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    Rome, ville ouverte
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    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    Un classique du néo-réalisme italien ressort sur 3 écrans parisiens cette semaine. Certes à éviter les jours de cafard, mais quelle puissance dramatique, des scènes déchirantes et inoubliables, une Anna Magnani impériale, l'œuvre majeure de Rossellini.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    602 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2009
    Un monument du cinéma pour bien des raisons.D'abord comme il se doit dans cet art:la mise en scène est exceptionnelle. A cet égard la séquence de la mort de Pina, entre le moment ou elle aperçoit son mari et celui où Don Pietro essaye de maitriser son enfant, nous coupe le souffle.Le choix des plans et le recul devant la course folle est inoubliable.Ensuite la sobriété:nulle emphase,nulle recherche d'effets amplificateurs mais le strict nécessaire;les scènes de tortures ne sont pas exploitées et la mort du prêtre que les simples soldats allemands refusent de fusiller est d'une grande sobriété.Enfin la force qui provient des événements du moment :tourné en 1945,ce film relate des faits de mars 44 et il ne s'attarde que sur l'humain.La ville blessée est à peine filmée.Les "occupants" ne sont pas montrés comme des monstres,le chef de poste croit en sa race et ne torture que par efficacité.Le prêtre lui, aura droit à une chaise retournée, car en tant qu'ennemi des nazis, la mort contrairement au supplice physique,il ne pouvait y échapper.Seule une femme allemande,celle qui fournit la cocaîne à la jeune italienne est monstrueuse .D'ailleurs,on peut de demander pourquoi Rossellini a crée ce personnage androgyne haïssable au plus haut point.La nouvelle génération est sans doute moins sensible à ce film que celle ayant connue la guerre mais cela est plus du à l'ancienneté de ce cinéma,très mauvais techniquement (en dehors bien entendu des acteurs et de la mise en scène)qu'au sujet.Dans 100 ans,il sera au rang de"madame Bovary" ou de "le rouge et le noir" malgré son seul défaut:la bande son.Cette mauvaise post-synchronisation qui accentue les effets comme c'était la mode à l'époque est une catastrophe,il aurait mieux valu qu'il n'y en ait aucune.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2009
    La première partie est ennuyeuse, la seconde elle-aussi assez lourde est clairement celle qui a érigé ce film au rang de chef d'œuvre. L'intérêt majeur de cette production, est d'être un témoignage contemporain sur l'Italie fasciste durant la Seconde Guerre mondiale. On peut regretter que la question du rapport entre l'Eglise italienne et le fascisme ait été escamotée au profit de la mise en valeur d'un prêtre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 février 2009
    Ce film inspiré de personnages et de faits réels durant l’hiver 1943 – 1944 était initialement prévu pour être un documentaire avant qu’il devienne une fiction sur la résistance pendant l’occupation nazie à Rome. Toutefois, Rossellini qui avait eu le projet de ce métrage pendant la guerre, a pu le réaliser sitôt la libération de la ville par les forces alliées et fut alors le premier à braquer sa caméra sur la réalité sociale de l’après – guerre. Son regard brut et immédiat décrivant à chaud les événements est considérée traditionnellement comme l'oeuvre fondatrice du courant néo-réaliste dont les principes s’attachent à s’approcher minutieusement de la réalité sociale, d’employer des décors naturels et de refuser le romanesque. Aussi, ce mouvement cinématographique débarrassé de tout artifice fut créé en réaction aux dix ans de fascisme pendant lesquels le cinéma italien fut mis au service de la propagande à travers des grosses productions allégoriques et coupées du réel. Néanmoins, il faut savoir que Rossellini a réalisé auparavant des films de propagande mussolinienne mais cependant malgré son ambiguïté idéologique, on ne peut lui retirer que Rome ville ouverte est une oeuvre forte, intemporelle et habilement construit du point de vue scénaristique, les scènes s'allongeant au fur à mesure que le récit avance et deviennent de plus en plus tragiques, sans oublier que la mise en scène fondamentalement neuve a servi de référence à la nouvelle vague française et a influencé le cinéma indépendant. Également, au-delà de l’aspect formel d'un film novateur, il n’est pas inintéressant de découvrir dans Rome ville ouverte, la position morale du réalisateur vis à vis de ses personnages de par ce qu’ils symbolisent et de voir évoluer à travers leurs confrontations, des attitudes face aux événements, de fuite ou d’affrontement de la réalité. Ainsi, Micha, femme futile livre l'homme qu'elle aime pour un simple manteau alors qu’à son opposé Pina (Anna Magnani) , en tant que prot
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Rome, Ville ouverte de Roberto Rossellini(1946), très beau film en noir et blanc qui s'inscrit dans le courant néoréaliste : A Rome,c'est la fin de l'occupation nazie,et la Gestapo recherche un des chefs du Comité National de Libération:On pénètre dans la ville profonde,dans ses quartiers populaires,on entre dans les maisons et l'intimité de ces gens modestes,solidaires les uns des autres...Anna Magnani impose sa présence instinctive et charnelle,terriblement humaine,veuve amoureuse jusqu'au sacrifice...
    Un héroïsme suggéré et poignant,des portraits de résistants de l'ombre,héros sans le vouloir,et des nazis qui commencent sérieusement à douter de leur"appartenance" à la "race des seigneurs"... Superbe!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mai 2008
    Un témoignage poignant et indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2008
    Un témoignage qui participe à la mémoire collective qui doit perdurer pour cette guerre, pour cet hiver 1944, parce qu’ « Auschwitz n’est pas un rêve. ». Un témoignage mais pas seulement : une réalisation poignante, une musique possédante, un froid qui transperce l’écran pour se loger au fond de nos entrailles. Et puis l’espoir, quand même ; l’espoir comme empalé sur des barbelés mais si jeune encore ; prometteur ! Un grand film.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2008
    Une oeuvre évidemment singulière, à la charge émotionelle hors norme. La superbe galerie des personnages explique largement la beauté de l'ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2008
    Un chef d'oeuvre ! Il faut saluer le travail exceptionnel de Rosselini qui a fait un film incroyablement juste malgré le manque de recul : Montrer l'Histoire d'un pays, d'une ville alors qu'il ne s'agit pas encore d'Histoire... Quoi dire de plus ! Quel courage ! Quel talent ! Un classique a voir absolument parce que c'est un classique mais surtout parce que c'est un film formidable !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2007
    film-manifeste du neo-réalisme italien qui révolutionna le cinéma mondial. Toute la vie est dans ce film, et parfois même dans une scène, comme celle du petit garçon qui botte le cul d'un S.S., provoquant le rire du spectateur, et qui est ensuite abattue dans la foulée, ce qui est insupportable d'horreur. Rossellini, cinéaste pourtant peu irréprochable durant la période mussolinienne, effectue un travail de rédemption du peuple italien qui est aussi un universel appel à la paix.
    selenie
    selenie

    6 378 abonnés 6 216 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2013
    Pour l'Histoire du cinéma ce film est une date importante puisque ce film est considéré comme la naissance du néo-réalisme italien. Rosselini s'ouvre une nouvelle carrière après une première partie sous le joug du fascisme. Tourné avec très très peu de moyen, au jour le jour, avec la débrouillardise et la créativité, il fut tourné d'ailleurs sans enregistrement sonore ce qui est, par contre, gênant puisqu'aujourd'hui encore il existe un décalage. Mais une broutille comparée à l'oeuvre et à ce qu'à réussi à faire Roberto Rosselini avec si peu de moyen. Tourné en 1945, dans une Italie encore en ruine et en reconstruction le film rpend toute sa dimension justement si on occulte pas la période durant lequel ce film se fait et sa raconte. La réalité brute, la réalité sociale telle qu'elle est doit être montrée et Rosselini montre parfaitement les déboires d'un quartier, entre le jeu du chat et de la souris entre la résistance et l'armée d'occupation allemande. Ce réalisme est à son comble lors de trois scènes d'exécution, parmi les plus marquantes car elles ne sont jamais tirées en longueur, jamais la caméra ne s'apitoie, sans fioriture ni mélo Rosselini filme simplement des exécutions froides, sommaires et tragiques. Par contre quelques détails frappent, comme les allemands qui fouillent en dilettante ou le fait que Rosselini semble confondre SS et Gestapo... Notons l'importance des enfants (d'après histoire vraie, des enfants ayant pris part aux insurrections de libération), leur courage mêlé à leur innocence en font des symboles de la renaissance et ajoute une pincée d'optimisme en l'avenir. Un chef d'oeuvre amlgré ses petits défauts, un grand film car son tournage et sa portée dans l'Histoire font qu'il ne peut en être autrement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mars 2007
    Il était une fois une Italie en cendre détruit par la guerre et le fascisme.Et ce de ce contexte de feu que naquit le néoralisme,mouvement cinématographique dont Rome ville ouverte est LA référence.Le ciné est toujours en relation avec l'histoire du moment,et cela se vérifie très bien avec ce courant.Ce film est d'une puissance incroyable,c'est une grande patate dans la gueule,qui vous scotche.Rosselini refusait le sentimentalisme et le manichéisme,il nous présente les faits et uniquement les faits,il nous laisse libre de juger (Ce n'est vraiment pas comme aujourd'hui où la plupart des films vous matraquent la tête et vous interdisent à cous de musique grandiloquente d'avoir un avis différent du votre).Ce parti pris rend le film incroyablement réel et convaincant (étant libre de son jugement,si on est pour tel ou tel avis,on en est d'autant plus sur que l'on a pas le sentiment d'avoir été roulé et manipulé),renforcé par l'évident manque de moyens (le film a été tourné dans la rue,sans argent et avec des acteurs non professionnels...)qui donne un aspect documentaire.Et les bons et mauvais côtés sont montrés dans les 2 camps,aucuns n'est diabolisés.De plus,malgré les manques de moyens,le film est très bien filmé et le scénario est très intelligent,alternant les différents points de vue et décortiquant son sujet sans jamais tomber dans le surplus et le grotesque.De plus,perso,il y a un truc qui me fascine dans le cinéma,c'est l'antithése réel et iréel.J'adorerais des films qui mélangent les deux.Le néoréalisme a choisi son camp et le défend intelligement.Il m'a permi d'avoir des éléments de réponse sur la question,ça a été un grand choc pour moi,et je ne le remercierai jamais assez pour ça...Un film à voir absolument,donc.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2009
    Important dans l'histoire du cinéma Italien, "Roma, città aperta" compte aussi beaucoup concernant la période de fin de guerre. Entamé le 17 Janvier 1945, le tournage se fit majoritairement de nuit, afin d'éviter les pannes de courant qui y étaient moins fréquentes. Il s'agit d'instants captés dans la tourmente, une sorte de documentaire à peine scénarisé désirant être ainsi classé au rang de fiction. Pourtant, le malaise est bien là. Filmé avec d'anciennes pellicules que ne pouvaient revendre le studio, l'ensemble est pris sur le vif, sans réel recul, seulement avec une rancoeur vis-à-vis de la guerre et toute la violence qu'elle engendre. Anna Magnani y trouve un rôle émouvant mais très dur. Elle finira abattue en pleine rue au cours d'une séquence célèbre mais éprouvante. Cependant, elle n'est pas le centre de l'oeuvre. Quelqu'un de plus important et plus symbolique dans la thématique de Rossellini lui "vole la vedette" : le prêtre, désabusé, perdu, avec un regard dur sur l'humanité. Lorsqu'on lui confie que cette guerre est absolument horrible, il répond explicitement : "Peut-être, mais ne l'avons-nous pas méritée ?". Le parrallèle avec le Christ, la souffrance, la rédemption frappe certainement bien plus le spectateur qu'autre chose. Pourtant, d'autres images me resteront dans la tête : celles des Nazis entrant dans les maisons des gens, constamment à la recherche de corps à brutaliser et tuer. Pris sous formes de panoramiques le haut des toits, cadrant pleinement la rue, ces plans sont sans doute les plus traumatisants : ceux où on prend le plus conscience de l'horreur. Malgré toutes ces qualités, "Roma, città apertà" ne m'a pas cloué tel que l'aurait fait un chef-d'oeuvre, à cause du manque de profondeur de sentiments, d'émotions et de tout ce qui constitue un humain. La technique du faux amateurisme accuse parfois certaines limites, notamment dans ce qu'est capable de mieux le cinéma : le ressenti. Et mis à part la peur, ce n'est pas ce que provoque cette oe
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un bon film, mais le début est lent, ça n'avance pas. Il faut attendre environ 40 min pour que le film démarre vraiment. Mais cette seconde moitiée du film est géniale.
    Ce film nous retrace bien les conditions de vie des habitants vivant sous l'occupation nazie. Et la psychologie des personnages est parfaite. Certains sont touchants, d'autres sont terrifiants.
    Un film à voir mais le début pourrait endormir certains.
    A emprunter
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    66 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2010
    Visant avant tout à rendre compte de la réalité d’une façon aussi exacte que possible, le cinéma néo-réaliste italien a sans doute moins d’impact, pour le spectateur d’aujourd’hui, que des œuvres de la même époque à l’ambition artistique plus affirmée ("Les enfants du paradis", par exemple). "Rome, ville ouverte" n’en garde pas moins un réel intérêt, essentiellement parce que rares sont les films qui mêlent à ce point la chronique sociale et le récit de guerre, la grande et la petite histoire. Les héros résistants que nous voyons dans la deuxième partie sont les maris et les amants que nous avons vus dans la première. Nous connaissons leurs conditions de vie, leurs femmes, leurs familles. Nous savons à quoi jouent leurs enfants. C’est ainsi un tableau complet de la vie romaine sous l’Occupation qui se brosse sous nos yeux, vivant, attachant. L’intrigue de guerre qui vient se greffer dessus est une histoire de résistance classique, pas inintéressante mais pas inoubliable. Sa seule vraie originalité est de montrer la camaraderie de combat entre les prêtres et les communistes. Pour le reste, les nazis ressemblent à des nazis, les résistants à des résistants... on ne sera pas surpris. Ce qui ne doit pas constituer un argument pour ne pas voir le film !
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