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matt240490
83 abonnés
1 062 critiques
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4,0
Publiée le 17 novembre 2013
Très bon court-métrage du maître du burlesque, Charles Chaplin, qui montre ici tout son talent à travers mimiques, comiques de situation et gestuelles qui lui sont propres. Plus long que les précédents, c'est là l'une des nombreuses oeuvres déjà annonciatrice du savoir-faire du vagabond.
"Charlot chez l'usurier" (The Pawnshop) est un court-métrage muet en N&B coécrit, coproduit et réalisé par Charles Chaplin en 1916. Une Comédie dans laquelle nous retrouvons Charlot non pas mendiant mais en costume, assistant d'usurier. Il est comme toujours gaffeur et séducteur sous le charme de la belle Edna, la fille de l'usurier jouée par Edna Purviance. Avec l'habituel colosse barbu ici en client escroc interprété par l'incontournable Eric Campbell. Le scénario présente de bonnes idées (comme l"opération" du réveil), nous offrant une agréable comédie avec de bonnes plaisanteries, des trucages habiles et même quelques cascades audacieuses.
Chaplin reprend le personnage de Charlot… Cette fois, il vient de se faire engager dans la boutique d’un gros bonhomme qui tient une curieuse boutique où il est apparemment à la fois brocanteur, réparateur d’horlogerie et prêteur sur gage. La première partie du film montre des disputes incessantes avec l’autre employé de la maison dans le plus pur style burlesque, où, comme toujours, les maladresses de Charlot se retournent contre son ennemi… Après quelques démêlés avec un policier et avoir manqué de justesse de se faire renvoyer, il exerce son talent dans la boutique en accueillant un malheureux imprudent qui vient lui confier un réveil à réparer… La scène est hilarante, Charlot ouvrant l’appareil comme une boîte de conserve avant de le vider de tous ses rouages et de le déclarer finalement irréparable ! Le final rejoint le burlesque, auquel la plus grande partie de ce film appartient, à travers la disgrâce de Charlot et sa réhabilitation immédiate lorsqu’il assomme un escroc qui s’apprêtait à cambrioler son patron. En récompense, il aura la main de la (charmante) fille du bonhomme, la belle Edna Purviance, évidemment… Un film réussi, au rythme endiablé, où Chaplin montre à nouveau ses talents d’auteur, d’acteur et d’acrobate (la scène de l’échelle est vertigineuse) mais aux ambitions limitées par rapport à d’autres œuvres tournées la même année chez la Mutual (The Vagabond et One A.M. notamment).
Un Charlot bien dans la tradition des courts métrages de Chaplin : le personnage est en conflit avec ses collègues, il se joue de la police, il n'hésite pas à arnaquer si ça peut lui être bénéfique et il finit par conquérir la fille et par passer pour un héros (chose qui n'est pas toujours le cas). Un petit film qui évoque donc les futurs chefs-d'œuvre du maitre mais qui n'atteint pas leur niveau car il est entièrement axé sur la comédie et non pas sur le mélange comédie/drame caractéristique des plus grands films du cinéaste. Malgré tout, un Chaplin reste un Chaplin, c'est-à-dire une œuvre de grande qualité même dans un format court.
Dans ce court-métrage, Chaplin incarne un employé d’une petite boutique qui n’arrête pas de se disputer avec son collègue de travail. Par ‘se disputer’, comprenez ‘se battre’, car c’est ce qu’ils font pendant presque tout le film. J’ai trouvé The Pawnshop très drôle. Les séquences se succèdent les unes après les autres avec brio. On pourrait penser que les scènes de bagarre sont répétitives, mais il n’en est rien. Les bagarres sont souvent différentes. Quand il ne se bat pas avec les mains, il le fait avec une échelle ou de la pâte à cuisiner. Chaplin est tuant et fait partie des gars les plus drôles de l’histoire du cinéma. The Pawnshop est un de ces bons court-métrages qui nous divertit.
Un joyeux bordel signé Chaplin, sans vraiment exploser de rire ce court métrage reste divertissant et très sympa, de plus la mise en scène et la réalisation sont très bien maîtrisés.
Un Charlot période Mutual c'est-à-dire celle qui contient, et de loin surtout par rapport à celles précédentes de la Keystone et de la Essanay dont les films souffraient considérablement de l'absence totale ou quasi-totale d'un scénario se contentant d'aligner une série de gags le plus vite possible, les meilleurs courts avec ce génie. Si "Charlot usurier" n'atteint pas le rang de petits bijoux de la même période comme "Charlot et le comte", "Charlot rentre tard" et surtout le plus drôle de tous "Charlot fait une cure", ça reste du solide bien efficace qui active souvent les zygomatiques... Il suffit de voir Charlot maltraiter son collègue avec une échelle ou encore ouvrir un réveil comme une boîte de conserve pour s'en assurer...
Charlot brocanteur (1916), aussi appelé Charlot chez l'usurier, est un court-métrage d'une vingtaine de minutes réalisé par Charles Chaplin et dans lequel Charlot se fait embaucher chez un usurier. Une fois de plus, on a droit à un enchaînement de situations burlesques et de personnages haut en couleur. La séquence où Charlot examine le réveil avec un stéthoscope et décide de l'ouvrir à l'aide d'un ouvre-boite et d'un marteau est mémorable.
Un court métrage sans grand intérêt surtout des bagarres et une histoire toute rabougrie avec une fin expéditive. Les gags ne sont pas d'une grande subtilité plutôt une sorte d'absurde un peu grotesque.