Derniers Avis : La Science des rêves - Page 21

Un film à la limite de l'expérimental, trop décousu dans les séquences de rêves... Certains trouveront ça "génial" parce qu'il n'y ont rien compris... Personnellement, j'ai adoré les (trop rares) passages de réalité avec un Chabat excellent. Je pensais être très ouvert sur ce genre de film, j'ai visiblement encore du chemin à parcourir...

Beaucoup d’imagination, certes, un peu de poésie facile, un film totalement carton-pâte qui commence à vous énerver dès la 15eme minute et vous vous demandez sans cesse qui a forcé ces gens là de mettre cette enfantillage sur pellicule, dépenser autant d’argent et vous faire payer pour cette nullité ?
Les pauvres comédiens se déchirent en quatre pour vous faire avaler le morceau, et ils ont parfois du mal, surtout Charlotte Gainsbourg. J’avais l’impression qu’elle a honte ! Et elle a raison.
Si vous avez payé pour voir ce film, considérez vous comme arnaqué.

Un film d'une poésie infinie,parsemé d'humour à la Alain Chabat forcément énorme.

Une ambiance à tâtons remarquable, mais le reste ne tient pas...Un film reposant sur l'imagination, mais ne sortant pas de ses limites, et ayant tendance à se répeter.
Par contre, une très bonne performance d'Alain Chabat.

Un film complètement surréaliste. Les deux personnages principaux ont leur monde à eux, ils sont complètement dingues, et c'est ce qui fait tout leur charme. Ils sont merveilleusement bien interprétés par Charlotte Gainsbourg et Gael Garcia Benal. Dans ce film, le talent de Gael Garcia Benal est indéniable, il est tout simplement génial. Le film est très bien monté, les décors sont impressionants. L'histoire nous emporte très loin de notre petit monde habituel. Bravo également à Alain Chabat qui est drolissime. Pour résumer, un film émouvant, drôle, un casting exceptionnel...un succès !

Magique, beau, poètique, vraiment un merveilleux film. Ca change des films actuels..

Quel film bien étrange que voila…Michel Gondry nous emmène dans un univers très particulier où on galope sur le dos d’un cheval en tissus, là où les machines à remonter le temps d’une seconde existent et où le fantasme et le délire les plus fous sont rois !

L’originalité de ce film nous fait voyager dans un monde onirique qui, tantôt nous fait rire, tantôt nous émeut, tantôt nous fait rêver et qui le plus souvent nous laisse sans voix !

Le casting est impeccable. Gaël Garcia Bernal nous prouve une fois encore qu’il a un énorme potentiel. Il est extrêmement touchant dans son rôle. On se sent bien à ses côtés…On a envi de découvrir jusqu’où peut aller l’excentricité de son personnage. Alain Chabat…Pas besoin de le décrire…On retrouve parfaitement son humour…Mais en plus drôle. Quand à Charlotte Gainsbourg…Parfaite dans le rôle de Stéphanie…On s’attache beaucoup à son personnage.

En tout cas ce film, peut conventionnel, ne peut laisser indifférent. Certains pourront le détester profondément…D’autres se laisseront emporter dans cet univers particulier.

Non, pas terrible! Cette alternance entre rêve et réalité est déroutante au début, puis quand on commence à saisir le principe, ça devient répétitif, puis franchement ennuyeux. L'humour, pourtant très présent (Chabat est extra) ne sauve pas tout.

L’un des sujets du film est sans doute la difficulté de communiquer. Cela doit être la raison pour laquelle l’acteur parle avec un accent épouvantable, mélange de Salvador Dali et Garcimore, donc à la limite du compréhensible, donc très pénible à suivre pour le spectateur.
Ses rêves sont sensé être de la poésie, c’est davantage du sous Truffaut des années 60. Le film a donc (semble-t-il volontairement ?) au moins 40 ans de retard…

C’est exactement le genre de film qui m’ennuie profondément mais qui m’a paru assez singulier dans son propos. C’est la raison pour laquelle je ne dirai pas qu’il est mauvais.

Au bout d’une demi heure, j’ai commencé à regarder ma montre. Et puis j’ai réalisé qu’il y avait Charlotte Gainsbourg. J’aurais dû me méfier. Ses choix artistiques, à ce jour, ont toujours été opposés aux miens. J’aurais pas du y aller. Tant pis pour moi.

J'ai été voir ce film suite à l'excellent « Eternal sunshine of the spotless mind » que Gondry avait réalisé et co-écrit. Première chose qui choque : la post-synchro qui n'est pas... synchro !! On a l'impression d'être devant un mauvais DivX, l'immersion dans le film en prend sérieusement un coup. D'après ce que j'ai compris j'étais devant la VF qui est à éviter. Bref, passons. Pour revenir au contenu j'ai trouvé l'approche de cette histoire d'amour improbable sur fond de rêverie, limite de folie, originale ; mais la trame (si on peut parler de trame...) n'évoluant que très lentement, et peu au final, on a rapidement l'impression de faire du sur place. En y repensant le scénario est creux, on se surprend à attendre les délires de Garcia Bernal sans se soucier réellement de l'idylle. Déçu, j'en attendais vraiment plus.

Entre allégorie de la vie et réalité imaginaire, on se perd, on veut rêver que ce qui arrive est vrai alors que ça ne l'est pas ! Qu'importe deux personnages s'aiment, on rit beaucoup et on les aime. Dommage que la vraie vie soit si morne. Un bijou d'inventivité et de beauté artistique et émotionnelle. Bravo !

Je suis plutôt "bon public" comme on dit, mais je n'ai pas accroché du tout à ce film qu'on pourrait qualifier d'expérimental, j'avais pourtant bien aimé "Eternal Sunshine" du même réalisateur qui versait déjà largement dans l'imaginaire.
Ici, on ne peut pas dire, les acteurs sont sympathiques et leur interprétation sonne juste mais le manque de consistance du scénario et ses allers-retours incessants entre réalité et rêves qui aboutissent à pas grand chose ont eu raison de mes bonnes dispositions.
Le rêve prend au fil du film des allures de psychose, voire de schizophrénie et les situations deviennent de plus en plus lassantes par leur répétition.

Eh ben, en voilà un film assez sérieux sur les reves, loin des matrix et co, là on voit vraiment de temps en temps nos reves, des impressions de déjà vu. J'ai adoré le rôle que jouait Alain Chabat, il m'a bien fais marrer. Mais le problème c'est que le film est assez incompréhensible et je n'irai pas le revoir. Certes il mérite le coup d'oeil mais c'est tout.
On est loin de l'emotion que pouvait provoquer Eternal Sunshine.

Etant un grand rêveur moi-même, j'ai absolument voulu découvrir cette oeuvre.
Le résultat est beau, épuré, fin, drôle, déconcertant et véritablement jouissif.
Gael Garcia Bernal manque peut-être un peu de justesse mais le rôle était loin d'être évident. Seulement, les acteurs sont excellents (voir Alain Chabat toujours égale à lui-même)
L'ancien faiseur de clips qu'est Michel Gondry s'est replongé dans son enfance pour une fable certes complètement décalée mais aussi d'une magnifique utopie.

Cette incroyable fantaisie qui repose sur l’histoire basique d’un homme qui aime une femme est un indescriptible et onirique patchwork bricolé de touches poétiques, dramatiques et d’un humour graveleux mais bien à propos. C’est une introspection impudique de ce qui motive tout le talent de Michel Gondry sur la plan sentimental et de sa propre oeuvre. C’est la vision puérile, mais tellement attachante, d’un adulescent sur notre société qui manque cruellement de folie.

L’univers clipesque et clownesque de Stéphane, interprété par un Gael Garcia Bernal monumental, est habillé de papier, de carton, de bouts de ficelle, il est un véritable prisme des années 80, où l’esprit pouvait être encore libre et créatif. Tout nous y fait penser, de la galerie des artistes de variété au détour d’un rêve, aux maquettes de maisons à l’image du « nouveau monde » célèbre clip de Téléphone, en passant par l’animation des pays de l’Est très en vogue avant l’arrivée de la trop sophistiquée 3D…

Si l’on est sensible à tout cela, alors oui, « La science des rêves » est un immense film où l’émotion vous submerge (la relation Bernal/Gainsbourg est mythique) autant que les éclats de rire qui vous titillent à tous moments (irremplaçable Chabat qui en est en partie responsable). Un surréalisme revigorant et novateur qui fait de cette œuvre un obscur objet du plaisir.