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bobmorane63
188 abonnés
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5,0
Publiée le 25 juillet 2010
Plus qu'un Western, on peux appeler cela un chef d'oeuvre de la part du metteur en scène Robert Aldrich !!!! Tout commence par une chasse à l'homme à la piste entre un homme de loi et un bandit qui les amènent dans le désert du Mexique chez une femme et des gringos. Le trio principal sous tensions et passions amoureuses emmenant un troupeaux juqu'à telle destination, on se dit que finalement les deux hommes opposés vont se familiariser et la question précis de la femme sur lequel elle va choisir, genre mélo, mais une révélation innatendue dans la dernière partie du film devient tout d'un coup intensif et dramatique contre toute attente. Le film de Robert Aldrich, comme "Vera Cruz" réalisé précedemment, déjoue le spectateur de façon remarquable. Kirk Douglas livre la une brillante interprétation tout comme Rock Hudson et Dorothy Malone. Une bonne et belle surprise à visionner d'urgence.
Un western qui se remarque à cause d’un scénario insuffisamment travaillé mais dont on sent bien la présence dans les détails. Les personnages sont tourmentés comme dans les tragédies grecques et leurs comportement virent carrément au pur mélodrame dans les vingts dernières minutes ce qui laisse une certaine amertume aux spectateurs. Les deux femmes sont en décalage, l’une est trop jeune et veut se vieillir et l’autre est trop vieille et veut rattraper le temps perdu en recherchant un amour qu’elle n’a pas vécu. Les deux hommes sont plus simples,ils ne se posent pas de questions, O’Malley trouvera même rapidement une solution lorsque le ciel lui tombera sur la tête. L'intérêt majeur de ce film demeure son ambiance assez unique. Les couleurs, la poussière, les vaches, les mexicains et leur musique, tout cela nous dépayse au plus haut point. S’y ajoute un duo improbable, Douglas et Hutson n’arrivant pas à nous convaincre qu'ils croient en leurs personnages et Malone par dessus qui traîne son éternel mal de vivre au cinéma; cela donne un western étrange. Le final qu'il me parait nécessaire de dissocier du reste est mal venu, il débute sur la robe jaune à propos de laquelle laquelle Belle nous avait menti La mise en scène utilisée alors avec une caméra qui grimpe au ciel est du mauvais Aldrich et gâche les très belles séquences passées. Le contenu du sac en papier est devinable certes mais qu'est ce que cela vient faire dans un western ? Quand au dernier moment qui va jusqu’à nous montrer qu’ O’Malley vérifie son deringer trop, c’est trop, un réalisateur de qualité se doit d’une certaine retenue.
Peu d'action, peu de duel, El Perdido se centre sur l'aventure, cependant quand les scènes d'action s'imposent c'est parti pour nous en donner de bien appréciable comme une poursuite sous une tempête de sable. Le tout agrémenter d'un excellent Kirk Douglas, puis Rock Hudson pour un beau final qu'on attendait avec impatience.
O'Malley, coupable de meurtre et poursuivi par le sheriff Stribling, rend visite à une femme (Belle) qu'il a connu il y à longtemps. Celle-ci est mariée et à une fille. L'époux de Belle, John Breckenridge, cherche des hommes pour conduire son troupeau au Texas et O'Malley accepte la proposition contre 1/5 du troupeau. En route, ils sont rejoint par le shériff qui décide de les accompagner. En chemin, O'Malley tombe amoureux de la fille de Belle, âgée de 16 ans, avec laquelle il noue une idylle avant d'apprendre qu'il en est le père. Se sentant coupable... Magnifique western avec un bon scénario et des acteurs au top. Un classique.
Réalisé au début des années 60 par le metteur en scène Robert Aldrich, El Perdido est un western de très bonne tenue. La mise en scène du réalisateur de Vera Cruz est agréable à visionner et l'histoire propose des bons moments, notamment la séquence ou Carol Lynley apparait avec la robe de sa mère, ou encore la scène de la tempête de sables. De plus, le casting qui est composé de Kirk Douglas, Rock Hudson, Dorothy Malone ou encore de Joseph Cotten est excellente, la photographie de Ernest Laszlo est magnifique et rend l'oeuvre très shakespearienne et la musique de Ernest Gold particulièrement agréable à écouter. Il s'agit donc d'un long métrage de très bonne tenue et qui se regarde avec plaisir du début jusqu'a une fin qui devrait en émouvoir plus d'un.
Un des plus beaux et intense western que j'ai pu voir et qui renouvelle le genre; on à tout dit sur ce film, je vous conseille tout simplement de le voir et de le revoir...
Bon western « crépusculaire », comme le précise le titre original (oublions le titre français qui est stupide). Kirk Douglas est fidèle à lui-même dans la recherche d’un personnage aux multiples facettes, même si son talent d’acteur n’est pas à la hauteur de ses prétentions. À ses côtés, Rock Hudson est sans surprise et Dorothy Malone infiniment belle… Hélas, Robert Aldrich, mieux inspiré en d’autres occasions, livre une mise en scène trop académique sur un scénario intéressant de Dalton Trumbo, plus connu pour avoir figuré sur une liste un peu trop fameuse… Au total, un film à demi réussi mais qui offre quand même un bon spectacle… Quant à son « traitement du thème de l’inceste », mentionné positivement par d’autres, disons qu’il est plus hollywoodien que freudien !
Je suis très partagé à propos de ce western car dans un premier abord on sent que sur le papier le film devait être formidable car les éclairs de poésie et le soin apporté pour complexifier les personnages très coutumiers du style du brillant scénariste qu'était Dalton Trumbo sont très présents dans le film. Mais la réalisation n'arrive pas à transcender avec tout ceci une histoire qui conte au fond un simple convoi de bétail. En gros si Dalton Trumbo se montre totalement à la hauteur ce n'est pas le cas de Robert Aldrich qui apparaît ici vraiment en petite forme, ce qui était peut-être du au conflit permanent entre le cinéaste et le producteur du film Kirk Douglas, et qui n'arrive pas à du souffle à l'ensemble le rythme étant languissant. Au niveau de la distribution, Kirk Douglas est particulièrement brillant dans le rôle principal, à ce point brillant qu'il écrase hélàs tous ses partenaires en particulier Rock Hudson qui n'a jamais paru aussi fade qu'ici. Quelques belles scènes viennent heureusement contraster l'aspect mitigé que j'ai sur ce film mais le film se termine tout de même sur une légère déception car il aurait pû être un très grand western, dommage.
C'est vrai que l'on pouvait en attendre un peu plus de ce "El Perdido". Intrigue principale classique au possible, inspiration d'Aldrich relativement loin de ses sommets : le chef d'oeuvre que l'on était en droit d'attendre n'est donc pas là. Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant car l'oeuvre est loin d'être sans intérêt pour autant. D'abord parce qu'il est peut-être le seul de l'Histoire du genre à évoquer la question de l'inceste (et plutôt habilement qui plus est), mais aussi par le personnage de O'Malley, ambigu à souhait et qui du début jusqu'à la fin présente un réel enjeu pour le spectateur, ne sachant s'il faut l'aimer ou le détester. Et quand celui-ci est qui plus est interprété par un Kirk Douglas une nouvelle fois au sommet, vous comprenez tout de suite beaucoup mieux pourquoi le film vaut le détour ne serait-ce que pour cela. A noter également une belle prestation de Dorothy Malone tandis que celle de Rock Hudson peut apparaître elle légèrement fade... Bref, à défaut d'être le grand moment de cinéma attendu, "El Perdido" n'en demeure pas moins une oeuvre parfois intense et globalement prenante : un assez bon cru, en somme.
Réalisé en 1969 par Robert Aldrich, "The Last Sunset" n'a pas été une partie de plaisir. Effectivement, après le succès de Spartacus, la compagnie de production de Kirk Douglas a perdu beaucoup d'argent malgré le formidable succès de ce film culte. Dalton Trumbo, scénariste de Spartacus, est à nouveau sollicité pour un nouveau scénario, (El Perdido aka "The Last Sunset"). Écrit hâtivement, le script n'est pas des meilleurs, et comble de malchance, Douglas fait le choix de Parrish comme réalisateur, alors que les deux hommes sont aussi entêtés l'un que l'autre, ce qui ne facilitera pas la tâche du metteur en scène, devant batailler ferme face aux exigences de la capricieuse star. Un plateau de choix : Rock Hudson figure en premier au générique alors que l'on pouvait penser voir d'abord Kirk Douglas dont le nom n'apparaît qu'après, suivi de ceux de Dorothy Malone et Joseph Cotten. Parmi les rôles secondaires, on notera la présence de Neville Brand et Jack Elam, des habitués du genre. Douglas interprète un pistolero transcendant qui affiche sa supériorité, par sa vanité et sa gouaille. A contrario, Hudson incarne un shérif plus sobre, et surtout moins bavard, mais non moins malin. Dorothy Malone, pour sa part, a trouvé l'un de ses meilleurs rôles, devant choisir entre deux hommes que tout oppose. Un bon western mais qui aurait pu être meilleur sur la base d'un scénario plus fignolé.
Franchement, j'attendais beaucoup mieux d'un film réalisé par Robert Aldrich sur un scénario de Dalton Trumbo ! C'est lent, ça baigne dans un sentimentalisme gnan gnan !
L'impression que le réalisateur s'est un peu perdu dans ce film. En dehors de Kirk Douglas, les autres acteurs restent assez ternes. Si tous les ingrédients du western sont présents, il manque un certain liant et une vraie émotion. Les dernières dix minutes donnent un peu de profondeur qui manquait jusque-là.
C'est un film dans la grande tradition des films de cowboys, un road movie à cheval avec à chaque scène un péripétie, on attend qu'ils arrivent enfin à bon port.
un western du début des années 60 avec ses grands espaces, sa musique illustrative et ses personnes bien typés. Tout cela date un peu et n'est guère emballant. Malgré tout cette histoire d'amour avec sa révélation finale et sa fin un peu à contre-attente se laisse regarder, ne serait-ce que pour le magnifique Kirk Douglas en héros sombre et romantique poussant parfois la chansonnette et le Coucouroucoucou mexicain.
Un film qui a ce qui fait la magie des grands westerns classiques dans la façon de filmer les espaces à perte de vue avec des cavaliers qui se pistent, un convoi de troupeau (à voir impérativement sur grand écran)... J'avoue avoir été nettement moins pris par la tragédie amoureuse. K. Douglas incarne un curieux personnage, à la fois grand fauve tueur tout de noir vêtu et irlandais éperdu de rêves et de sentimentalité.