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    La Science des rêves
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    Ashitaka3
    Ashitaka3

    107 abonnés 1 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2017
    Il est dommage de voir autant de talents artistiques et d'aussi bonnes idées regroupées en un seul film. Michel Gondry sait y faire pour apporter du nouveau souffle dans le cinéma, c'est d'une évidence! Mais l'histoire n'est vraiment pas époustouflante. On s'ennuie presque autant que le personnage principal. Les péripéties ne sont pas toutes intéressantes et le rythme est déséquilibré. Les musiques manquent d'originalité et l'aspect sonore aurait pu être joué à fond dans le délire mais c'est survolé d'assez loin comme on regarderait un rêve dans une boule à neige sans pouvoir l'atteindre un seul moment. Quel dommage!
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2015
    Michel Gondry démontre sa maestria de mise en scène avec cette fable poétique mêlant animation en stop motion et réalisation plus classique. C'est plein d'inventivité et de charme même si ça reste un peu déstabilisant en étant constamment dans un flou artistique à la limite de la maitrise.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mars 2023
    Film étrange ou les rêves se confondent sans cesse avec la réalité de ce jeune homme en amour de sa charlotte Gainsbourg de voisine. C'est du Gondry à l'extrême fait de bidules et de bric à brac en tout genre. Parfois pleins de poésie mais souvent bancal. L'impression de voir un grand film un peu raté...
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2013
    Le charme du casting, composé de Gael García Bernal, Charlotte Gainsbourg et Alain Chabat, n’est rien face à la folle beauté que Michel Gondry s’amuse à donner à ses excentricités visuelles. N’ayant peur une seule seconde de revenir, après le succès hollywoodien d’Eternal Sunshine of the spotless mind où était déjà grattée la limite entre rêve et réalité, à un cinéma plus modeste, dans son fond comme dans sa forme, l’ingénieux réalisateur use sans vergogne de tout un abattage d’effets spéciaux bricolés sans fioritures, qui deviendront par la suite sa marque de fabrique des deux côtés de l’Atlantique, pour donner vie à une histoire d’amour finalement plus drôle que passionnée. A force de nous faire constamment douter de la réalité des images que l’on y voit cette expérience onirique délirante passe en effet à côté du romantisme lyrique qu’il aurait pu donner à la relation entre ses deux jeunes protagonistes. Chaque scène offre une idée ou une image particulièrement novatrice, preuve indéniable de la créativité sans borne de son auteur qui aime à se créer son propre univers graphique pour mieux nous en faire profiter.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2019
    Gael García Bernal alias Stéphane, s’ennuie. Il était venu à Paris pour travailler dans une entreprise de calendriers, mais s’évade devant ses caméras en carton en s’inventant une émission de télévision. Sa vie va prendre un tournant lorsqu’il tombera amoureux de sa voisine, Charlotte Gainsbourg alias Stéphanie. Mais celle-ci le repousse face à son extravagance. Le rêveur va devoir redoubler d’effort pour séduire la belle. Film très fantaisiste, La Science des Rêves nous plonge dans l’œuvre personnelle du combat de l’amour. Si, en soit l’histoire est toute simple, Michel Gondry l’aborde avec une telle fraîcheur que celle-ci ne peut être que merveilleuse. C’est d’ailleurs la première fois que le cinéaste est aux commandes de l’écriture. Les dialogues sont travaillés, les acteurs brillamment dirigés et la mise en scène joliment enfantine.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Yetcha
    Yetcha

    881 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2008
    Heu....Il a fumé la moquette ou quoi??? C'est totalement barré, rafraichissant et vraiment spécial. Moi personnelement je n'ai pas adoré mais je ne peux pas dire que c'est nul. On vit à la fois dans le cerveau, les rêves et cauchemars d'un homme, tout autant que dans sa vie réelle. Bizarre mais bien à l'image de ce réalisateur plutôt hors normes!
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2011
    Un film completement décalé avec une histoire, non pas touchante mais étrange. Beau casting avec un duo Bernal-Gainsbourg mignon et complémentaire. Il faut dire que le scénario est un peu tiré par les cheveux mais lorsque l'on sait que c'est Michel Gondry, on ne peut s'attendre qu'à cela comme dans "Eternal Sunshine of the Spotless Mind". Néanmoins, nous avons le drôle à des séquences insolites qu'il est extrêmement rares de voir sur nos écrans de nos jours, ça fait pliaisir. Après, j'ai trouvé que par moment, on s'égarait et on n'allait ... nulle part. Je trouve que le personnage principal fait trop gamin et j'ai trouvé débile de le faire parler avec un accent espagnol, on aurait peut-être du choisir un acteur français, tout simplement. La bande originale est sympa et on ne perd pas notre temps mais pour moi, il manque pas mal de choses pour en faire un vrai coup de cœur. 13/20.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Michel Gondry est un cinéaste que j'apprécie pour son inventivité et sa poésie. Le titre et l'affiche de ce film me laissez espérer quelque chose de cet ordre là. Mais cette fois-ci la sauce ne prend pas. Son cinéma ressemble plus à du bric à brac en bordel, un inventaire de fausses bonnes idées, où Michel Gondry, tente de masquer un scénario poussif à travers quelques bricolages.
    Mais le constat est sans appel, à part se faire plaisir en s'amusant avec ses petites trouvailles, Michel Gondry en oublie tout le reste de son film. Dommage.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Il est très difficile d'entrée dans la tête de ces rêveurs, aussi bien dans celle du personnage principal que celle du réalisateur Michel Gondry. Et pour cause, le réalisateur français s'est emparé d'une banale histoire d'amour et l'a transformée en une sorte de trip en carton de pâte que seul un enfant pourrait imaginer (et encore!). Pour les personnes qui ne sont pas habituées à ce genre de cinéma (comme moi), il est difficile d'y trouver son bonheur. Il faut que l'on reconnaisse la qualité du casting, de la mise en scène et des effets spéciaux simplistes mais qui offrent au film un certain charme. Mais difficile d'apprécier pleinement ce film.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Quand une bande-annonce est excellente, ce qui est le cas pour "La Sciences des Rêves", il est rare que le film tienne ses promesses. Fort heureusement, Michel Gondry a fait mentir cette loi : la poésie, l'humour, les dialogues percutants qu'on décelait dans la B.-A. sont bien là, et résistent à l'étirement d'un long métrage. Dès le début, on voit Stéphane dans le studio de sa "Stéphane Télé", étape intermédiaire entre le rêve et la réalité, sorte de réduit couvert de boites d'oeufs avec des caméras en carton, et un pan de fond bleu qui permet son incrustation dans le décor de son choix. Il nous explique quels sont les ingrédients nécessaires au rêve : le vécu de la journée, des souvenirs, des bribes de chanson, des évocations de l'enfance, des personnes proches...

    On se dit que l'on va naviguer entre le monde des rêves et celui de la réalité, et que des codes visuels nous permettront de savoir où nous nous trouvons, avec le studio comme lieu de passage. Mais assez vite, on se rend compte que ça ne sera pas si simple. Déjà, la vie réelle est presque toujours filmée au grand angle, avec des lignes de fuites qui s'incurvent, légère atténuation de la vision qu'ont Zoe et Stéphanie quand elles observent leur étrange voisin de palier par le judas. Ensuite, Stéphane invente des machines dignes du Supercolor Tryphonar du Pr Tournesol : une pour faire des voyages dans le temps d’une seconde, une autre pour décrypter durant le sommeil les R.E.M., mouvements oculaires rapides. Quand elles sont en marche, nous savons encore moins où nous sommes.

    Enfin, par moments, en pleine réalité, un personnage va se mettre à parler à l’envers, traduit par des sous-titres eux-mêmes à l’envers, à tel point que Stéphane a besoin de pincer Guy pour se convaincre qu’ils sont dans le monde réel ; et quand il se réveille d’un rêve où il s’enfonçait dans la neige, Stéphane découvre que son lit a rétréci et que ses pieds sont dans le freezer ! Tant et si bien qu’à l’instar du héros, le spectateur se sent devenir progressivement schizométrique… Les séquences oniriques sont filmées «à l’ancienne», avec des effets Méliès et des animations image par image plus proches des films tchèques de Jiri Trnka ou soviétiques de Garri Bardine que des effets numériques de «Matrix» (pourtant inspirés de la technique de centaines d’appareils photos synchronisés inventée par Gondry dans une pub pour Smirnoff). Loin d’envahir artificiellement le film et de le «clipiser», ils s’inscrivent toujours dans l’histoire et n’en constitue qu’une petite partie, l’essentiel du film reposant sur le jeu des acteurs.

    Et justement, les acteurs sont tous formidables : Gael Garcia Bernal, attendrissant et magnétique, Charlotte Gainsbourg, aérienne et fragile, Alain Chabat, adorablement insupportable quand il pouffe comme un gosse attardé dans le dos de Stéphane alors que celui-ci montre à leur patron son calendrier de désastrologie. Car on est bien dans le monde de l’enfance, du refus de grandir : Stéphane et Stéphanie construisent des maquettes et des maisons de poupées devant la caméra comme Michel Gondry le fait derrière ; et jusqu’à la cruauté de Stéphane dans la scène finale qui n’est rien d’autre que celle des enfants malheureux.

    Alain Chabat a expliqué, en parlant de l’intrigue : «C’est très fluide quand Michel Gondry te le raconte, un peu compliqué à lire, parfois complètement perdu quand tu tournes, et le résultat, je le trouve simplissime.» C’est vrai que la complexité et la virtuosité entraînent le spectateur sans jamais le perdre, lui donnant juste l’impression d’écrire l’histoire avec lui.


    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    69 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    Gondry, véritable prodige du cinéma signe un film à la fois génial et terriblement prétentieux. En effet,on sent une intention factice, une volonté de faire original mais sans sincérité, une certaine autosuffisance poétique. Le cinéaste semble se regarder le nombril en essayant de trouver une idée à la seconde, mais ces idées servent rarement le film et sont souvent vaines. Malgré tout, l'émotion l'emporte parfois au milieu d'un torrent d'idées snobinardes. Là où on déplorait une certaine arnaque intellectuelle, on ne peut que saluer le talent de mise en scène et quelques pépites poétiques délicieuses. C'est d'ailleurs Gael Garcia Bernal qui tire le réalisateur de ce mauvais pas grâce à une interprétation exemplaire de naturel, touchante et véritablement habitée.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2024
    Stéphane, jeune franco-mexicain, revient à Paris à la mort de son père, occuper le logement de son enfance. Sur le même palier emménage Stéphanie dont on verra qu'elle partage avec son voisin une même propension à la rêverie.
    Les rêves de Stéphane, eux, se télescopent à la vie réelle, entrainant -davantage pour lui que pour le spectateur- une certaine confusion.
    Depuis ses deux films américains, on connait le goût de Michel Gondry pour les sujets fusionnant le réel et l'irréel. Le cinéaste fait cohabiter ici un onirisme candide, dont la fantaisie provient souvent moins des effets spéciaux que des apparitions loufoques de l'entourage de Stéphane, et l'esprit de la comédie sentimentale, d'autant plus attachante que la gaucherie et la timidité du héros ne sont pas faites pour l'aider à concrétiser sa relation avec Stéphanie.
    Gondry, tout au long du film, loue l'imagination au pouvoir tout en soulignant les difficultés de son personnage lunaire à aborder et à gérer les réalités, les choses de la vie. Comédie sympathique, mais sur la forme comme sur le fond, pas aussi inventive et surprenante que cela.
    Akamaru
    Akamaru

    3 098 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2012
    Un OFNI dont seul Michel Gondry pouvait avoir le secret.Un maquettiste trompe son ennui dans l'imagination de rêves toujours plus fous et élaborés,jusqu'à ce qu'il tombe fou amoureux de sa voisine,et que la réalité lui échappe.Gaël Garcia Bernal et Charlotte Gainsbourg constituent un couple étrangement assortis.Et Gondry laisse libre cours à sa poésie visuelle,encore plus foutraque et bricolée que d'habitude.Son délire semble être d'un enfant capricieux qui ne veut pas grandir."La science des rêves"(2005)est en conséquence un film qui touche beaucoup moins que les autres films plus oniriques de Gondry.
    Henrico
    Henrico

    165 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Il y a mille et une façons de représenter la schizophrénie au cinéma. Par un polar fort et musclé comme « Fight-Club », par un poignant drame glauque comme « Spider », ou par cette comédie loufoque, romantique, satirique, poétique, bref magnifique. Gondry ici nous fait encore éclater la fertilité débridée de son imaginaire ainsi que l’onirisme de sa tendresse. Mais attention qu’on ne s’y trompe pas ! Le bougre sait où il va, et sait ce qu’il fait ! Et ce, avec la minutie de l’orfèvre. Même dans le comique de situation désopilant, même dans les répliques extrêmement savoureuses, l’aspect dangereux inquiétant, destructeur de la maladie n’est quitté des yeux. Tous les amateurs ou professionnels en cinéma, en arts plastiques, en composition de musiques de film ou de chanson en mal d’inspiration sont priés d’aller voir ce film illico, sous peine de ne jamais s’en remettre, une fois sorti des écrans.
    Carne
    Carne

    79 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2007
    Faisant preuve d’une créativité rare dans le milieu du cinéma (notamment d’un point de vue visuel où il excelle extraordinairement, que ce soit grâce à la caméra portée ou aux effets spéciaux fortement originaux) et sachant nous conter la plus belle des histoires d’amour avec une touche d’humour et d’émotions, Michel Gondry confirme après Eternal Sunshine Of The Spotless Mind qu’il est l’un des réalisateurs les plus intéressants de ces dernières années.
    Porté par des acteurs magnifiques tels que Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat, Emma De Caunes, Miou-Miou et le complètement halluciné Gael Garcia Bernal sur qui repose une grosse partie du métrage, La Science Des Rêves est une expérience unique et foncièrement prenante, pour ne pas dire inoubliable.
    Un rêve sur pellicule qui nous donne qu’une envie : rêver !
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