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Eric C.
239 abonnés
2 273 critiques
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1,5
Publiée le 20 décembre 2016
Vraiment le genre de film qui divise de façon tranchée. On entre où on n'entre pas dans l'univers de Michel Gondry et ce cinéma quasi expérimental mêlant prises réelles et univers imaginaires en cinéma d'animation image par image. Si l'expérimentation est intéressante, la démarche originale, créative et personnelle, si les nombreux talentueux acteurs sont à la hauteur de ce film qui cultive l'absurde et le monde délirant du rêve, Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat, Miou Miou, Emma de Caunes, ..., il faut après avoir salué la prouesse, la créativité et l'originalité, apprécier le film. Or je me suis terriblement ennuyé, j'ai trouvé les images en prise réelle sombres, ternes, pas belles et je n'ai pas trouvé non plus cet univers de carton pâte fait de bric et de broc particulièrement esthétique et beau. Bref je n'ai pas rêvé, pas aimé du tout et je ne peux que saluer la démarche créatrice qui reste pour moi totalement hermétique.
Malgré une idée scénaristique et un début prometteur, le film ne tient pas ses promesses et finit par lasser. Stéphane est venu à Paris car sa mère lui a trouvé du travail dans une fabrique de calendrier. Mais ce boulot n'est pas ce qu'il espérait. Heureusement pour lui, Stéphane est un grand rêveur au sens littéral du terme. La nuit, il s'échappe dans son subconscient farfelu. Mais un jour, il va rencontrer sa voisine Stéphanie... La réalisation de Michel Gondry n'est guère appréciable: une mise en scène plate, des prises de vue sans grande originalité, un cadrage simple et des tressautements de caméra gênants. Le scénario, comme dit précédemment, commence plutôt bien et les séquences des rêves sont très originales. Mais très rapidement, la magie ne prend plus et les longueurs s'accumulent, les personnages perdent leur charisme et le tout devient énervant, voire prétentieux. Les personnages sont donc attachants au début mais on se rend compte qu'en fait ils sont assez creux au fur et à mesure. Les acteurs ne sont pas géniaux, ils ont de bons moments mais qui sont assez rares. Seul Chabat tient bon jusqu’à la fin. Les dialogues ne sont pas extra. La photographie n'est pas bonne: la lumière est moche et sans vie et les couleurs faibles et ternes. Le montage n'est pas passionnant, il se révèle même assez faible. L'utilisation de l'image par image dans les scènes des rêves a quelque chose de touchant mais finit par être énervante. Les costumes sont sympas, les décors imaginatifs mais la bande son pas géniale. La Science des rêves part avec une bonne idée mais finalement n'aboutit pas à grand-chose.
Michel Gondry est maintenant sans aucun doute l'un des plus beau fleuron du cinéma Français du du début du XXI ème siècles. Ces films sont brillants et originaux. Ils se situent entre le cinéma d'auteur-commerciale, artisanale et de bricolage. Bizarrement plus reconnus à l'étranger que dans son pays d'origine. Composer de personnage attachant, débordant d'idées inventives. Gondry est peut-être le seul cinéaste Français Alchimiste et savant que nous possédons en Hexagone et dont se long-métrage semble être comme une continuité à Eternal Sunshine Spotlesse in mind.
Traitant encore de l'enfance et de l'amour: deux thèmes très chers au metteur en scène et introduit dans un scénario extrêmement bien écrit. La mise en scène est d'une virtuosité sans mots. La direction d'acteur est maîtriser mais pas exceptionnel. Bien qu'il y'a quelques longueurs et une fin en queue de poisson sur l'avenir de Stéphane (Gaël Garcia Bernal) et Stéphanie (Charlotte Gainsbourg), il se regarde avec beaucoup d'intérêt et de passion.
Un film sympathique, un terrain de jeu pour l'imagination fertile, farfelue et transportante de Gondry. On s'y prend au début, mais ça en devient malheureusement répétitif. Un film joli, onirique, merveilleux, mais qui manque d'une vrai histoire, on regrette le Charlie Kaufman d'Eternal Sunshine of The Spotless Mind.
Michel Gondry démontre sa maestria de mise en scène avec cette fable poétique mêlant animation en stop motion et réalisation plus classique. C'est plein d'inventivité et de charme même si ça reste un peu déstabilisant en étant constamment dans un flou artistique à la limite de la maitrise.
Film créatif comme toujours avec Gondry... Sauf qu'ici réalité et virtualité se confondent dans un esprit torturé où le rêve aimerait succéder au réel. Un film poétique, créatif, aux effets sonores ingénieux et dont le dénouement laissera place à chaque interprétation.
Avec "La science des rêves", Gondry raconte une histoire d'amour originale à travers un univers onirique. Plein de bonnes idées de mise en scène, les représentations imaginaires séduisent par un visuel approprié. Une bonne surprise dans l'ensemble mais si l'intrigue manque un brin de piquant et le rythme s'essouffle dans le dernier quart du film.
Excepté The we and the i, la science des rêves est l'oeuvre de Gondry la plus accessible et la plus aboutie. Finissant mon marathon dans l'univers du réalisation par ce film là, je me retrouve surpris d'avoir apprécié l'un de ces films. Malgré son esprit barré toujours aussi présent, je trouve que pour une fois, on arrive à suivre son oeuvre sans être amené à décrocher ou à faire autre chose. Alors effectivement, tout est relatif et mon évaluation aussi, mais le tout est pas mal. Commencez par celui-ci avant de poursuivre les autres réalisations de Gondry, car si vous ne l'aimez pas, vous n'aimerez pas les autres, soyez-en sûr.
Moins introspectif que "Eternal sunshine…", moins enjoué que "Soyez sympas, rembobinez" et moins exubérant que "L’Écume des jours", "La science des rêves" n’est pas pour autant un film mineur dans la filmographie du réalisateur, seulement une œuvre plus personnelle et radicale dans les thèmes abordés et les partis pris de mise en scène. The dark side of Gondry, en quelque sorte.
Très poétique, je ne sais pas trop quoi dire à propos de ce film, il m'a énormément plu!Au début, je me suis demandé pourquoi je regardais ce film mais après l'avoir vu j'avais la terrible envie de le regardé une nouvelle fois. D'autant plus que j'aime beaucoup le casting et les oeuvres du réalisateur!
Après le magnifique "Eternal Sunshine of the Spotless Mind", l'histoire d'amour de "La Science des Rêves" fait un peu pâle figure, mais il y a pourtant bien quelque chose de touchant qui se dégage du film. Le talent de Gondry pour les effets spéciaux bricolés n'est pas à démontrer, puisqu'on trouve ici de nombreuses innovations visuelles et des échappées oniriques délirantes, mais le tout se fait peut-être avec trop de distance, si bien qu'il est parfois difficile de s'investir complètement dans le récit. Le couple fonctionne malgré tout très bien et c'est avec plaisir qu'on peut assister à ce jeu amoureux passant par beaucoup de candeur et de nombreux quiproquos. On peut néanmoins reprocher un humour un peu fade comparé au caractère décalé de l’œuvre.
Le côté "mignon" voire touchant du personnage principal, brillamment et honnêtement interprété par Gael Garcia Bernal, ne relève pas la relative platitude du film qui se contente d'une monde imaginaire plus que louche pour espérer toucher la sensibilité et l'esprit subtil des spectateurs. Pour ma part, ça n'a pas pris, j'ai eu l'impression de regarder une comédie modeste qui voulait se faire passer pour une film d'auteur intellectualisant la brutalité des relations amoureuses par le rêve (ou un truc incompréhensible dans le style). Peut-être manquai-je de finesse spirituelle mais en tous les cas je n'ai pas accroché, d'autant que l'aspect vieillot du film ne lui donne pas de touche "vintage", mais plutôt "démodée". Heureusement les décors oniriques en carton-pâte sont plutôt comiques.
Gondry ou la pensée sauvage de Lévi-Strauss c'est à dire une science du sensible qui opère sur du sensible tel un artisan ; ou dans ce film tel un bricoleur d'image.
Un film d'une folle inventivité, entre poésie et humour burlesque, qui pousse au paroxysme les représentations de l’imaginaire de son réalisateur, parfois même un peu trop loin, au point de s’y perdre.
Mouais, bof... Comme vidéo clip, ça aurait été très sympa mais 1h45 pour un film où y'a pas trop d'histoire, même avec Charlotte Gainsbourg que j'aime bien, c'est un tantinet longuet...