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    Sous le ciel de Paris
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2024
    Duvivier choisit dans la foule de Paris quelques figures anonymes que le destin, malicieux et cruel, va réunir au terme d'une journée anecdotique. Pour certains, le jour finira mieux qu'il n' a commencé; pour d'autres, ce sera le contraire.
    "Sous le ciel de Paris" peut évoquer, par son titre et par son sujet, les fantaisies poético-sentimentales de René Clair. Mais Duvivier n'est pas René Clair et son pessimisme naturel donne le ton du récit. Le Paris traversé par les personnages n'est bientôt plus celui de Montmartre, du Sacré Coeur et des grands boulevards mais celui des usines et des rues sombres. Ce n'est pas un Paris touristique et chaleureux que met en scène Duvivier, c'est un Paris dur aux faibles, aux enfants, aux amoureux, aux vieux, aux ouvriers. La capitale est un cadre désenchanté, plein de désillusions.
    Les commentaires ironiques du narrateur (François Périer) accompagnent chacun des protagonistes, à tour de rôle dans son activité, produisant un faux ton de comédie. Toutefois, on a du mal à se prendre au jeu de cette mise en scène dispersée parce que les contingences de l'action, tout autant que les personnages eux-mêmes, manquent de relief et d'esprit.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2019
    « Sous le ciel de Paris » nous offre, par le prétexte de petites histoires imbriquées, une visite de Paris. Filmant essentiellement à l’extérieur, Le réalisateur en explore tous les contrastes et les images, en dehors de leur apport nostalgique aux générations âgées actuelles, font preuve d’une remarquable virtuosité. Les histoires sont par contre assez inégales. Sans surprises connaissant Duvivier, les plus sombres sont les meilleurs : la grève, les clochards, l’asile de vieillard, l’échappée de la petite Colette trop mignonne (par contre le faf en culotte courte…), le périple de l’assassin dans les sombres ruelles, filmé entre expressionisme allemand et film noir hollywoodien et l’opération (réelle) à cœur ouvert. Le réalisateur à propulsé un casting moyen en haut de l’affiche mais dont seuls émergent Brigitte Aubert, Daniel Ivernel, Sylvie et la petite Marie-France (Colette). En ajoutant une musique pesamment grandiloquente (comme par exemple lors de la séance de prise de vues au Trocadéro) et un commentaire d’Henri Jeanson dont les jeux de mots atteignent les sommets de l’almanach Vermot le résultat reste souvent planté dans l’ornière. Néanmoins, la maestria du cinéaste l’en sort la plupart du temps, si bien que ce film se regarde globalement avec plaisir, dépassant le simple exercice de style. Mais tout de même avec la frustration d’avoir raté un grand film sur le destin.
    selenie
    selenie

    6 213 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Un film choral avec une dizaines de personnages clés qui se croisent et s'entrecroisent de près ou de loin dans les méandres du Paris d'après-guerre. Cette fois le cinéaste Julien offre un vrai multing-pot parisien, un film particulièrement riche et dense, foisonnant de toute part et abordant divers sujets qui montre Paris sous toutes les facettes. Un puzzle de la vie parisienne que le narrateur suit en tournant littéralement la roue du destin... Un bien beau film, particulièrement intéressant et intelligent, à la fois hommage à la capitale et simples témoignages sur la vie de tous les jours. Un film qui a dû clairement inspirer d'autres films comme "Paris" (2008) de Cédric Klapish.
    Site : Selenie
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Film chaleureux qui raconte Paris à la manière de Guitry au travers de destins douloureux, tragiques ou enfantins. On dirait aujourd'hui "film choral" lorsque les personnages se rencontrent autour d'une sphère commune mais le réalisateur n'a pas fait de Paris une carte postale touristique. Simplement le croquis instantané d'une journée pas ordinaire où plusieurs destins se rencontrent dans la mort car elle fait partie de de la vie.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    73 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Le film se déroule pendant les 24 heures d'une journée dans la ville de Paris. On voit divers personnages typiques de la société parisienne qui, lors du déroulement de l'histoire, auront à se croiser à un moment ou à un autre. C'est un film qui montre les bons et les mauvais côtés de la vie urbaine avec ses bonheurs et ses malheurs.
    Vision poétique de Duvivier qui filme très bien tous ses personnages, vision sociologique aussi d'un mode de vie en 1950, avec les quartiers pauvres, et aussi les évènements de la grande mode parisienne. Le film se déroule toujours en extérieur, ce qui lui donne un style genre néo-réaliste. Le pessimisme de Duvivier est cependant toujours présent. Présence aussi de belles séquences poétiques, ainsi que de chansons.
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2014
    "Mais le ciel de Paris
    N'est pas longtemps cruel
    Pour se faire pardonner
    Il offre un arc-en-ciel"

    Il se passe beaucoup de choses sous le ciel de Paris durant cette journée que Julien Duvivier met en scène. Petits et grands événements se produisent et s’entremêlent à travers divers personnages dont une petite fille qui ne veut pas retourner chez elle à cause d'une mauvaise note, un jeune chirurgien qui stresse avant son examen d'internat, un sculpteur effrayant, une jeune fille rêvant du grand amour ou encore une vieille dame qui cherche à nourrir ses chats.

    Bien avant que Paul Thomas Anderson ou Robert Altman se lance avec brio dans ce genre, c'est Julien Duvivier qui met en scène un film choral avec Paris comme protagoniste principal et dans le même temps livre le témoignage d'un Paris des années 1950 au charme désuet qu'il retranscrit très bien en nous faisant voyager à travers les divers quartier et monument ainsi que la seine.

    C'est sous le signe du destin qu'il place et réunit ses personnages et chacun aura des choix importants à faire. Duvivier retranscrit bien les enjeux des personnages et des histoires que ce soit ce médecin face à ses juges, cette grand-mère misérable ou l'ouvrier qui ne fête pas ses 25 ans de mariages au profil de la grève de son usine et on prend plaisir à les suivre. L'écriture est de qualité, en plus des personnages et des histoires, les dialogues font souvent mouches et permettent au témoignage d'être plus fort.

    Habilement Duvivier n'oublie pas des personnages par rapport à d'autres et leur donne une part suffisante à l'écran. Il mêle plusieurs genres, si on est rarement loin du malheur (sans pour autant y tomber systématiquement) il rajoute quelques touches optimistes, légères et humoristiques. Sans être toujours bien utile, la voix-off n'est pas non plus désagréable ou trop lourde. Les acteurs sont dans l'ensemble très bons notamment Daniel Ivernel dans le rôle de l'interne, Brigitte Auber ou encore Jean Brochard.

    Grand merci à Cultural Mind pour la découverte et la vision de ce film, effectivement trop peu connu. Julien Duvivier nous transporte dans un Paris disparu, charmant et agréable suivre le destin de plusieurs personnages qu'il mêle habilement.
    Joes
    Joes

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Un des films majeurs du Cinéma Français.
    La roue du Destin tourne, sous de faux airs nostalgique et envoutant, ce film est précurseur d'un certain cinéma à venir. Portraits croisés, personnages improbables aux destins qui un jour se mêlent, importance de la voix off, image travaillé, émotion, performance musicale mythique de Jean Bretonière qui sera repris par Edith Piaf dans la foulée. Tous les ingrédients sont là pour en faire un grand classique. C'est le cas, on pardonnera par moment la mise en scène parfois trop formelle de Julien Duvivier, mais quel film !
    Candice L
    Candice L

    36 abonnés 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Un excellent film! Malgré ses 60 ans passés, ce film est toujours aussi agréable à regarder! Les personnages sont à la fois singuliers, drôles et attachants, la ville de Paris des années 1950 est magnifique, et les saynètes sont vraiment divertissantes et bien tournées.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    749 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2014
    Dans cette comédie dramatique de Julien Duvivier, nous suivons les destins croisés de quelques individus, le temps d’une journée à Paris. On y côtoie notamment un étudiant stressé au moment de passer ses examens, un sculpteur névrosé, un jeune peintre amoureux ou encore une vieille femme qui essaie tant bien que mal de nourrir ses nombreux chats. Le casting est vraiment très bon (j’ai beaucoup apprécié la performance de Brigitte Aubert) et fait que l’on s’intéresse à leurs personnages, la mise en scène de Duvivier est très belle et l’histoire somme toute bien sympathique. Bref, on est en présence d’un film à sketch assez habile et que l’on prend plaisir à visionner.
    Plume231
    Plume231

    3 876 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Cet excellent film d'un Julien Duvivier en grand forme peut être pris sous deux aspects, et l'oeuvre est aussi remarquable sous l'un que l'autre.
    D'abord comme un témoignage de ce que c'était que le Paris populaire, bien avant que les bobos et le bling-bling n'envahissent tout, ce que c'était le véritable Paris... Paris n'a pratiquement pas changé sur le plan de la construction mais en étant totalement hors de prix elle a totalement perdu une chose essentielle, son âme...
    Ensuite comme un film choral... Georg Wilhelm Pabst avait déjà prouvé au temps de muet, mais malheureusement avec un film assez moyen "La Rue sans joie", que ce type de cinéma n'a pas attendu Alejandro González Iñárritu, Robert Altman et Paul Thomas Anderson pour exister. Là on a la preuve que le cinéma français pouvait aussi en faire quelque chose de très grande qualité.
    Un pêcheur du dimanche, un ouvrier participant à une grève alors qu'il préférerait fêter ses noces d'argent avec sa famille, un mannequin de chez Dior à qui on propose un contrat en or pour les Etats-Unis mais qui souhaite rester avec son petit ami brillant étudiant en médecine souffrant hélas trop du tract pour réussir ses examens, une gamine qui a fugué pour ne pas se faire battre par son père parce qu'elle a encore eu une mauvaise note, une jeune femme fraîchement débarquée de sa Province pour chercher le grand amour, une vieille femme qui peine sérieusement à joindre les deux bouts (c'est fou comme il y a des choses qui ne changent jamais !!!) et qui cherche 64 francs pour nourrir ses chats, et un sculpteur tueurs en série de femmes... C'est avec cette galerie de personnages, dont absolument rien au début ne les prédestine à voir leurs destins se croiser s'entrecroiser, croqués avec une grande justesse, sans la moindre parcelle de manichéisme (même le plus sombre d'entre eux s'avère être un chic type à un moment de l'histoire !!!) que l'on va vivre une journée de la capitale française...
    Des dialogues étincelants d'Henri Jeanson (pléonasme !!!), dont se délecte la voix-off de François Périer, un film qui mêle avec subtilité vivacité, amour des personnages, lueurs d'espoir, et Duvivier oblige aspects très dramatiques et très sombres, des acteurs, pas de stars mais des seconds rôles qui nous sont familiers et quelques inconnus, brillants...
    Bref "Sous le ciel de Paris" est une belle définition de ce que le cinéma français d'avant la Nouvelle Vague pouvait faire de mieux en terme de divertissement (dans le sens noble du terme !!!), d'audace et d'intelligence. Finalement il n'y a pas que Paris qui a perdu son âme...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2013
    Julien Duvivier est sans conteste un des plus grands cinéastes français et aussi un des plus prolifiques ayant à son actif plus de 70 films étalés sur cinquante années, du muet à la fin des années soixante. Chaque période de sa carrière est intéressante et recèle des petits joyaux souvent méconnus cachés derrière quelques succès publics, le réalisateur n’ayant pas eu la même reconnaissance critique et populaire que les Carné, Renoir, Becker ou Clouzot. Ce film à sketches qui n’en est pas vraiment un, les épisodes se déroulant simultanément et surtout se rejoignant lors d’un climax dramatique et rédempteur, peut se voir comme le précurseur très avancé des films d’Alejandro Gonzales Inarritu. Le cinéaste mexicain apparait aujourd’hui comme l’initiateur d’un procédé de narration novateur qui entremêle des histoires apparemment sans lien se rejoignant brusquement lors d’une partie finale le plus souvent paroxystique. Duvivier de manière plus modeste et moins sophistiquée avait en réalité ouvert la voie avec « Sous le ciel de Paris ». Le film sent bon l’après-guerre et le bonheur de la paix retrouvée qui inonde la capitale à laquelle Duvivier déclare tout son amour. Moins intimiste que Jacques Becker (« Antoine et Antoinette »,1947), Duvivier nous fait voyager dans tous les quartiers de la capitale et partager plusieurs destins, le tout rythmé par la présence de la Seine souvent rassurante avec ses baigneurs du quai du Louvre et ses pique-niqueurs de la rive gauche mais aussi inquiétante avec les cadavres qu’elle charrie. C’est la multitude des destins agitant la capitale qui captive Duvivier à travers ceux choisis de quelques quidams très divers comme ce jeune médecin (Daniel Ivernel) incapable de réussir ses examens par timidité ou cette grand-mère misérable (Sylvie) en quête de lait pour ses chats affamés sans oublier cet ouvrier (Jean Brochard) qui sacrifie la célébration de ses 25 ans de mariage pour tenir le piquet de grève à son usine. Le comique frôle souvent le tragique dans cette sarabande des destins rythmée par la voix-off un peu emphatique de François Périer. La tension montre progressivement avec le resserrement des petites intrigues et Duvivier étant un incorrigible moraliste tout rentrera dans l'ordre avant le générique final, les méchants et les ambitieux étant punis alors que les gentils et les courageux seront récompensés ou sauvés. Ainsi était Duvivier, doit-on l'en blâmer ?
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Ici, Julien Duvivier déploie surtout son talent de scénariste original, car "Sous le ciel de Paris" est, selon moi, un essai qui explore une mécanique bien ficelée tournant autour du thème du destin, où s'entrecroisent des personnages multiples aux motifs et à la psychologie différent(e)s, rentrant tous en interaction et convergeant, sans le savoir, dans une direction précise où chacun(e)s des protagonistes agissent indirectement sur la vie d'un(e) inconnu(e) , sous ce qui "semble" être les jeux du hasard et du destin...Mais cela reste un film en mode mineur dans la filmographie du cinéaste.
    Il semblait évident que Duvivier, grand cinéaste "réaliste" et "existentialiste", puisse un jour écrire un tel scénario, puisque la plupart de ses films tourne autour du concept du destin. J'espère ne pas faire d'erreur grossière, mais en 1951, "Sous le Ciel de Paris", est une des rares incursions du genre dans le cinéma français, voir la vraie première incursion et une des rares! Depuis, des cinéastes étrangers comme Inarritu, Altman, P.T. Anderson, ce sont récemment, confrontés plusieurs fois à l'exercice avec talent. En France, il y a Lelouch, mais avec une vision moins "noire" que Duvivier, avec plus ou moins de bonheur et de "lourdeur" ou Resnais. L'un des derniers à l'avoir fait en France, c'est Cédric Klapisch avec "Paris"... Tiens, tiens... Je me dis que ce n'est pas une coïncidence en voyant le film du maître Duvivier. Ce qui me fait dire que Klapisch a bien "pompé" le concept en voulant rendre "hommage" à la ville éternelle! Mais Klapisch n'est pas Duvivier, il ne manie pas aussi bien la frontière entre légèreté, humour, drame et noirceur. Cependant, Klapisch creuse plus ses personnages, au détriment de sa déclaration d'amour à Paris, et reste positif dans son regard sur l'âme humaine...
    Duvivier, lui, a volontairement choisi des acteurs de second plan (Sylvie, Jean Brochard, Paul Frankeur) ou des jeunes premiers (Brigitte Auber, Daniel Ivernel...), car la mécanique et ses conséquences l'intéresse plus que les personnages, tous abordés de manière superficielle, sauf, peut-être l'interne en médecine, joué par Ivernel, très bon. Puis il y a Paris et la Seine, superbement filmée, les scènes de rues qui foisonnent de vie et de mouvement, la vie quotidienne des parisiens et leurs aléas mais du côté du Paris artisan, commerçant, ouvrier ou le Paris des exclus (cf à Sylvie, la vieille dame aux chats). Duvivier déclare son amour à ce Paris là, le Paris prolétaire, le Paris des "vrais" gens... Quand à Klapisch, lui, il a filmé des parisiens "boboïsés" ou "bourgeois", parfois "arrogants", en usant de la corde sensible pour les "humaniser" et nous les rendre "accessibles". Le Paris de Klapisch est un Paris idéalisé, rêvé, inaccessible et artificiel pour une minorité de privilégiés, le Paris de Duvivier, est accessible, profondément humain et réaliste, donc tendre et cruel à la fois, même s'il y a quasiment 60 ans qui sépare les deux films. Car, même aujourd'hui, on peut se retrouver dans "Sous le ciel de Paris"...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2011
    Film à sketches très habile. Il entremêle une journée parisienne de six personnages qui finissent par se croiser pour le meilleur ou pour le pire. On est toujours au bord du malheur. Parfois on tombe, parfois pas. Duvivier rend un hommage au Paris qu'il aime , celui que la modernité des trente glorieuses a détruit en mème temps que sa population. Les bobos ne sont pas encore là, les horreurs architecturales non plus. C'était le temps des ouvriers qui faisaient grève, des enfants qui pouvaient jouer dans les rues... La photographie est magnifique, les dialogues superbes, les personnages consistants. Depuis on a gagné en niveau de vie mais pour le reste...?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 juillet 2011
    on comprend que les réalisateurs de la nouvelle vague trouvaient ce type de cinéma dépasser à l'époque, aujourd'hui il y a prescription et on peut apprécier en toute liberté ce film au scénario écrit de main de maitre et à la réalisation à l'ancienne parfaite et encore pleine de fraicheur.
    Gonnard
    Gonnard

    240 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juillet 2009
    Une ode à Paris. Il s'agit presque d'une carte postale. La musique est belle. Divers petites histoires sont décrites, et certaines finissent par se croiser. Autre chose d'appréciable, la vision réaliste qui est donnée, avec les bavures policières, l'intolérance à l'égard des handicapés, ou encore la stupidité de ces bêtes à poil communément désignées par le vocable de "chats". Mais bon, c'est quand même pas bien folichon, on s'ennuie pas mal. Les dialogues sont plats. La voix off tape rapidement sur les nerfs. Et puis, on a envie de foutre des tartes à la petite fille. Je sais, ce dernier argument n'est pas valable, mais je tenais quand même à l'écrire.
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