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    Rome, ville ouverte
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    Nathan
    Nathan

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2021
    Primé à Cannes, le film marque la révélation en France du cinéma néo-réaliste italien, tourné en décors réels, avec des acteurs inconnus et des non-professionnels. Son influence se fera profondément sentir sur la Nouvelle-Vague française, une douzaine d'année plus tard.
    Roub E.
    Roub E.

    995 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Tourné dans les ruines encore fumantes de l’Italie à la fin de la seconde guerre mondiale, l’histoire de la création de ce Rome ville ouverte est presque aussi intéressante sinon plus que le film en lui même. Le fait qu’il soit si proche de ce qu’il raconte en est à la fois sa grande qualité et son principal défaut. S’il est une formidable illustration de la situation sociale de l’Italie à la fin de la guerre avec une population exsangue et une jeunesse prête à tirer un trait sur le fascisme, il manque évidemment de recul sur les événements; le fascisme paraît justement déjà balayé, seuls les nazis (assez peu crédibles dans ce film) semblent responsables de la situation. Ce manque de recul et son immédiateté montre en revanche des situations de manières très épurées mais du coup très brutes et donc extrêmement fortes comme les scènes de tortures qui sont glaçantes. Œuvre fondatrice d’un courant du cinéma italien, c’est un film qui mérite d’être découvert si l’on s’intéresse à l’histoire du cinéma plus que pour ses qualités personnelles.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Rome, ville ouverte, oui, mais par la force des choses ou de l’art ? Bilingue malgré que les Allemands fussent partis de Rome si peu de temps auparavant que les studios Cinecittà étaient encore fermés, ce film démarré en documentaire est devenu le fleuron du néoréalisme, pierre angulaire produite par un commerçant (on trouvait les nantis où ils étaient) où l’eugénisme perle jusque dans la considération que les cris d’un Italien sont inférieurs à ceux que pousserait un soldat de la « race supérieure ».

    Le film est redevenu documentaire malgré lui, se tenant si proche de la guerre qu’il a été tourné en plein démuniment, fort d’une censure encore trop abasourdie de souvenirs vivaces. Mais à trop souffrir de le réaliser, l’équipe n’a pas transmis tout son bagage à l’histoire, insensibilisée par le cumul de trop de douleurs et trop variées, où la torture n’est qu’un dyke sur les hauts plateau de la tourmente.

    Faite de bric et de bouts de ficelles, l’œuvre de Rossellini est presque adorable dans ses plans bougés et son montage agité. Cela lui donne de la vie, car on a l’impression de la voir projetée comme au bon vieux temps… et ce sentiment durera tant que le film durera, car aucune nouvelle technologie ne lui retirera ces aspérités si authentiques.

    Réalisé dans un contexte si rare que son tournage a été précipité, c’est un mauvais film ; patchwork de trop d’histoires vraies, pas cadré, mal monté… Mais on serait bien en mal de le taxer d’opportunisme, et ce sont ces stigmates qui font de lui non seulement un film historique mais un film admirable, un magnifique fantasme de contrôler la guerre sur pellicule puisqu’on ne peut la contrôler en réalité… et que la documenter est si morbide.

    septiemeartetdemi.com
    Ti Nou
    Ti Nou

    511 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2017
    Réalisé peu de temps après guerre, "Rome ville ouverte", bien que fictionnel, constitue un document historique. Il est souvent très verbeux et il ne se passe pas forcément grand chose à l’image sauf l’espace de quelques séquences tendues mémorables.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 198 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2016
    L'histoire dans l'histoire. Celle d'une famille au sein de la résistance. Un film sec et naturaliste qui mêle sans que l'on s'en rende compte acteurs amateurs et acteurs professionnels, scènes presque "de la rue" et fiction. Le propos est brut et parfois cruel mais c'est ce que cherchait Rosselini: "Mon film est pur car il ne cherche pas à séduire".
    Malgré tout je lui trouve une certaine longueur...
    Prad12
    Prad12

    96 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2015
    Rome ville ouverte est l'un des précurseurs et sans nul doute un des chefs d’œuvres du néo réalisme. C'est un exploit de tourner pareil sujet juste après la fin de la guerre dans une ville plus que meurtrie avec des comédiens qui ne donnent pas l'impression de tourner tellement ils sont justes..... Un cinéma qui ne dura pas longtemps car durement combattu par le gouvernement pour cause de mauvaise image à l'international........ Un film âpre, violent et simplement beau
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2015
    Du style néoréalisme adopté par Rossellini pour Rome ville ouverte, on retiendra surtout une manière simple d'aborder le thème de l'occupation nazie en Italie. En 1945 les plaies n'étaient pas encore cicatrisées et pourtant le réalisateur a choisi de ne pas insister sur toute la rancœur que les habitants de la ville éternelle pouvaient avoir envers les allemands à cette époque. Comme tout film abordant cette période historique, Rome ville ouverte possède des scènes dures, mais elles sont montrées avec retenue et gravité. On ne s’apitoie pas sur le sort des personnages, le long-métrage s'interdisant toute lourdeur à ce niveau là. L'émotion ne passe donc que grâce aux acteurs, qui, professionnels ou amateurs, livrent une prestation des plus convaincantes. L’œuvre introduit les personnages en les captant dans leur quotidien, qui est un combat contre la misère et la peur de l'occupant. Puis, peu à peu, le scénario se dessine et le film aborde des thèmes plus graves. Il y a la dénonciation bien sûr, mais aussi le rapport à la politique et à la religion, sujet abordé à travers le personnage du prêtre, qui est à la fois sincère et ambigu. Très certainement la figure majeure du film. Rossellini, sans aucun recul chronologiquement parlant, met en image le traumatisme de l'occupation. Rome ville ouverte souffre de défauts techniques (prise de son moyenne, photographie inégale selon les plans), mais réunit suffisamment de qualités cinématographiques pour être intéressant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    718 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2015
    Deux mois après la libération de Rome, Roberto Rossellini tourne Rome Ville Ouverte, inspiré de quelques vrais récits et qui sera récompensé par la palme d'or. Il nous fait suivre un groupe d'Italiens vivant sous l'occupation nazie avec comme personnages centraux Manfredi qui est le chef d'un réseau de résistance, Don Pietro, un curé catholique et résistant ou encore Pina, une jeune veuve vivant avec son fils et qui cache Manfredi.

    Ce qui frappe d'emblée, c'est le côté très réaliste du film. Le réalisateur italien nous transporte littéralement dans cette époque et, dès l'ouverture, il donne le ton avec une image assez obscure et la Gestapo entrant dans un immeuble pour capturer le chef d'un réseau de résistance. Puis, peu à peu, Rossellini met son intrigue en place et met en scène des personnages confrontés à l'occupation nazie. C'est aussi par ce réalisme et cette impression d'être à côté des personnages qui les rend intéressants, tout comme les enjeux et la façon dont il nous fait ressentir cette peur constante qui plane sur les protagonistes.

    Il met en scène une partie d'un peuple qui a soif de liberté et qui est prête à tout pour la retrouver. Ces personnes ne sont pas systématiquement des héros mais juste des gens normaux comme on peut en trouver à chaque coin de rue, ils représentent plusieurs étages de la société allant d'un prêtre à la femme d'un ouvrier. Vivant caché, ne pouvant se fier qu'à très peu de personnes et avec, à chaque instant, une épée de damoclès au-dessus de leur tête, prenant des risques pour leurs idéaux. À aucun moment, il ne cherche à glorifier les personnages, Rossellini sachant faire preuve d'une remarquable justesse et inteligence, ne rendant leurs actes encore plus émouvants et intéressants.

    C'est même quasiment documentaire tant le réalisme, accentué par d'excellents décors naturels qui se fondent dans le paysage cinématographique de l'oeuvre, est omniprésent, tout comme le traitement juste du cinéaste italien. C'est donc sans concessions qu'il montre l'opposition entre les résistants et les nazis, parfois aidés par des gens du peuples. Plusieurs scènes, et surtout la dernière partie du film, sont marquantes, sans non plus tomber dans la lourdeur et la démonstration, mais d'une grande sobriété. Rossellini bénéficie aussi d'une talentueuse distribution, les acteurs et notamment Anna Magnani rentrent à merveille dans la peau de leur personnage et, jouant d'une manière toujours juste, participent à la réussite du film.

    L'un des films fondateurs du mouvement du néoréalisme qui n'a rien perdu de sa puissance et de son réalisme à travers le temps. Rosselini propose une oeuvre forte et juste sur la vie romaine durant la guerre et signe le premier film d'une trilogie complétée par Paisà en 1946 puis Allemagne année zéro en 1947.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2015
    Grand film antimilitariste, sur la résistance et aux personnages symboliques qui atteignent très vite une profondeur remarquable, "Roma città aperta" touche par son engagement et son minimalisme. L'enjeu, très simple à comprendre, permet de vivre pleinement l'action et d'être en totale empathie avec les personnages principaux. Drôle, terrible et bouleversant, ce film de l'urgence signé Rossellini sorti en 1945 qui relate des faits ayant eu lieu un an avant est plus que jamais d'actualité. Car son message, puissant et évident, affirme que même la plus ignoble des barbaries ne viendra jamais à bout du courage, de la solidarité et de la liberté.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    67 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    "Rome ville ouverte" est un film intéressant de par l'aspect de la WW2 qu'il aborde. Personnellement je n'ai pas vu souvent des films italiens sur l'occupation allemande de Rome. Malgré un temps de démarrage relativement long, le film se suit agréablement de bout en bout, et avec un crescendo remarquable de violence, nous impose des scènes de plus en plus insoutenables. Sur le plan formel, Rossellini réussit à faire passer son film pour un faux documentaire plutôt qu'une vraie fiction, grâce à une interprétation plutôt sobre de ses acteurs, ce qui rend plus réaliste encore la réalité de l'occupation. On sent que ce film s'est inspiré de faits réels, et on accorde d'autant plus de crédits à Rossellini. Sur le fond, on sent qu'il ne cherche pas à prendre forcément parti pour les résistants. Il montre juste le combat d'hommes et de femmes pour leur liberté, avec une neutralité et une absence de moralisation que certains devraient prendre pour modèle. Considéré comme le premier et le plus connu des films du néo-réalisme italien, "Rome ville ouverte" est surtout un témoignage poignant de l'occupation de Rome et du talent de Roberto Rossellini.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 août 2014
    Un des piliers du néo-réalisme, "Rome, ville ouverte" réalisé par Roberto Rossellini en 1945 (deux mois après la libération de la ville alors occupée par les allemands), est un film quasi-documentaire. Il relate le quotidien de la Résistance romaine face au nazisme, à travers les personnages de Pina (Anna Magnani), Don Pietro Pellegrini (Aldo Fabrizi), Giorgio Manfredi (Marcello Pagliero) et Francesco (Francesco Grandjacquet). Un film intéressant et saisissant de vérités puisqu'il s'inspire de faits réels. "Rome, ville ouverte" fait parti de la "trilogie de guerre" de Roberto Rossellini avec les films "Paisa" et "Allemagne, année zéro".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Cinquième long-métrage de Rossellini, si l'on compte « La Proie du désir » (film qui a été commencé par Rossellini et terminé par Marcello Pagliero), « Rome, ville ouverte » marque le commencement du néo-réalisme italien, genre qui couvrira l'ensemble du cinéma italien de 1945 à 1955 et dans lequel des cinéastes comme Vittorio DeSica, Luchino Visconti ou Giuseppe De Santis se feront connaître. Effectivement, « Rome, ville ouverte » suit le parcours d'une poignée de résistants dans la Rome de l'année 1944, alors que la ville est déclarée ville ouverte et que les nazis dirigent la ville d'une main de fer. Rossellini signe ici un très beau film, dramatique, pessimiste et majestueux, dans lequel le réalisateur dépeint des portaits de résistants avec véracité. On sent que Rossellini a cherché à reproduire le plus fidèlement possible la réalité, en n'hésitant pas à aller tourner dans les rues de Rome avec de vraies personnes, en adoptant un aspect documentaire afin de plonger le spectateur dans une ambiance oppressante ou le danger attends nos résistants à chaque coin de rue. Les objectifs de réalisme que s'est donné Rossellini ont été atteints tant dès les premières minutes on se retrouve immédiatement plongé dans le film. Rossellini filme ses personnages principaux comme des martyrs, liés aux figures religieuses (l'un de ces martyrs en question, don Pietro, est d'ailleurs directement lié à l'Eglise), séquestrés et torturés par les nazis, auxquels viennent s'ajouter la trahison et la faiblesse. « Rome, ville ouverte » lance magistralement le néo-réalisme italien, en contre-point du cinéma fasciste sous Mussolini, emprunt d'un fort humanisme et d'une grande sensibilité, ainsi que d'une représentation de la réalité sans sens moral appuyé comme on a pu le voir dans les diverses productions américaines de l'époque. La représentation de la vie telle qu'elle est. Une description globale de la réalité par une conscience globale, pour reprendre les mots d'André Bazin. Et, effectivement, dans sa représentation de la réalité, « Rome, ville ouverte » est une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Un très beau drame, sombre, presque pessimiste, en tout cas très noir, qui ouvre la voie au néo-réalisme italien dont Rossellini et Vitorio de Sica seront les principaux artisans. Inutile de revenir, ni sur l'importance sociale de ce mouvement, ni sur l'importance des citoyens lambda, ordinaires, dans le courant néo-réaliste. Il convient de dire que Rome ville ouverte est un plaidoyer pour la liberté, bien sûr, mais qu'il témoigne surtout de ce qu'a été la période de l'occupation nazie en Italie. Pour montrer cela, Rossellini imagine un scénario basé dans un quartier très modeste, où s'entrecroisent l'autorité religieuse (le prêtre), l'autorité tout court (le policier, de mèche avec les habitants), l'élite résistante et organisée ("l'ingénieur") et les citoyens (les enfants résistent à leur manière), tous ligués contre l'occupant. Il n'y a guère qu'une femme trop attirée par l'argent qui puisse dénoncer les résistants. Les scènes de tortures sont très réalistes pour un film tourné si modestement. Il n'y a guère que la post-synchronisation qui puisse être pointé du doigt ici, mais elle est inhérente aux petits budgets. Rossellini offre donc un superbe film au regarde des conditions de tournage et de l'époque à laquelle il a été tourné. Un petit chef d'oeuvre dont l'influence fut grande. A voir absolument.
    Acidus
    Acidus

    739 abonnés 3 725 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2013
    Roberto Rossellini n'a pas attendu que les évênnements se refroidissent pour nous pondre une histoire de résistants italiens contre l'occupant allemand. "Rome ville ouverte" choque par son aspect réaliste et la dureté de certaines scènes. Après, l'histoire, classique, ne se démarque pas de celles, nombreuses, développées dans les autres films traitant de la résistance. De plus, l'oeuvre souffre d'un aspect académique tant dans la réalisation que dans le jeu de certains acteurs.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    60 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Que reste-il du manifeste du Néo-réalisme dont tous les critiques du cinéma nous rabâchent les oreilles depuis plus de cinquante ans au moins. Oublions les grands mots, et regardons l’objet qui a bien vieillit comme tous les manifestes dignes de ce nom. En fait, pour comprendre l’impact de ce film, il faut faire un sérieux effort et le remettre dans son contexte. Ça a été tourné en pleine débâcle allemande, pratiquement en live, avec de vrais gens mêlés à de vrais acteurs. On comprend l’urgence d’un réalisme anti-spectaculaire, et un parti pris documentaire bien obligé, qui cache tous les défauts aux yeux du public conquit par l’audace du projet. Il ne faut pas effacer la « romance » du récit, entre histoire d’amour, cette mère courage, ce pittoresque à l’italienne, et les risques réels pris par tous, certains figurants sont de vrais soldats allemands déserteurs. Il paraît même que lors d’une scène de rafle en extérieur, un tramway avec de « vrais résistants » dedans passait par là, et ils ont faillit tirer dans le tas, croyant avoir affaire à une vraie rafle ! Le temps couvre tout ça d’une patine quasi mémorielle, et ça rend le jugement partial. Moi je dis que c’est assez moyen, ça à valeur de document qui parle d’une époque comme nulle autre, et qui à sut saisir cette urgence, entre film-documentaire ou documentaire fiction. A voir pur sa culture générale, mais n’attendez pas de choc visuel, vous n’êtes pas à Hollywood mais à Rome après guerre.
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