AlloCiné
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Votre avis sur La Science des rêves ?
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Film sympa avec beaucoup de découverte d'un univers a l'exploration des réves
Gondry m'impressionne, ce film est tout simplement très bon, magique et très beau. Il ne tombe pas dans le piège de l'abus de gadgets juste pour amuser les enfants, non, ici tout a un sens, ça montre la part d'inconscient du personnage, ses envies, ses rêves... Une histoire d'amour toute simple, mais en même temps compliquée, tortueuse, douloureuse. Ce que j'aime c'est qu'on essaye pas de faire un happy ending à la noix, on reste dans quelque chose d'assez juste, d'un peu tragique, mais finalement de beau. Car on ne peut réaliser tout ce qu'on veut dans la vie, mais on peut le faire dans les rêves. Le film parle de ça, sans jamais être lourd, et porté par deux acteurs formidables, ils sont juste super mignons ensemble. D'autant plus que le gars ne parle pas un mot de français, c'est rien du tout, une idée toute bête, mais ça donne du corps au truc je trouve. Et ça ne tombe jamais dans la mièvrerie ou le trop plein de bons sentiments, contrairement à Be kind rewind. Et quelle scène de fin : simple, enfantine même, mais concluant parfaitement le film.
Stéphane, de retour à Paris, dort encore dans son lit denfant. Nous aimerions nous aussi retrouver toute la saveur de nos rêves et que le héros nous communique la science qui est la sienne. Nous nous laissons littéralement transporter dans le monde de lenfance par ces images, quelles soient délicieusement naïves, comme les murs en boîtes à ufs ou les téléphones en tissu, ou dune perfection artistique totale, telle la chambre qui devient celle de Van Gogh ou bien les objets farfelus rappelant Max Ernst. Les scènes de rêve devraient durer éternellement, car elles nous ravissent, mais hélas, entre celles-ci il faut suivre vaille que vaille une non-intrigue qui ne mène nulle part. Pas de véritable scénario et cest bien dommage. On ne sattache ni au personnage de la mère incarnée par Miou-Miou, qui na aucune influence sur lhistoire, ni à Alain Chabat quon préférerait de beaucoup à contre-emploi plutôt que dans un rôle attendu dobédé sexuel débitant des vannes à deux balles. Les relations de Stéphane et Stephanie paraissent trop artificielles parce que fondées uniquement sur leur complicité dans laffection portée aux objets insolites. Quand lémotion parvient à nous effleurer grâce à Charlotte Gainsbourg, elle est fugitive. Oui, quel dommage déprouver de lennui alors que le charme aurait pu opérer sans les longueurs dun récit trop languissant, avec ces scènes de bureau longues et inutiles ! Une mention toutefois pour les policiers mélomanes tirant le meilleur parti dun piano aphone. Ils mont bien fait rire ! Le principal reproche que je ferai au film cest que la fin pourrait parfaitement être différente sans quon en devine la raison. Certes lauteur a voulu choquer (et cest réussi) quand Stéphane devient obscène face à Stéphanie, médusée. Cest le seul moment où il paraît éprouver quelque chose. Mais un film dont la fin laisse totalement indifférent peut-il séduire ? Une déception dautant plus grande que jattendais beaucoup de ce film.
Sans me convaincre totalement, La Science des Rêves m'a fait passer un très bon moment. Grâce, en premier lieu, a un casting aux petits oignons : la gouaille de Chabat, ébouriffant de beauferie, le charisme baragouinant de Gabriel Garcia Bernal, le charme discret et posé de Charlotte Gainsbourg... Gondry semble parfois se perdre dans son scénario et dans le chaos de ses idées. J'ai eu l'impression qu'il en faisait trop, à certains moments, et que l'interprétation des rêves dans le style "papier mâché" comme l'expression du tourbillon psychologique secouant le personnage principal donnaient au film un côté bricolo et hésitant. Délire expérimental, comédie romantique ? L'histoire oscille et Gondry ne semble pas se décider. Mais sa sincérité, la subtilité de son discours et la justesse des acteurs sauvent le tout et font du film un agréable moment de cinéma, sorte de songe éveillé dont on sort, finalement, assez vite.
mon dieu..tout simplement HORRIBLE je me suis ennuyée mais alooorrss je pouvais pas imaginer pire !!!je n'est pas grand chose a dire, ce film est d'un ennui mortel, la facon de tournée est pour MOCHE, bref pour moi aucune chose positive a part la presence d'Alain chabat qui a lui tout seul ne peut pas relever le niveau du film..dommage.
La science des rêves est vraiment un film original et on aime vraiment ça, mélangeant du parler français/anglais, pleins de maladresses volontaires qui nous font plaisir, bourré de trucages « maison » qui s’incorporent parfaitement aux images appliqués filmés par l’excellent Michel Gondry.
Les acteurs sont excellents dans leur rôles avec une certaine fraîcheur que l’on a dut mal a trouvé dans les films : Charlotte Gainsbourg reflète parfaitement l’image du réalisateur a travers la douceur et l’humanité, Alain Chabat parfait comme d’habitude en collègue Déjanté.
Les acteurs sont excellents dans leur rôles avec une certaine fraîcheur que l’on a dut mal a trouvé dans les films : Charlotte Gainsbourg reflète parfaitement l’image du réalisateur a travers la douceur et l’humanité, Alain Chabat parfait comme d’habitude en collègue Déjanté.
Michel Gondry ne va pas bien dans sa tête : bloqué à l'âge de 12 ans (10 ?), incapable de gérer ses relations amoureuses, familiales et sociales, il s'est réfugié depuis des années dans la création d'univers oniriques dont l'aspect bricolé et poétique ont séduit - dans ses clips - le monde entier. "La Science des Rêves" est une tentative très émouvante sinon de résoudre, tout au moins de s'expliquer - face à celle qu'il aime et ne l'aime pas - quand à cette incapacité. C'est aussi un pari sur le fait que ses obsessions génèreront à la fois une oeuvre (sinon d'Art, du moins de "travail manuel") et de l'amour. Le spectateur peut alors choisir de se laisser entraîner dans la joyeuse (ou peut-être pas tant que cela...) pagaille qui règne dans la tête de Gondry et donc sur l'écran, ou bien de rejeter ce cinéma du n'importe quoi, qui fonctionne autant à l'énergie qu'au malaise. Heureusement, Gondry est aussi un très fin directeur d'acteurs, et ce sont ces derniers qui, sur le fil, font que la vie existe au milieu du carton ondulé.
Une ode à l'imagination et au fantasme visuel par Michel Gondry, auteur de l'excellent Eternal Sunshine of the Spotless Mind : on retrouve ici son univers délicat et créatif avec, comble du plaisir, de nombreux acteurs français en forme, Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg tout particulièrement. Parfois drôle, toujours décalé et remarquable visuellement, La Science des Rêves démarre sur les chapeaux de roue mais, telle la réalité rattrapant le rêve, il devient un petit peu amer alors qu'il aurait pu exploiter jusqu'au bout sa partition lumineuse et éminemment romantique. Difficile en tout cas de juger objectivement ce film personnel qui suscite des émotions diverses : pour ma part, ce sera un verre à moitié plein tout en restant une bonne découverte.
Cest pas mal, mais si peu abouti. Un scénario, des personnages (surtout les seconds rôles) esquissés. Une fin énervante. (Que je naime pas cette philosophie de la vie !). Par contre Charlotte est adorable et pas fade comme son film précédent. Et le tout est quand même bien sympathique. Sans plus.
Excellentissime, je n'ai jamais vu un film pareil. Le concept est génialement mené, les personnages sont tendres, attachants certains cocasses. Certaines répliques sont justes totalement énormes. Enfin bref, une grande réussite, je n'en attendais pas moins et je n'ai pas du tout été déçue.
Michel Gondry revient avec ce troisième film à l'univers si décalé et poétique de ses formidables vidéo-clips et on ne s'en plaindra aucunement. Partant d'un postulat assez simple de comédie romantique, le cinéaste dresse une carte du coeur peu banale en plongeant le spectateur dans les fantasmes de deux "adulescents" qui refusent toujours de vieillir. Avec un sens de la poésie parfaitement touchant, l'auteur nous rappelle que le rêve est décidément bien plus passionnant que la vraie vie. Il n'oublie pas de revenir à son humour décalé et original grâce au personnage de beauf incarné par Alain Chabat. Charlotte Gainsbourg et G.G. Bernal forment, quant à eux, un jeune couple frais et agréable à suivre. La première vraie bonne surprise de la rentrée cinématographique.
Création, imagination, deux mots qui collent parfaitement aux films de Michel Gondry qui réussit encore ici qques prouesses techniques remarquables même s'il y a toujours ce rythme qui est assez inégal et qui plombe parfois un peu le tout. Sinon, des séquences trépidantes et des acteurs excellents, c'est quand même pas mal.
Gondry est vraiment déjanté mais que c'est bon de voir ce genre de film !! Parfois il en fait un peu de trop (d'où les 2 étoiles) mais il a une façon de rendre le film enfantin avec les rêves complétements loufoques que s'en est sympathique. En plus avec Chabat qui dit une connerie par phrase, comment ne pas aimer.
J'avais bien aimé, même adoré les précédents films de Michel Gondry mais pour celui-ci j'ai vraiment eu du mal à rester concentré. Il y a c'est vrai de bons moments, de la poésie, ça fait travailler l'imaginaire mais c'est trop souvent fouilli, vraiment limite à certains instants et cette histoire d'amour m'a finalement laissé sur ma faim. Tant pis, j'attendrai le prochain pour reprendre du plaisir à regarder le travail de Michel Gondry.
L'histoire d'un jeune graphiste monté à Paris qui confond souvent l'état éveillé et le sommeil rêvé.
Il faut bien l'avouer, j'y suis allé à reculons, "Eternal Sunshine of the spotless mind" était une telle perfection qu'il me paraissait exceptionnel, sans que l'on puisse réitérer ce type de coup d'éclat. Et le battage médiatique autour du dernier Gondry (genre on a laissé passer le premier, on va pas faire la même erreur pour le second) ne présageait rien de bon. Notamment l'insistance sur le "système" du réalisateur.
Heureusement, dès les dix premières minutes, après avoir bien rigolé d'un humour parfois trentenaire, parfois potache, j'ai dégusté sans arrière pensée un très bon film.
C'est drôle, totalement erratique, totalement invraisemblable, totalement trop. Il y a beaucoup de maîtrise dans cette caméra à l'épaule, dans cette direction d'acteurs qui semblent libres mais dont l'homogénéité dans le film montre une grande réflexion.
Evidemment, l'un des réalisateurs les plus riches de France qui joue les vieux pervers sur le tard est jouissif, Miou Miou et Garcial sont parfaits, et enfin, même si elle semble plus maigre et fatiguée que jamais, Charlotte donne une grande fragilité et forte humanité à son personnage.
Je crois que personne n'a aussi bien filmé des appartements parisiens "réels" depuis bien longtemps, tout y est, et c'est d'un réalisme fou.
Quant aux délires, ils sont suffisament saupoudrés d'un peu de logique et de magie de fin de soirée pour que rien ne soit indigeste.
C'est sûr qu'en tant qu'ancien graphiste des Arts Décos, je me sens proche d'une certaine manière et du scénario, et des péripéties. Et ce ne fut pas le cas d'un couple qui est parti à la première demi-heure. Mais je pense avec le recul qu'il s'agit d'un bon film, au message suffisament universel, surtout avec cette originalité, qui comme "Brick", réinvente d'une certaine manière le cinéma, place aux jeunes !
Le sujet est plus confus et moins prenant que son premier opus qui était extrêmement beau et triste, ici l'humour fait le lien entre des choses sans doute autobiographiques et totalement délirantes, c'est la raison de la note, bien que les deux films soient au même niveau d'inventivité, l'hommage au "vrai" Paris en plus.
Finalement, vivement le troisième Gondry !
Il faut bien l'avouer, j'y suis allé à reculons, "Eternal Sunshine of the spotless mind" était une telle perfection qu'il me paraissait exceptionnel, sans que l'on puisse réitérer ce type de coup d'éclat. Et le battage médiatique autour du dernier Gondry (genre on a laissé passer le premier, on va pas faire la même erreur pour le second) ne présageait rien de bon. Notamment l'insistance sur le "système" du réalisateur.
Heureusement, dès les dix premières minutes, après avoir bien rigolé d'un humour parfois trentenaire, parfois potache, j'ai dégusté sans arrière pensée un très bon film.
C'est drôle, totalement erratique, totalement invraisemblable, totalement trop. Il y a beaucoup de maîtrise dans cette caméra à l'épaule, dans cette direction d'acteurs qui semblent libres mais dont l'homogénéité dans le film montre une grande réflexion.
Evidemment, l'un des réalisateurs les plus riches de France qui joue les vieux pervers sur le tard est jouissif, Miou Miou et Garcial sont parfaits, et enfin, même si elle semble plus maigre et fatiguée que jamais, Charlotte donne une grande fragilité et forte humanité à son personnage.
Je crois que personne n'a aussi bien filmé des appartements parisiens "réels" depuis bien longtemps, tout y est, et c'est d'un réalisme fou.
Quant aux délires, ils sont suffisament saupoudrés d'un peu de logique et de magie de fin de soirée pour que rien ne soit indigeste.
C'est sûr qu'en tant qu'ancien graphiste des Arts Décos, je me sens proche d'une certaine manière et du scénario, et des péripéties. Et ce ne fut pas le cas d'un couple qui est parti à la première demi-heure. Mais je pense avec le recul qu'il s'agit d'un bon film, au message suffisament universel, surtout avec cette originalité, qui comme "Brick", réinvente d'une certaine manière le cinéma, place aux jeunes !
Le sujet est plus confus et moins prenant que son premier opus qui était extrêmement beau et triste, ici l'humour fait le lien entre des choses sans doute autobiographiques et totalement délirantes, c'est la raison de la note, bien que les deux films soient au même niveau d'inventivité, l'hommage au "vrai" Paris en plus.
Finalement, vivement le troisième Gondry !
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