryphonar du Pr Tournesol : une pour faire des voyages dans le temps d’une seconde, une autre pour décrypter durant le sommeil les R.E.M., mouvements oculaires rapides. Quand elles sont en marche, nous savons encore moins où nous sommes.

    Enfin, par moments, en pleine réalité, un personnage va se mettre à parler à l’envers, traduit par des sous-titres eux-mêmes à l’envers, à tel point que Stéphane a besoin de pincer Guy pour se convaincre qu’ils sont dans le monde réel ; et quand il se réveille d’un rêve où il s’enfonçait dans la neige, Stéphane découvre que son lit a rétréci et que ses pieds sont dans le freezer ! Tant et si bien qu’à l’instar du héros, le spectateur se sent devenir progressivement schizométrique… Les séquences oniriques sont filmées «à l’ancienne», avec des effets Méliès et des animations image par image plus proches des films tchèques de Jiri Trnka ou soviétiques de Garri Bardine que des effets numériques de «Matrix» (pourtant inspirés de la technique de centaines d’appareils photos synchronisés inventée par Gondry dans une pub pour Smirnoff). Loin d’envahir artificiellement le film et de le «clipiser», ils s’inscrivent toujours dans l’histoire et n’en constitue qu’une petite partie, l’essentiel du film reposant sur le jeu des acteurs.

    Et justement, les acteurs sont tous formidables : Gael Garcia Bernal, attendrissant et magnétique, Charlotte Gainsbourg, aérienne et fragile, Alain Chabat, adorablement insupportable quand il pouffe comme un gosse attardé dans le dos de Stéphane alors que celui-ci montre à leur patron son calendrier de désastrologie. Car on est bien dans le monde de l’enfance, du refus de grandir : Stéphane et Stéphanie construisent des maquettes et des maisons de poupées devant la caméra comme Michel Gondry le fait derrière ; et jusqu’à la cruauté de Stéphane dans la scène finale qui n’est rien d’autre que celle des enfants malheureux.

    Alain Chabat a expliqué, en parlant de l’intrigue : «C’est très fluide quand Michel Gondry te le raconte, un peu compliqué à lire, parfois complètement perdu quand tu tournes, et le résultat, je le trouve simplissime.» C’est vrai que la complexité et la virtuosité entraînent le spectateur sans jamais le perdre, lui donnant juste l’impression d’écrire l’histoire avec lui.


    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Rien à redire.Le film mérite les 5 étoiles car il est intelligent.Bien au dessus des navets traditionnels.Bons dialogues.
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