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Starwealther
74 abonnés
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4,0
Publiée le 15 octobre 2007
Après le très bon « Eternal sunshine of the spotless mind », Michel Gondry poursuit sa lancée dans le paranormal avec « La science des rêves » avec entre autres Charlotte Gainsbourg et Alain Chabat dans les acteurs les plus connus. Ce film est un véritable bouillonnement d’idées et de situations où un couple apparemment amoureux ne se comprend pas. Le mexicain devra tout faire pour arriver à satisfaire sa voisine qu’il trouve géniale. Mais la difficulté pour Stéphane est qu’il confond totalement rêve et réalité ce qui va lui jouer des tours et parfois le laisser dans des situations un peu embarrassantes. Un vrai film de poète, tout est léger et sans véritable rationalité, c’est juste doux et beau. La confusion est justement le charme du film, on est complètement entraîné dans la pensée du jeune Bernal totalement déluré, son cerveau fourmille d’idées et de pensées complètement farfelues. Les choses dont on rêve mais aussi les cauchemars. En tout cas, j’espère que personne ne souffre du syndrome de confusion entre rêve et réalité, je pense que ça peut très vite être une source de gros problèmes dans la vie de tous les jours.^^
Le seul film de M. Gondry que j'ai apprécié jusqu'à présent... Il faut dire que j'en veux à ce réalisateur depuis "Eternal sunshine of the spotless mind" ... Que j'attendais avec impatience et qui, pour moi, est complètement raté - triste sort pour le scénario de C. Kaufman ! Revenons à "La science des rêves" qui a droit à un premier rôle de qualité : Gael García Bernal. Et n'est pas en reste avec la suite du casting... Il faut aussi dire que ce genre de film peut nous toucher d'avantage dans l'identification personnel et ici, pour ma part, la sauce a prit...
Malgré une idée scénaristique et un début prometteur, le film ne tient pas ses promesses et finit par lasser. Stéphane est venu à Paris car sa mère lui a trouvé du travail dans une fabrique de calendrier. Mais ce boulot n'est pas ce qu'il espérait. Heureusement pour lui, Stéphane est un grand rêveur au sens littéral du terme. La nuit, il s'échappe dans son subconscient farfelu. Mais un jour, il va rencontrer sa voisine Stéphanie... La réalisation de Michel Gondry n'est guère appréciable: une mise en scène plate, des prises de vue sans grande originalité, un cadrage simple et des tressautements de caméra gênants. Le scénario, comme dit précédemment, commence plutôt bien et les séquences des rêves sont très originales. Mais très rapidement, la magie ne prend plus et les longueurs s'accumulent, les personnages perdent leur charisme et le tout devient énervant, voire prétentieux. Les personnages sont donc attachants au début mais on se rend compte qu'en fait ils sont assez creux au fur et à mesure. Les acteurs ne sont pas géniaux, ils ont de bons moments mais qui sont assez rares. Seul Chabat tient bon jusqu’à la fin. Les dialogues ne sont pas extra. La photographie n'est pas bonne: la lumière est moche et sans vie et les couleurs faibles et ternes. Le montage n'est pas passionnant, il se révèle même assez faible. L'utilisation de l'image par image dans les scènes des rêves a quelque chose de touchant mais finit par être énervante. Les costumes sont sympas, les décors imaginatifs mais la bande son pas géniale. La Science des rêves part avec une bonne idée mais finalement n'aboutit pas à grand-chose.
Pas du tout accroché... Ni a l'atmosphère que tente de bâtir Gondry ni - paradoxalement - par le jeu des acteurs. L'inventivité des décors ne séduits pas et on se demande si il y en a vraiment pour le scénario.On a l'étrange sensation de s'être fait avoir par un film qui au final à l'air davantage prétentieux qu'original.
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1,5
Publiée le 11 octobre 2020
Là où La Science des rêves a commencé à perdre de son effet pour moi c'est lorsque la frustration a commencé à remplacer la sympathie pour la situation difficile et le personnage de Stéphane Miroux. Certaines de ses actions et déclarations semblaient indicatives d'un individu profondément déséquilibré et mentalement à la limite de l'effrayant. En fait il harcelait émotionnellement l'objet de son affection avec un comportement qui devenait manifestement offensant. À cause de cela il est difficile de voir comment il pourrait gagner l'affection de Charlotte Gainsbourg et encore moins celle de quelqu'un d'autre. Il semble maniaco-dépressif et a besoin d'une aide psychiatrique et si le film s'était terminé avec lui assis dans le coin d'une cellule capitonnée ayant complètement reculé dans son état de rêve préféré à plein temps cela aurait pu être tout à fait approprié. Ce que le film fait à la place c'est vous laisser la possibilité bien que mince que Stéphanie soit attirée par sa fragilité permettant ainsi à Stéphane d'atteindre son objectif déclaré aussi désordonné qu'il soit et malgré son dysfonctionnement social évident. Pour moi c'était un film et irréaliste. Et ma réaction a été un agacement et une frustration...
Michel Gondry est fasciné par le monde de l’enfance et de l’adolescence et il le montre clairement dans ses deux derniers films (je n’ai pas vu les deux premiers). Son héros venu de son Mexique natal à Paris suite à la mort de son père se retrouve propulsé dans une agence improbable qui édite des calendriers pour entreprises. Il côtoie dans son immeuble deux jeunes femmes en quête d’elles-mêmes. Le problème est que le garçon qui refuse de voir la vie telle qu’elle est se réfugie dans les rêves depuis sa plus tendre enfance, à tel point que les deux mondes s’entrechoquent en permanence ce qui déroute son entourage. Sa jeune voisine un peu rêveuse elle aussi l’accompagne dans ses délires éveillés. Comme pour Fellini il ne faut pas chercher avec Gondry une narration construite qui vous emmène d’un début à une fin. Il faut se laisser aller au voyage et voir si ça le fait. Pour ma part j’accroche à la petite musique de Gondry qui s’avère être un poète de l’image (du sans doute à sa longue pratique de la réalisation de clips). A la fin quand les deux amoureux s’en vont ensemble sur le poney géant ils m’ont rappelé Miou-Miou et Dewaere sur leur tapis volant dans « F comme Fairbanks ». Ils sont rares les réalisateurs qui parviennent à vous maintenir plus d’une heure devant une composition sans réelle continuité, Fellini, Gillian, Kusturica et maintenant Gondry. La direction d’acteurs est à la hauteur des ambitions de l’auteur qui doit effectuer un casting parfait pour retranscrire sur pellicule son univers si particulier. Bravo !
Mouais... Je dois avouer que j'attendais beaucoup mieux de ce film. Pas que les acteurs ne soient pas convaincants, au contraire. La réalisation est bonne, les effets en stop-motion caractéristiques de Gondry sont bluffants, mais c'est trop flou. Autant Eternal Sunshine était un chef d'oeuvre dans le genre "scénario et situations floues", autant je trouve qu'ici, ces effets deservent totalement le film. Le film est long, très long, et assez peu passionnant. Je suis déçu.
Michel Gondry nous transporte dans son monde riche et féérique. Un film magnifique, un ravissement pour les yeux, du vrai cinéma graphique et sonore qui nous change un peu les idées. Ca fait du bien de voir Gondry délivrer complétement l'univers de ses clips extraordinaires, de laisser libre cours à son imagination tout en développant le nôtre.
Un seul mot: Merveilleux.Charlotte Gainsbourg et Gael Garcia Bernal forment un excellent couple, Alain Chabat, Miou-Miou... viennent ajouter une touche incroyable à ça. Un des meilleurs films de l'année! Comme quoi Michel Gondry n'est pas en panne d'imaginaire. Bravo!
Bien trop conceptuel pour moi ! Je n'ai rien compris, et je me suis ennuyée à mort devant autant de n'importe quoi. Mais que font des acteurs aussi bons que Charlotte Gainsbourg et Alain Chabat dans un tel navet ? Vraiment décevant de la part de Michel Gondry qui a pourtant tant de talent !
Michel Gondry étonne toujours un peu plus. Là, ce sont les accessoires utilisés pour évoquer la vie de Stephane, qui ne rève plus qu'il ne vit en réalité. Tout est nouveau. C'est frais, c'est joli et c'est nouveau au cinéma. Bien sûr, les 3 acteurs principaux sont superbes mais on ne croit pas toujours à leurs troubles. Ensuite, l'interêt de l'histoire tombe assez vite, et on fini par se demander si ce film aurait eu autant d'écho médiatique s'il n'avait pas été accompagné d'une si belle distribution? On dirait un film d'animation, certe original et bien vendu, mais sans réelles émotions, ni enjeux. J'avoue avoir été surpris par la fin, j'ai pu tenir jusque là!
Film on ne peut plus original, je dirais bien mais très sympathique par la petite histoire d'amour qui s'y est créée. Le rêve est ici perçu de façon décalée et assez personnelle finalement. Gael et Charlotte sont naturels et simplement beaux. Alain Chabat et ses acolytes du bureau ajoutent une note d'humour encore plus décalée, barbant à quelques reprises cependant. Amateurs de Michel Gondry, on y reconnait bien son style!
Malgré un duo d'acteurs principaux touchants et attachants, la présence d'Alain Chabat épatant dans un second rôle, des fous rires, des vraies trouvailles visuelles de Michel Gondry, il est dommage que La Science des Rêves ne tienne pas toutes ses promesses. Petit à petit, le réalisateur en fait trop dans la juxtaposition et la répétition de ses bricolages, et n'arrive pas à masquer le manque de construction de son scénario : le film s'essoufle et se met à tourner complètement à vide dans sa dernière partie. Faute d'avoir assez travaillé l'écriture de son film (on sent nettement l'absence de son co-auteur habituel Charlie Kaufman).
Je mets une étoile pour dire qu'il y a quand même du travail sur ce film, cependant je suis assez déçu. Ca ne doit pas être mon genre... Non, vraiment, je n'ai pas détesté (Je ne peux pas dire ça) mais je n'ai pas vraiment aimé. Il faut y réfléchir à deux fois avant d'être tenté d'acheter une place. Heureusement que j'ai mon pass illimité Gaumont, sinon j'aurai été un peu plus dégoûté d'avoir payé pour ça.