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Axis.fr
17 abonnés
136 critiques
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Je ne peux qu'ajouter un "4 étoiles" pour exprimer tout le bonheur que j'ai eu a visionner ce film. C'est beau, c'est poétique, onirique, touchant, juste .... et je me suis laissé emporté dans son rêve, tout comme son film précédent "Eternal Sunshine ...". Bon, prévenons tout de suite que la forme peut-être assez déroutante... mais si on entre dans l'esprit du film, on le trouvera très facile à comprendre. On est à 1000 lieux de l'auteurisme dépouillé et prétencieux de certains films, pour rester dans un film frais, spontané et clair qui décris le semi-délire d'un mec amoureux mélangeant constamment la réalité et ses rêves (ou espoirs !?). Le héro est très touchant (Chabat, un peu moins) Charlotte assez fraiche.. les dialogues sont justes et clair ... même si j'ai pas trop adhéré à ces constants changements de langue (français/anglais un peu espagnol..) qui paraissent peu raccord !? Enfin, moi j'ai adoré et je le conseille fortement (mais à un public "averti" )
Ce film est véritablement un OVNI. On entre dans la tête de cet homme qui divague totalement. Sa vie se mélange entre rêve et réalité, entre une folie joyeuse et une triste réalité. Ce personnage est tiraillé par ces deux univers avec d’un côté l’un qu’il a créés et qu’il maîtrise, puis de l’autre celui qu’il subit. Une chose est sûre, on ne s’ennuie pas ! On se laisse porter par la fantaisie de Stéphane. L'esthétique utilisée est d’ailleurs assez agréable. Loin des images de synthèse habituelle, Michel Gondry a opté pour du papier mâché donnant un style particulier à ces extravagances. La psychologie du personnage est aussi bien abordée car on comprend rapidement qu’il souffre plus de ce monde parallèle plutôt qu’il n’en profite. Il se fait toujours rattraper par la réalité qui ne lui fait pas de cadeau. Ses rêves deviennent alors comme une échappatoire l’enfonçant encore plus dans son mal-être. On se demande même par moments s’il en a le contrôle ou s’il est comme malade. Au-delà d’avoir un film un peu fou, avec LA SCIENCE DES RÊVES vous aurez aussi une réflexion sur le mal-être d’un homme qui perd le contrôle. Pour conclure cette critique, il existe une version B faites de scènes non retenues aux cinémas ce qui est assez peu commun.
Vraiment le genre de film qui divise de façon tranchée. On entre où on n'entre pas dans l'univers de Michel Gondry et ce cinéma quasi expérimental mêlant prises réelles et univers imaginaires en cinéma d'animation image par image. Si l'expérimentation est intéressante, la démarche originale, créative et personnelle, si les nombreux talentueux acteurs sont à la hauteur de ce film qui cultive l'absurde et le monde délirant du rêve, Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat, Miou Miou, Emma de Caunes, ..., il faut après avoir salué la prouesse, la créativité et l'originalité, apprécier le film. Or je me suis terriblement ennuyé, j'ai trouvé les images en prise réelle sombres, ternes, pas belles et je n'ai pas trouvé non plus cet univers de carton pâte fait de bric et de broc particulièrement esthétique et beau. Bref je n'ai pas rêvé, pas aimé du tout et je ne peux que saluer la démarche créatrice qui reste pour moi totalement hermétique.
Le film change vraiment des autres films du cinéma dauteur français. Il y a de la créativité, de la poésie, de la naïveté dans cette histoire et dans la manière dont elle est racontée Même si les effets spéciaux sont fait à lancienne, on est vraiment conquis par limaginaire de Michel Gondry. Comme le personnage principale, on confond le rêve et la réalité. Dans certaines scènes dailleurs, on ne sait pas si il dort ou si il est éveillé. Sinon jai beaucoup aimé le jeu dacteur en anglais de Chalotte Gainsbourg et de Gael Garcia Bernal . Lhumour dAlain Chabat rend le film encore plus décalé, déjanté. Jai passé un agréable moment de cinéma !
Brouillon, peu clair, on a surtou l'impression que Gondry n'apporte rien de nouveau à son univers (la conclusion est totalement vaine) mais se laisse juste aller à un délire. La Science des Rêves est un voyage très amusant mais qui sonne particulièrement creux par moments. Dommage, Chabat est extraordinaire...
Hyper original. Michel Gondry a son style à lui et ça le fait. On fusionne complètement avec le personnage au point de ne plus distinguer le rêve de la réalité.
M.Gondry nous révèle ici son potentiel créatif, avec ce film original porté par le duo Gael García Bernal, Charlotte Gainsbourg, qui marche plutôt bien. Une histoire romantique qui vous touchera à condition de vous y ouvrir suffisamment.
Une fois n’est pas coutume Michel Gondry pose sa caméra sur les trottoirs parisiens. Il n’a pas quitté sa grosse pomme d’amour les mains vides ; il ramène dans sa besace un sens aigu du surréalisme simple et de la débrouille sympathique. Ainsi l’amourette de quartier, genre typiquement froggy s’il en est, se retrouve projetée dans une série d’animations faites de bric et de broc, merveilleux bricolage où les songes se dirigent et les doudous prennent vie. D’un style vieux comme l’histoire, le versaillais tire une idylle au-delà des genres, simple, drôle et touchante, où les acteurs sont tous attachants à leurs manières, forçant le trait juste assez pour amorcer nos sourires. L’imagination du héros résonne comme une mise en abyme de la réalisation pleine d’idées, comme une redéfinition de l’onirisme, arty, moderne, élégante, actuelle. Comme la mise à jour des clips expérimentaux qui l’ont lancé. Un ton en dessous du superbe Eternal sunshine, mais encore assez lumineux pour raviver l’enfant qui dort. Faites de beaux rêves.
Je ne peux pas dire que c'est un mauvais film, les acteurs étant convaincants et les animations amusantes. Le problème, c'est que c'est vraiment trop spécial pour qu'on adhère franchement, et c'est, à certains moments, ennuyeux. Seul point positif,une imagination débridée rendant l'auteur sympathique, mais c'est un peu court...
La conception d’ovnis excentriques et délirants est une coutume chez Michel Gondry. Avec l’autobiographique La science des rêves, le cinéaste français jusqu’alors expatrié à Hollywood confirme sa marque de fabrique, sans enfoncer le clou pour autant. Cette troisième réalisation est bien moins ambitieuse que 'Humane nature' et 'Eternal sunshine of the spotless mind' dans l’étude des personnages et de la société qui les entoure. L’histoire est d’ailleurs des plus prosaïques : un jeune homme débordant d’une créativité puisée dans ses rêves s’installe chez sa mère et s’éprend de sa voisine nature et célibataire (adorable couple Gael Garcia Bernal – Charlotte Gainsbourg). Outre l’originalité évidente de l’exploration et l’interprétation de l’imaginaire, l’autre intérêt de cette œuvre décalée réside dans la justesse impertinente de ses dialogues. Certaines répliques peut-être déjà cultes sont aussi savoureuses que jouissives. Le cinglant Alain Chabat en est souvent à l’origine. Extraits. Chabat chambrant Bernal : "elle te plaît Martine ? Martine… du boulot ?! Non, Martin Scorsese !" Sacha Bourdo insulté par Chabat : "ça commence à bien faire. Se faire traiter de pédé passe encore, mais de gouine, c’est inacceptable !" Bernal complimentant Gainsbourg : "j’aime tes seins. Ils sont gentils et sans prétention. Ça me ferait très plaisir un jour que tu me les montres." Rien que pour de telles perles, La science des rêves mérite le détour.
Un excellent film de Michel Gondry. L'inventivité de ce réalisateur me surprend toujours. Charlotte Gainsbourg et l'acteur portugais Gaël Garcia Bernal ont de très bons rôles.
Après le magnifique "Eternal Sunshine of the Spotless Mind", l'histoire d'amour de "La Science des Rêves" fait un peu pâle figure, mais il y a pourtant bien quelque chose de touchant qui se dégage du film. Le talent de Gondry pour les effets spéciaux bricolés n'est pas à démontrer, puisqu'on trouve ici de nombreuses innovations visuelles et des échappées oniriques délirantes, mais le tout se fait peut-être avec trop de distance, si bien qu'il est parfois difficile de s'investir complètement dans le récit. Le couple fonctionne malgré tout très bien et c'est avec plaisir qu'on peut assister à ce jeu amoureux passant par beaucoup de candeur et de nombreux quiproquos. On peut néanmoins reprocher un humour un peu fade comparé au caractère décalé de l’œuvre.
le macgyver du cinéma a encore frappé avec une réalisation toujours aussi déroutante mené par un casting de choix. un film axé principalement sur le rêve et l'évasion dans un monde choisi et forcément meilleur. gael garcia bernal est impeccable, alain chabat toujours aussi expressif apporte sa joie de vivre et sa bonne humeur. pourles fans de Gondry c'est une réussite de plus mais ce que je repprocherai au film c'est qu'il nous semble pas assez conventionnel, il a trop d'imagination pour vraimment l'apprécié à juste titre. cela n'empêche pas qu'on ait envie de le voir.
Le film est toujours inventif, parfois drôle, porté par des acteurs qui ont du charme mais je suis malgré tout resté en dehors du film, ne parvenant jamais à m'attacher vraiment aux personnages ou à me laisser emporter par les images. La volonté systématique de Gondry de faire dans le décalé et le bricolage finit par donner à la Science des rêves un côté assez artificiel dans sa démarche.