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    Rome, ville ouverte
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    62 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Rome, ville ouverte est un film médiocre néoréaliste maintenant élevée au rang des grands films en raison de sa conformité à certaines techniques de l'époque mais qui n'a rien à offrir si ce n'est des méchants rigides et clichés les Allemands et des nobles nés opprimés les Italiens. C'est du sentimentalisme à outrance. J'ai trouvé particulièrement faible le portrait du commandant allemand qui ressemblait ou ne semblait pas très apte ou capable de faire quelque chose. Il y a très peu d'histoire et la brutalité attendue des Allemands est ce qui occupe la plus grande partie du temps à l'écran comme c'est prévisible. C'est le sentimentalisme à son pire j'ai trouvé particulièrement faible la représentation des soldats allemands qui ne semblaient pas très aptes ou capables. Il y a très peu d'histoire et la brutalité attendue des Allemands est ce qui occupe la plus grande partie du temps de l'écran comme tous ca est prévisible. C'est peut-être un film néoréaliste mais c'est aussi un film ennuyeux...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 août 2014
    Un des piliers du néo-réalisme, "Rome, ville ouverte" réalisé par Roberto Rossellini en 1945 (deux mois après la libération de la ville alors occupée par les allemands), est un film quasi-documentaire. Il relate le quotidien de la Résistance romaine face au nazisme, à travers les personnages de Pina (Anna Magnani), Don Pietro Pellegrini (Aldo Fabrizi), Giorgio Manfredi (Marcello Pagliero) et Francesco (Francesco Grandjacquet). Un film intéressant et saisissant de vérités puisqu'il s'inspire de faits réels. "Rome, ville ouverte" fait parti de la "trilogie de guerre" de Roberto Rossellini avec les films "Paisa" et "Allemagne, année zéro".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Un très beau drame, sombre, presque pessimiste, en tout cas très noir, qui ouvre la voie au néo-réalisme italien dont Rossellini et Vitorio de Sica seront les principaux artisans. Inutile de revenir, ni sur l'importance sociale de ce mouvement, ni sur l'importance des citoyens lambda, ordinaires, dans le courant néo-réaliste. Il convient de dire que Rome ville ouverte est un plaidoyer pour la liberté, bien sûr, mais qu'il témoigne surtout de ce qu'a été la période de l'occupation nazie en Italie. Pour montrer cela, Rossellini imagine un scénario basé dans un quartier très modeste, où s'entrecroisent l'autorité religieuse (le prêtre), l'autorité tout court (le policier, de mèche avec les habitants), l'élite résistante et organisée ("l'ingénieur") et les citoyens (les enfants résistent à leur manière), tous ligués contre l'occupant. Il n'y a guère qu'une femme trop attirée par l'argent qui puisse dénoncer les résistants. Les scènes de tortures sont très réalistes pour un film tourné si modestement. Il n'y a guère que la post-synchronisation qui puisse être pointé du doigt ici, mais elle est inhérente aux petits budgets. Rossellini offre donc un superbe film au regarde des conditions de tournage et de l'époque à laquelle il a été tourné. Un petit chef d'oeuvre dont l'influence fut grande. A voir absolument.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2014
    Un classique du néo-réalisme italien ressort sur 3 écrans parisiens cette semaine. Certes à éviter les jours de cafard, mais quelle puissance dramatique, des scènes déchirantes et inoubliables, une Anna Magnani impériale, l'œuvre majeure de Rossellini.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Alors que personne en France n’osa avant longtemps réaliser de film sur les effets de l’occupation nazie sur la population, en Italie Roberto Rossellini utilisa, dès la fin du joug allemand, ce contexte historique très difficile pour réaliser ce terrible drame. Mais plus que révéler au monde le travail de la résistance transalpine (le film s’inspire de faits réels), son œuvre a surtout fait connaitre le style néoréaliste, ce style propre au cinéma italien d’après guerre reconnaissable à son pragmatisme scénaristique, à son regard humain et à ses faibles moyens financiers. Bien qu’étant des amateurs, les acteurs nous offrirent des performances poignantes.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2009
    La première partie est ennuyeuse, la seconde elle-aussi assez lourde est clairement celle qui a érigé ce film au rang de chef d'œuvre. L'intérêt majeur de cette production, est d'être un témoignage contemporain sur l'Italie fasciste durant la Seconde Guerre mondiale. On peut regretter que la question du rapport entre l'Eglise italienne et le fascisme ait été escamotée au profit de la mise en valeur d'un prêtre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un réquisitoire pour la liberté et la résistance des gens simples contre le nazisme. On peut même considérer ce film comme un documentaire, car tourné immédiatement après la guerre.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    60 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Que reste-il du manifeste du Néo-réalisme dont tous les critiques du cinéma nous rabâchent les oreilles depuis plus de cinquante ans au moins. Oublions les grands mots, et regardons l’objet qui a bien vieillit comme tous les manifestes dignes de ce nom. En fait, pour comprendre l’impact de ce film, il faut faire un sérieux effort et le remettre dans son contexte. Ça a été tourné en pleine débâcle allemande, pratiquement en live, avec de vrais gens mêlés à de vrais acteurs. On comprend l’urgence d’un réalisme anti-spectaculaire, et un parti pris documentaire bien obligé, qui cache tous les défauts aux yeux du public conquit par l’audace du projet. Il ne faut pas effacer la « romance » du récit, entre histoire d’amour, cette mère courage, ce pittoresque à l’italienne, et les risques réels pris par tous, certains figurants sont de vrais soldats allemands déserteurs. Il paraît même que lors d’une scène de rafle en extérieur, un tramway avec de « vrais résistants » dedans passait par là, et ils ont faillit tirer dans le tas, croyant avoir affaire à une vraie rafle ! Le temps couvre tout ça d’une patine quasi mémorielle, et ça rend le jugement partial. Moi je dis que c’est assez moyen, ça à valeur de document qui parle d’une époque comme nulle autre, et qui à sut saisir cette urgence, entre film-documentaire ou documentaire fiction. A voir pur sa culture générale, mais n’attendez pas de choc visuel, vous n’êtes pas à Hollywood mais à Rome après guerre.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    54 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 octobre 2012
    Rome ville ouverte, considéré comme le précurseur du néoréalisme, je suis bien contente d'être tombé dessus. C'est un film très simple (ce qui le rend encore plus réaliste) avec un sujet me touchant à chaque fois, dénonçant l'occupation nazie en Italie. Toutefois, c'est un film qui a vieilli, ça se voit qu'il est réalisé avec des moyens maigres ; Roberto Rossellini a pris ce qu'il avait sous la main, on sent de la maladresse dans certains mouvements de caméra, c'est parfois saccadé. Anna Magnani joue bien cette femme forte et déchirée à la fois. Il y a une scène où elle apparaît qui m'a plus marqué que les autres, spoiler: c'est quand elle court dans la rue pour retrouver son mari.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un bon film, mais le début est lent, ça n'avance pas. Il faut attendre environ 40 min pour que le film démarre vraiment. Mais cette seconde moitiée du film est géniale.
    Ce film nous retrace bien les conditions de vie des habitants vivant sous l'occupation nazie. Et la psychologie des personnages est parfaite. Certains sont touchants, d'autres sont terrifiants.
    Un film à voir mais le début pourrait endormir certains.
    A emprunter
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2024
    Un film majeur de Rossellini qui a gardé toute sa puissance. C’est bien un des films phare et pilier du néo-réalisme italien, filmé dans l’immédiate après-guerre. Il dresse un portrait très fort de l’ Italie , la fin de l’ère fasciste, les résistants et leur réseau, la collaboration , le rôle du clergé ambigu, la vie des petites gens , montrés de manière réaliste, les tournages dans la rue , en vie réelle. Témoignage fort, esthétique, d’un moment historique filmé d’une nouvelle manière. Bien sûr un marqueur important est le rôle joué par Anna Magnani , formidable, qui dégage une aura exceptionnelle. Elle est souvent réduite à la fameuse scène de course derrière le camion et de la fusillade, qui n’est pourtant sa meilleure, peut-être un peu surjouée , alors qu’elle est beaucoup plus en finesse dans tout son jeu..
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Film majeur du néoréalisme italien, un hommage plein d’authenticité mais un peu austère à la Résistance et à son armée de héros ordinaires, porté par l’iconique Anna Magnani.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 février 2009
    Ce film inspiré de personnages et de faits réels durant l’hiver 1943 – 1944 était initialement prévu pour être un documentaire avant qu’il devienne une fiction sur la résistance pendant l’occupation nazie à Rome. Toutefois, Rossellini qui avait eu le projet de ce métrage pendant la guerre, a pu le réaliser sitôt la libération de la ville par les forces alliées et fut alors le premier à braquer sa caméra sur la réalité sociale de l’après – guerre. Son regard brut et immédiat décrivant à chaud les événements est considérée traditionnellement comme l'oeuvre fondatrice du courant néo-réaliste dont les principes s’attachent à s’approcher minutieusement de la réalité sociale, d’employer des décors naturels et de refuser le romanesque. Aussi, ce mouvement cinématographique débarrassé de tout artifice fut créé en réaction aux dix ans de fascisme pendant lesquels le cinéma italien fut mis au service de la propagande à travers des grosses productions allégoriques et coupées du réel. Néanmoins, il faut savoir que Rossellini a réalisé auparavant des films de propagande mussolinienne mais cependant malgré son ambiguïté idéologique, on ne peut lui retirer que Rome ville ouverte est une oeuvre forte, intemporelle et habilement construit du point de vue scénaristique, les scènes s'allongeant au fur à mesure que le récit avance et deviennent de plus en plus tragiques, sans oublier que la mise en scène fondamentalement neuve a servi de référence à la nouvelle vague française et a influencé le cinéma indépendant. Également, au-delà de l’aspect formel d'un film novateur, il n’est pas inintéressant de découvrir dans Rome ville ouverte, la position morale du réalisateur vis à vis de ses personnages de par ce qu’ils symbolisent et de voir évoluer à travers leurs confrontations, des attitudes face aux événements, de fuite ou d’affrontement de la réalité. Ainsi, Micha, femme futile livre l'homme qu'elle aime pour un simple manteau alors qu’à son opposé Pina (Anna Magnani) , en tant que prot
    JamesDomb
    JamesDomb

    105 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Roberto Rossellini réalise (sans argent et avec deux acteurs professionnels) ce film seulement deux mois après la libération de Rome, sur un scénario qu'il a imaginé au rythme même des évènements et avec des acteurs qui, pour la plupart, étaient de simples amateurs. Film clé dont le retentissement au lendemain de la Libération fut énorme, Rome, ville ouverte est LE témoignage poignant de la souffrance d’un peuple et est considéré comme étant le premier film néo-réaliste italien, récompensé au Festival de Cannes en 1946. Rossellini met en scène des personnages jusque là peu représentés : enfants, femmes, des hommes en souffrance, des hommes de tous les jours, procédé en totale rupture avec les conventions du genre, au cinéma classique. Le récit (écrit entre autre par un certain Federico Fellini) est habilement construit, les scènes dures s’enchaînent (Rossellini allonge la durée de certaines scènes au fur et à mesure que le film et la tragédie avancent) et le malaise s’installe crescendo. Les perquisitions et arrestations perpétrées par les allemands dans les immeubles sont très réalistes (plans très courts et extrêmement dépouillés), certaines scènes comme celle de la torture du personnage de Manfredi (scène saisissante où un allemand torture le personnage au chalumeau) bouleverse la narration classique malgré le fait que Rossellini suggère plus la violence qu’il ne la montre. Rossellini filme Rome en décors naturels, ses ruines, ses rues désertées, fantômatiques, avec des scènes comme prises sur le vif et à la lumière poussiéreuse, dernier manifeste de l'occupation. Une façon unique d'évoquer la guerre, film majeur de l'après-guerre, film emblématique (il inspira entre-autre La Nouvelle-Vague en France), superbement interprété par Anna Magnani (Pina), Aldo Fabrizi (Don Pietro Pellegrini) et Marcello Pagliero (Manfredi), « Roma città aperta » est le Chef d'Oeuvre de la trilogie de Rossellini.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2015
    Du style néoréalisme adopté par Rossellini pour Rome ville ouverte, on retiendra surtout une manière simple d'aborder le thème de l'occupation nazie en Italie. En 1945 les plaies n'étaient pas encore cicatrisées et pourtant le réalisateur a choisi de ne pas insister sur toute la rancœur que les habitants de la ville éternelle pouvaient avoir envers les allemands à cette époque. Comme tout film abordant cette période historique, Rome ville ouverte possède des scènes dures, mais elles sont montrées avec retenue et gravité. On ne s’apitoie pas sur le sort des personnages, le long-métrage s'interdisant toute lourdeur à ce niveau là. L'émotion ne passe donc que grâce aux acteurs, qui, professionnels ou amateurs, livrent une prestation des plus convaincantes. L’œuvre introduit les personnages en les captant dans leur quotidien, qui est un combat contre la misère et la peur de l'occupant. Puis, peu à peu, le scénario se dessine et le film aborde des thèmes plus graves. Il y a la dénonciation bien sûr, mais aussi le rapport à la politique et à la religion, sujet abordé à travers le personnage du prêtre, qui est à la fois sincère et ambigu. Très certainement la figure majeure du film. Rossellini, sans aucun recul chronologiquement parlant, met en image le traumatisme de l'occupation. Rome ville ouverte souffre de défauts techniques (prise de son moyenne, photographie inégale selon les plans), mais réunit suffisamment de qualités cinématographiques pour être intéressant.
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