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Le scénario n'est pas très original. A la longue, on s'ennuie de l'air bêta de "David"et les enfantillages de sa femme, il me semble que certaines tournures sensée amener des gags sont trop exagérées. N'empêche qu'on y etrouve l'humour de l'époque, enjolivé par la belle mise en scène Hitchcock.
La pure comédie n'est pas le genre de prédilection d'Hitchcock, et çà se sent. Malgré quelques pieds de nez au code Hayes alors en vigueur, le film s'enfonce dans des convenances propres à l'Hollywood du moment, mais bien loin du savoir-faire du maitre. Cette fausse "screwball comedy" égratigne à peine les codes du genre, parvenant tout juste poussivement à faire évoluer la cause féminine pourtant bien nécessaire à cette époque. Pour sa première et avant dernière incursion dans une forme d'humour de situation nettement moins réussie que "What the trouble with Harry", quinze ans plus tard, Alfred signe là un film peu glorieux. A voir comme simple curiosité...
La comèdie est particulièrement difficile à explorer, car elle tient une place privilègièe dans l'art cinèmatographique depuis sa naissance! Elle monopolise à elle seule une bonne partie du cinèma! Ainsi le seul film volontairement comique d'Alfred Hitchcock, "Mr. and Mrs. Smith", est vraisemblablement aussi tragique que ses films de terreur! Robert Montgomery et Carole Lombard sont bien meilleurs que le couple bancable Brad Pitt-Angelina Jolie, un couple sur le point de divorcer, qui s'observe, se jalouse et finit par se rèconcilier! Drôle et triste à la fois, "Mr. and Mrs. Smith" n'est certes pas un chef d'oeuvre du maître du suspense mais n'en demeure pas moins une belle curiositè du roi de l'illusion, une oeuvre atypique de sa pèriode amèricaine! Entre-temps, Hitchcock (qui fait un petit camèo dans le film) s'imposera la même annèe par un autre grand classique, "Suspicion" qui marquera plus ou moins sa rencontre avec Cary Grant...
Benjamin A
Après trois ans de bonheur, David Smith se rend compte que son mariage n'est pas valide et, alors qu'il lui cache dans un premier temps, sa femme va l'apprendre et ne pas lui pardonner...
Durant sa carrière américaine, Hitchcock s'est lancé à de très rares reprises dans la comédie, on pourrait citer Mais qui a tué Harry? voire dans une moindre mesure La Main au collet, ces deux dernières restaient néanmoins dans un cadre de thriller et/ou policier. Avec Mr et Mme Smith, son troisième film hollywoodien, c'est purement comédie, sans meurtre ou enquête qui se cache derrière, mais simplement une comédie de mœurs et de couple où l'on va suivre la façon dont Mr Smith va tenter de reconquérir sa belle.
Si Mr & Mrs Smith n'est finalement qu'un Hitchcock mineur et plus une curiosité qu'autres choses, ce serait dommage de bouder son plaisir. Le maître du suspense se montre ici assez piquant et drôle, enchaînant les quiproquos, situations parfois absurdes et quelques twists sympathiques, le tout sans lourdeur et avec du rythme, rendant le film plaisant à suivre. Alors c'est parfois légèrement inégal et, entre l'excellent début et la savoureuse fin, il y a quelques légers coups de mou, mais rien de bien préjudiciable.
Le scénario ne manque pas d'idées et il exploite plutôt bien le contexte et les situations dans lesquels il va mettre ce couple et comment il sera obligé de tout faire pour reconquérir sa "femme". Le cadre du film est là aussi bien mis en valeur et Hitchcock arrive à dégager tout le charme de cette comédie. Alors qu'il avouera à Truffaut avoir tourné le film à la demande de Carole Lombard, c'est aussi grâce au duo qu'elle forme avec Robert Montgomery que le film marche. Lui en mari charmeur et cherchant tous les plans inimaginables pour reconquérir sa femme et elle qui va le repousser à chaque fois.
Sans être totalement pétillante, cette comédie est quand même bien plaisante, sans génie certes, Hitchcock donne du rythme et exploite bien les diverses situations dans lesquelles va se retrouver l'excellent couple Robert Montgomery/Carole Lombard.
Durant sa carrière américaine, Hitchcock s'est lancé à de très rares reprises dans la comédie, on pourrait citer Mais qui a tué Harry? voire dans une moindre mesure La Main au collet, ces deux dernières restaient néanmoins dans un cadre de thriller et/ou policier. Avec Mr et Mme Smith, son troisième film hollywoodien, c'est purement comédie, sans meurtre ou enquête qui se cache derrière, mais simplement une comédie de mœurs et de couple où l'on va suivre la façon dont Mr Smith va tenter de reconquérir sa belle.
Si Mr & Mrs Smith n'est finalement qu'un Hitchcock mineur et plus une curiosité qu'autres choses, ce serait dommage de bouder son plaisir. Le maître du suspense se montre ici assez piquant et drôle, enchaînant les quiproquos, situations parfois absurdes et quelques twists sympathiques, le tout sans lourdeur et avec du rythme, rendant le film plaisant à suivre. Alors c'est parfois légèrement inégal et, entre l'excellent début et la savoureuse fin, il y a quelques légers coups de mou, mais rien de bien préjudiciable.
Le scénario ne manque pas d'idées et il exploite plutôt bien le contexte et les situations dans lesquels il va mettre ce couple et comment il sera obligé de tout faire pour reconquérir sa "femme". Le cadre du film est là aussi bien mis en valeur et Hitchcock arrive à dégager tout le charme de cette comédie. Alors qu'il avouera à Truffaut avoir tourné le film à la demande de Carole Lombard, c'est aussi grâce au duo qu'elle forme avec Robert Montgomery que le film marche. Lui en mari charmeur et cherchant tous les plans inimaginables pour reconquérir sa femme et elle qui va le repousser à chaque fois.
Sans être totalement pétillante, cette comédie est quand même bien plaisante, sans génie certes, Hitchcock donne du rythme et exploite bien les diverses situations dans lesquelles va se retrouver l'excellent couple Robert Montgomery/Carole Lombard.
C'est la seule véritable incursion d'Alfred Hitchcock dans la tradition de la comédie américaine. Et l'on comprend qu'il ne soit pas allé plus loin. Il s'empêtre assez lourdement dans cette histoire de couple, respectant les codes du genre (rupture, jalousie, réconciliation...), sans y apporter vraiment sa touche personnelle. Le résultat est donc assez convenu. Un peu lisse, un peu facile. Et surtout moins drôle que certaines scènes d'autres oeuvres du réalisateur. Cela manque de charme et de piquant. La musique guillerette n'y change rien. Hitchcock n'est pas Lubitsch... Donald Spoto, dans son livre dédié au cinéaste britannique exilé aux États-Unis, La Face cachée d'un génie, rapporte que "jusqu'à la fin de ses jours, il prétendit n'avoir jamais voulu tourner [ce film] - s'il l'avait fait, c'était uniquement par amitié pour Carole Lombard (qui venait également de rejoindre la RKO), et que d'ailleurs il n'avait aucun atome crochu avec ce genre cinématographique, celui de la comédie délirante". Son sens de l'humour s'exprimera de façon beaucoup plus singulière une quinzaine d'années plus tard, à travers une farce macabre, absurde et irrésistible : Mais qui a tué Harry ?
Hitchcock s'essai a la comedie entre deux films de suspense mais force est de constater que le maitre du suspense est moins a son aise dans cet exercice! Meme si l'ensemble est sympatique et que les acteurs sont excellents, ca manque de pepse. Compare aux comedies de l'epoque domine par des Frank Capra ou Howard Hawks, ce film fait pale figure. On a du mal a reconnaitre la patte du maitre, excepte quelques trop rares plans.
Une comédie, genre inhabituel chez Hitchcock aux tout débuts de sa carrière américaine… Carole Lombard et Robert Montgomery forment un couple parfaitement crédible qui va « s’agacer » un peu suivant les lois du genre autour d’une situation de départ assez originale, témoignant d’un réel effort de scénario. Le film est comme souvent à Hollywood (chez les auteurs que cette règle insupporte), une charge contre le code Hays, mais sans avoir l’air d’y toucher, bien sûr. Comme chez Howard Hawks (Allez coucher ailleurs), le couple qu’on ne peut montrer dans un lit ne sera donc pas marié… Je vous laisse deviner par quel artifice on arrive ici à ce résultat, source de quiproquos, de situations absurdes et, évidemment, d’une réconciliation finale aussi convenue qu’obligatoire… Disons que Hitchcock ne se montre pas si emprunté que ça pour diriger cette espèce de farce à la morale équivoque et regardons cette œuvre à titre de curiosité et sans déplaisir…
Les incursions d’Hitchcock dans la pleine comédie sont rares. Si « The Trouble with Harry », comédie macabre à l’humour pince-sans-rire, tient de l’ironie hitchcockienne, « Mr. and Mrs. Smith » (USA, 1941) est un pur produit hollywoodien, une screwball comédie du remariage telle que les studios en furent friands à cette période (avec Frank Capra et George Cukor en figures tutélaires). A priori, les auteurs du film semblent être davantage Robert Montgomery et Carole Lombard qu’Hitchcock lui-même. La très habile mise en scène de l’auteur en est réduite à ses tics les plus tenaces : longs travellings plan d’ensemble/gros plan, inserts opportuns, etc. Pourtant, à y prêter attention, le film conduit des thématiques chères au cinéaste. L’histoire conte la désunion d’un couple bourgeois américain après que la femme ait appris que leur mariage n’était pas légalisé par leur État américain. Les deux tiers du film trace le désarroi de Mr. Smith pour reconquérir l’amour de son « épouse ». D’hitchcockien, les rapports amoureux ont le goût du sadisme et de l’amour violent. La toute dernière séquence est plus qu’éloquente sur le film et sur l’art d’Hitchcock. Dans un chalet, la séparation de Mr. and Mrs. Smith est sur le point d’être définitivement acceptée. Mrs. Smith, dans une posture inconfortable, bloquée sur un fauteuil, les quatre fers en l’air, est coincée par des skis accrochés à ses pieds. Mr. Smith, derrière elle, prépare sa valise pour partir. Mrs. Smith lui ordonne, ardemment, de le secourir. Par mégarde, un ski se détache d’elle, la libérant de son emprise. Plutôt que de se lever, Mrs. Smith remet son ski, à l’insu de Mr. Smith, puis reprend ses cris. Pas dupe de la supercherie, l’homme s’avance derrière elle et, entre les faux gémissements de sa femme, lui prend langoureusement les bras. Hitchcock plus subversif en l’occurrence, y préfère l’amour brutal et illégitime à un amour embourgeoisé. C’est autre chose que les portes closes derrière lesquelles Lubitsch renvoie tout. Mais la mise en scène verse parfois dans le décorum, sans réussir à atteindre la parfaite économie figurative qui fait pourtant l’immense talent du cinéaste.
Une comédie plutôt bien faite, mais on s'attend trop à la fin, et les acteurs ne sont pas très bons.
Hitchcock aurait pu largement mieux faire.
Hitchcock aurait pu largement mieux faire.
Ce film d'itchcock m'a dècu. Mais on le pardonne avec tous les chef-d'oeuvre qui l'a fait. En plus il commencait a peine le cenima. Ce film m'eritait 0 étoile mais je n'arive pas à mettre 0 étoile à hitchcock.
Excellente comédie, j'ai bien rigolé.
Une comédie d'Alfred Hitchcock, pourquoi pas? Mais le film est mièvre, peu drôle. Il a en somme beaucoup vieilli...
🎬 RENGER 📼
Joies matrimoniales (1941) ou Mr. and Mrs. Smith, est une drôle de comédie, très loin des réalisations habituelles du cinéaste, on a du mal à reconnaître la touche d’Alfred Hitchcock. Et pour cause, le film est une oeuvre de commande, dans le plus pur style des comédies Américaines, dans laquelle, un couple se donne la répartie toute au long. Première et unique fois de sa carrière où le réalisateur s’atèle à ce genre de film, le résultat n’est pas à la hauteur, quand le « maître du suspens » s’essaie à la comédie romantique US, il faut très vite oublier les standards du genre, tels que ceux réalisés par Howard Hawks.
Une comédie assez enjouée mais qui par moments traine malheureusement en longueur. A la fin le film se rattrape et il y'a malgré tout de très bonnes scènes.
Joies Matrimoniales ( qui est aussi connu sous le nom de Mr et Mrs Smith ) est une comédie d’Alfred Hitchcock légèrement décevante. Certes les comédiens sont plutôt bons dans leurs rôles, mention spéciale d’ailleurs à Carole Lombard ( Jeux Dangereux ) qui est vraiment à la hauteur dans son interprétation. Mais le problème, c’est que cette comédie m’a rarement fait rire et elle se trouve assez souvent anecdotique, mise à part sur certaines séquences ou l’on reconnaît tout de même la patte du metteur en scène.
Pour moi, il s’agit donc d’une œuvre somme toute mineur dans la filmographie de cette immense metteur en scène.
11/20
Pour moi, il s’agit donc d’une œuvre somme toute mineur dans la filmographie de cette immense metteur en scène.
11/20
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