Au panthéon des comédies!ZAZ-Nielsen une alchimie parfaite au service du rire.Pas une minute de répit,les gags s'enchainent à une vitesse dingue.Du pur délice!
Sur la lancée du précédent film, les Zucker et Abrahams continue à enfiler des gags tordants dans un scénario aberrant et dingue. C'est un peu moins drôle que le premier film mais cela reste du haut niveau, culte pour passé un super moment rigolade.
Après le succès du premier épisode, l'inspecteur Frank Drebin est de retour pour de nouvelles péripéties! Le premier opus fait partie des comédies les plus loufoques qu'il m'ait été donné de voir. C'est absurde, et j'adore ce genre d'humour! La véritable force de ces films ne réside pas seulement en ces gags, mais surtout en Leslie Nielsen, unique en son genre! Cet acteur fait partie des plus drôles que je connaisse, chaque mimique, chaque regard fait mouche! Dommage qu'il ait été mal utilisé par la suite, enchainant daubes sans nom en partie par amitié avec David Zucker. Le rôle de l'inspecteur Frank Drebin fait partie des meilleurs de sa filmographie. Après avoir sauvé la Reine d'Angleterre, Frank Drebin doit assurer la protection du Président et déjouer les plans des méchants comploteurs qui trempent dans des affaires sombres. Je vais être franc, cette suite est moins drôle que le premier épisode. Les gags ne sont pas aussi imaginatifs et ont tendance à se répéter et à tirer en longueur. Heureusement, Leslie Nielsen est toujours là pour sauver la situation, et encore une fois, il utilise son talent comique pour rendre le film moins ennuyeux. Alors certes, il y a toujours des séquences drôles, et des parodies bien foutues (celle de Ghost en est un bon exemple), mais la surprise n'est plus et on dirait que les scénaristes ont eu du mal à trouver de nouveaux gags à la hauteur du premier épisode, comme s'ils avaient tout donné la première fois. Y a-t-il un Flic pour sauver le Président n'en reste pas moins un divertissement sympathique et regardable qui arrive tout de même à décrocher quelques sourires malheureusement bien trop rares.
Une série de films construits sur le même principe et utilisant toujours la même trame. Décalé, hilarant, un univers complètement débile que j'apprécie avec des gags en cascades et parfois des gags cachés en arrière-plan. Malheureusement le principe s’essouffle lentement au fur et à mesure des années.
Peut-être encore plus délirant que le premier ! Et fallait le faire ! Nielsen, encore plus à l'aise que dans le premier, nous fait exploser de rire et on en redemande ! Frank Drebin, t'es le meilleur !
Y a-t-il un flic pour sauver le président est certes moins bon que les premiers volets, il n’en demeure pas moins qu’au final on rit toujours autant des crétineries de Leslie Nielsen, devenu un maitre dans ce domaine. Cette énième comédie reprenant des détails/répliques/histoires de grands films a donc ici la force des autres films, à savoir le souci du détail. Comme on peut le voir tout au long du film, les scénaristes ont du bien s’amusés à reconstituer au mieux la scène dont Y a-t-il… fait référence, en regardant des films comme celui-ci, on s’aperçoit sans trop de mal que les américains sont vraiment bons dans ce genre dont certains se sont fait une spécialité, de plus en regardant ce que ce genre est devenu, on regrette donc le temps des films comme celui-ci où l’histoire était recherché avec la volonté de voir réunit à l’écran le plus de référence de bons films possibles sans jamais cherché à en caser le plus possible dont certains films font un buzz en ce moment mais qu’on oubliera assez vite. C’est dans cette opposition que les scénaristes à l’origine de la saga Y’a-t-il ont élaborés des scénarios tenant véritablement bien la route tant les transitions entre les scènes et les incorporations de références de films cultes sont faites de façons magistrales pour certaines ou bien amenés pour d’autres, bien que le film s’adresse surtout aux adultes (certains gags laissant parfois à désirer), on ne peut s’empêcher de rire devant les bêtises de Frank Debrin qui montre des gags encore plus gros que ceux de Mr Bean. On peut même affirmer sans trop froissé les fans que ce nouveau volet est encore mieux que le premier Y’a-t-il où le personnage joué par Leslie Nielsen décidément très à l’aise dans ce rôle n’était pas encore aussi fort en laissant aussi les précédents : pour sauver la reine et le monde sur la banc de touche, les auteurs essayent d’aller encore plus loin dans le burlesque et ça se voit. Certes il y a quelques loupés mais rien de bien importants et bien que la chaine du scénario soit toujours la même, les gags sont ici plus amplifiés que jamais, du pur bonheur mais le scénario fourmille de trouvailles et d’ingéniosité pour pouvoir placer les gags aussi bien au-devant de la scène qu’en arrière-plan. Le trio Zucker/Abrahams/Zucker a donc encore frappé et ce avant la déferlante Hots Shots. Y’a-t-il un flic pour sauver le président reprend donc le même fil conducteur que ces prédécesseurs à savoir l’enquête que mène de façon calamiteuse le lieutenant mais aussi de suivre les histoires de cœur de ce dernier qui mérite de s’y atteler tant cela apporte des fous rires et bonne situations qui bien que certaines scènes semblent ne pas avoir de lien avec l’histoire, cela permet aussi de faire une cassure avec l’enquête policière, qui mise à part les scènes comiques n’a vraiment rien d’exceptionnel. Les auteurs arrivent donc grâce à l‘histoire et à certains détails à jongler entre le comique bien lourd et les jeux de mots bien placés et bien trouvés. Ce film est à rangé dans le panthéon des films comiques les plus marrants de l’histoire du cinéma. critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
Y a pas à dire, quand on ne retrouve pas le trio ZAZ (David Zucker, Jim Abrahams, Jerry Zucker) uni dans l'écriture du scénario ou dans la réalisation, ça marche moins bien. Et ce, même quand le fameux sigle apparaît dans les crédits en tant que société de production ou pour désigner les créateurs de la série TV Police Squad, à l'origine de la série ciné des Y a-t-il un flic... Oui, ça marche moins bien, en dépit d'une formule qui a fait ses preuves. Ici, David Zucker a coécrit le film avec Pat Proft et signe seul la mise en scène. Le fond de commerce de parodies fonctionne encore un peu (Ghost, E. T., Casablanca). Le comique burlesque du geste maladroit et de la destruction systématique fait encore son petit effet. Le comique de mots aussi, mais de façon inégale. Le problème, c'est que le scénario manque de liant ; la réalisation est un peu grossière et le ton s'avère plus vulgaire que dans les réussites du genre. Les gags surgissent et s'effacent. Quiproquos et souffle débile ne suffisent pas, cette fois, à emporter le morceau, même si l'on se surprend, de temps en temps, à rire bêtement (c'est grave, docteur ?).
Mon jugement n'est pas objectif car je ne supporte pas Nielsen, ses films, ses gags ... Je n'ai pas tenu + d'1/2 heure devant ce film. Même en me forçant, je n'ai pas réussi à rire. Par contre c'est surement un bon film pour les amateurs de cet acteur.
Deuxième aventure pour le lieutenant Frank Drebin, qui se retrouve mêlé à un sinistre complot fomenté par des lobbies de l’énergie de Washington D.C., et croise avec surprise son ex-fiancée. Bien que ce soit essentiellement David Zucker qui signe le film, on y retrouve l’esprit des ZAZ. A savoir, des gags burlesques et absurdes enchaînés au moins toutes les 30 secondes, quelques séquences parodiques spécifiques (dont « Ghost », réalisé 1 an auparavant par Jerry Zucker !). Mais surtout, à l’opposé des funestes successeurs des ZAZ, qui dans les années 2000 se contenteront de parodier sans génie les bandes annonces des blockbusters de l’année et les dernières frasques peoples (oui oui les « machin » movie, c’est de vous que l’on parle), la mise en scène détourne allègrement et avec finesse les canons des films policiers. Au-delà d’un scénario qui enchaîne des gags plaisant avec quelques idées folles, on apprécie bien évidemment Leslie Nielsen, toujours en forme en Frank Drebin aussi sérieux que gaffeur. A ses côtés demeurent la charmante Priscilla Presley, un George Kennedy plein de bonhommie… et O.J. Simpson en adjoint gentillet, la petite touche remplie d’ironie vue d’aujourd’hui (la très médiatisée affaire de meurtre débutera 3 ans après la sortie du film). Par ailleurs, outre son message écologiste primaire -mais relativement original à l’époque- le film se paye aussi allègrement la tête de George Bush senior !