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bsalvert
407 abonnés
3 576 critiques
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3,0
Publiée le 21 mai 2016
Nous sommes dans le divertissement le plus simple, limité au comique de situation, compréhensible dès l'âge de 5 ans. Les scènes en fond sont comme d'habitude discrètes mais tout aussi efficace que le premier plan. PLV : un moment de détente
Un deuxième Opus , où cette fois après la reine d' Angleterre, Nielsen doit sauver le président des Etats Unis. Beaucoup de gags , très délirants, on rit de bon coeur, et on passe un vrai moment de détente, sans se prendre la tête.
J'avoue que j'aime bien Leslie Nielsen, et si j'ai regardé ce film, c'est en partie pour lui et en partie parce que j'ai bien aimé Y a-t-il un pilote dans l'avion. Et le film ressemble à ce dernier, c'est à dire qu'il est complètement idiot et assumé comme tel. Par contre je l'ai trouvé très inégal au niveau des gags : certains sont hilarants et d'autres fonctionnent moins bien... En réalité le problème c'est que les gags sont un peu moins absurde que Y a-t-il un pilote dans l'avion et un peu plus prévisibles. Et surtout le film devient de moins en moins efficace et de plus en plus lourd à la longue. C'est pas nul, ça se regarde en mode brain of, ça ne fait pas dans la finesse et ça parvient à être divertissant, mais c'est surtout très inégal et peu mémorable.
Une série de films construits sur le même principe et utilisant toujours la même trame. Décalé, hilarant, un univers complètement débile que j'apprécie avec des gags en cascades et parfois des gags cachés en arrière-plan. Malheureusement le principe s’essouffle lentement au fur et à mesure des années.
Suite des aventures du lieutenant Frank Drebin, dans une comédie franchement délirante, presque aussi bonne que Y a-t-il un pilote dans l’avion, et un cran au-dessus du précédent épisode. Le casting est toujours aussi énorme, avec Leslie Nielsen bien entendu, plus remonté que jamais qui campe avec la même aisance son policier qui n’en loupe pas une. Il colle toujours fort bien à son rôle, et à ses côtés on appréciera la présence plus prégnante d’un George Kennedy non moins percutant, et d’un Simpson qui nous gratifie de quelques gags bien vus. Priscilla Presley revient elle aussi, et, séduisante et pleine d’entrain, indéniablement elle continue de faire bonne impression. Les nouveaux principaux sont Robert Goulet et Richard Griffiths, tous deux à l’aise, et qui, exact opposé des gentils car pas gaffeur pour un sou, forme une antithèse plaisante. Le scénario est un peu supérieur à celui du précédent métrage. Bien vu, toujours aussi alerte, bourrelé de gags parfois lourds mais presque toujours très amusants, on sent que le scénariste n’a pas voulu non plus aller uniquement dans l’humour. Ils ont aussi développé une vraie histoire, qui sait faire des pauses plus sérieuses (mais jamais bien longues), de sorte à structurer le récit. Un des défauts principaux de ces comédies absurdes d’aujourd’hui. L’ensemble est en tous les cas très imaginatif, et renouvelle bien les gags du précédent épisode. Visuellement c’est le même style que le précédent film. Haut en couleur le film a bien vieilli sur le plan formel avec des décors de bonne tenue, une mise en scène qui sait se montrer intelligente et une photographie qui sait travailler les atmosphères (celle du resto par exemple). Là-dessus il faut ajouter une ambiance musicale réussie, avec entre autre la récupération du Unchained melody déjà apparu dans Ghost pour une fameuse scène. Franchement je conseille vivement cette comédie, et plus largement tous les épisodes de la trilogie Naked Gun. Mais celui-ci est très efficace, se montrant un peu plus « mature » que le précédent épisode, avec une histoire plus structurée, des gags plus recherchés. 4.5.
Il serait faux de dire que je ne me suis pas marré devant "Y a-t-il un flic pour sauver le président ?" mais je me suis moins marré que devant "Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?" sorti 3 ans plus tôt, en 1988. Leslie Nielsen fait toujours des merveilles avec son air naïf mais sûr de lui. Le personnage de gaffeur chasseur de juppons lui sied parfaitement, c'est-à-dire que l'on n'a pas du mal à l'imaginer comme ça dans la vraie vie. Tant mieux, ça permet de mieux s'immerger dans la comédie.
Une comédie qui fonctionne toujours même si elle fonctionne moins, comme je l'ai dit plus haut : en effet, beaucoup de vannes font mouche et j'ai éclaté de rire fréquemment. Toutefois, cette fois-ci, certaines vannes font un bide parce qu'elles poussent trop loin le curseur de l'humour gras et en dessous de la ceinture. Le précédent opus avait su bien doser cet humour gras pour ne pas faire faire une overdose au spectateur. L'équipe a un peu moins réussi sur ce coup là.
Mais le film est tout de même plaisant et plutôt drôle.
Même si ça se regarde sans déplaisir, si Nilesen est toujours aussi allumé et Priscilla Presley toujours aussi sexy (46 ans dans ce film et on ne le devinerait pas), il faut bien admettre qu'on ne retrouve pas le même niveau que pour le précédent. De plus le film est vraiment ciblé américano-américain, les vannes contre le couple Bush ont sans doute fait plier de rire les américains, mais ça s'exporte mal. C'est par moment presque ennuyeux.
J'ai bien aimé les gags encore une fois, mais l'intrigue n'est pas terrible. Le début est très moyen, idem pour le final. Les acteurs principaux restent les même, ce qui est une bonne chose, mais on s'attend à mieux, ce "Naked gun" n'est pas le meilleur.
J'ai adoré le premier qui est vraiment culte pour moi, celui-ci est pas mal, mais nettement en dessous du 1 avec des gags qui ne fonctionnent plus aussi bien avec certains qui sont même un peu lourds, l'histoire est-elle aussi moins "forte" heureusement qu'il y a toujours Leslie Nielsen pour tenir la baraque et pour le coup sauver le film.
Bien qu'il soit remarquablement moins drôle que le précédent, Y a-t-il un flic pour sauver le président est un film bien marrant avec une ambiance aussi agréable qu'Y a-t-il un flic pour sauver la reine. Les gags et les acteurs sont marrants. C'est une comédie passable mais agréable.
J'ai vu un film... qui si on prend conscience est l'ancêtre d'OSS117, avec notre Jean Dujardin national... Une réelle poésie qui ne fait pas sombrer le film et ses gags dans le ridicule... C'est tout à l'honneur du duo de Zucker et Nielsen... Chaque plan de ce film apporte et propose des niveaux de lectures multi-dimensionnel... Et on ne s'en lasse pas. Alors bien sûr, on peut constater que parfois, il y a qq ralentissements, qq plans un peu passés, et un côté anciens... Mais on prend du plaisir à suivre cette "farce", faite avec sérieux... Ce qui est tellement agréable dans ce film régressif, c'est la multitude des visages connus, de références cinématographique et la grosseur des fils qui viennent nous tirer les zygomatiques... Il faut juste accepter cela...
Leslie Nielsen était un maître inégalable dans la comédie absurde, surtout avec Zucker*2 et Abrahams aux commandes. Loin d'être leur meilleur film, il reste plaisant pour tout adepte de ce genre, même si les gags sont téléphonés.
Après le succès du premier épisode, l'inspecteur Frank Drebin est de retour pour de nouvelles péripéties! Le premier opus fait partie des comédies les plus loufoques qu'il m'ait été donné de voir. C'est absurde, et j'adore ce genre d'humour! La véritable force de ces films ne réside pas seulement en ces gags, mais surtout en Leslie Nielsen, unique en son genre! Cet acteur fait partie des plus drôles que je connaisse, chaque mimique, chaque regard fait mouche! Dommage qu'il ait été mal utilisé par la suite, enchainant daubes sans nom en partie par amitié avec David Zucker. Le rôle de l'inspecteur Frank Drebin fait partie des meilleurs de sa filmographie. Après avoir sauvé la Reine d'Angleterre, Frank Drebin doit assurer la protection du Président et déjouer les plans des méchants comploteurs qui trempent dans des affaires sombres. Je vais être franc, cette suite est moins drôle que le premier épisode. Les gags ne sont pas aussi imaginatifs et ont tendance à se répéter et à tirer en longueur. Heureusement, Leslie Nielsen est toujours là pour sauver la situation, et encore une fois, il utilise son talent comique pour rendre le film moins ennuyeux. Alors certes, il y a toujours des séquences drôles, et des parodies bien foutues (celle de Ghost en est un bon exemple), mais la surprise n'est plus et on dirait que les scénaristes ont eu du mal à trouver de nouveaux gags à la hauteur du premier épisode, comme s'ils avaient tout donné la première fois. Y a-t-il un Flic pour sauver le Président n'en reste pas moins un divertissement sympathique et regardable qui arrive tout de même à décrocher quelques sourires malheureusement bien trop rares.
Y a-t-il un flic pour sauver le président utilise à tort le mot président dans son titre, puisque le président des Etats-Unis n'est pas du tout menacé dans l'histoire. Le mot "président" est employé pour faire aussi "gros" dans le titre que lors du premier film, Y a-t-il un flic pour sauver la reine. Je l'ai trouvé moins bon que son prédécesseur au niveau de l'humour, mais il reste quand même amusant - ce qui est heureux, pour une comédie ! spoiler: Et la scène de sexe du milieu du film est tout bonnement culte pour moi.
Il est à noter que sa moyenne est certainement plus proche de 3,5/5 que de 2,5 si on regarde les notes des spectateurs qui ont rédigé une critique, qui ne sont que 116 (dont moi) au moment où j'écris ma critique, pour 2760 notes au total, dont 2644 (2760-116) issues de personnes qui ont juste cliqué sur la note pour l'évaluer. Tout ça pour dire qu'une fois de plus, la vraie valeur des réalisations est à chercher en regardant les notes des spectateurs qui ont écrit une critique, et non pas juste en jetant un œil rapide à la note moyenne.
Y a pas à dire, quand on ne retrouve pas le trio ZAZ (David Zucker, Jim Abrahams, Jerry Zucker) uni dans l'écriture du scénario ou dans la réalisation, ça marche moins bien. Et ce, même quand le fameux sigle apparaît dans les crédits en tant que société de production ou pour désigner les créateurs de la série TV Police Squad, à l'origine de la série ciné des Y a-t-il un flic... Oui, ça marche moins bien, en dépit d'une formule qui a fait ses preuves. Ici, David Zucker a coécrit le film avec Pat Proft et signe seul la mise en scène. Le fond de commerce de parodies fonctionne encore un peu (Ghost, E. T., Casablanca). Le comique burlesque du geste maladroit et de la destruction systématique fait encore son petit effet. Le comique de mots aussi, mais de façon inégale. Le problème, c'est que le scénario manque de liant ; la réalisation est un peu grossière et le ton s'avère plus vulgaire que dans les réussites du genre. Les gags surgissent et s'effacent. Quiproquos et souffle débile ne suffisent pas, cette fois, à emporter le morceau, même si l'on se surprend, de temps en temps, à rire bêtement (c'est grave, docteur ?).