J'ai toujours entendu parler de ce film comme d'un classique, même en 2021. Il faut cependant avouer que l'humour est bas de plafond, misogyne et raciste. Les plans eux même sont d'un sexisme répulsif. Ce film ne peut plus être vu comme un classique, il est simplement médiocre.
Grand classique de la comédie absurde, le premier film des ZAZ (Zucker, Abrahams, Zucker) est un exemple en termes d'écriture, de jeu et de réalisation. La preuve qu'il est possible de faire de la comédie sans rogner sur la qualité cinégénique d'une œuvre. Au delà de quelques gags qui ont un peu vieilli, le film reste inégalé en termes de fous rires et parvient à maintenir un rythme humoristique effréné.
Ne pas insister le jour où vous trouvez ça lourd et attendre un jour meilleur mais lorsqu'il arrive vous pouvez le repasser une autre fois et regarder les fonds d'écran. PLV : vous n'en sortirez pas grandi mais distrait et c'est déjà bien
Un film qui malgré son âge ne vieillit pas ! L'humour absurde est présent et est très bon, les gags sont intelligent et intemporels. La base de l'histoire arrive quand même à se tenir tout du long ce qui donne un film cohérent même si il est totalement loufoque.
Une succession ininterrompues de gags, dans un avion. Une parodie complètement délirante où tout est idiot, absurde et très souvent drôle. Il y à boire et à manger mais il serait injuste de ne pas souligner la pluralité des références, la créativité des gags et la qualité de l'écriture : Ted Striker: Surely you can't be serious. Rumack: I am serious... and don't call me Shirley. Lady: Nervous? Yes. First time No, I've been nervous lots of times..
Wanna know more ? I can't tell you that. It's classified.
Ted Stryker, un ancien pilote de guerre, est traumatisé et ne veut plus piloter. Il monte dans un avion de ligne pour suivre Elaine Dickinson, son ancienne petite amie hôtesse de l'air dont il est toujours amoureux. Mais suite à une intoxication alimentaire, le voyage tourne très vite à la catastrophe et l'avion se retrouve sans pilote. Dès l'introduction détournant Les Dents de la mer, on sait que l'on tient un film complètement délirant. Airplane! (c'est plus court) est une formidable parodie des films-catastrophe avec des clins d'oeil à d'autres films (Saturday Night Fever, Tant qu'il y aura des hommes, Pinocchio...) complètement délirante avec en moyenne un gag par seconde tous devenus à juste titre culte (le pilote pédophile, Leslie Nielsen en médecin, Lloyd Bridges qui est accro à toutes les drogues possibles, Roebrt Stack qui savate des militants de religions et de sectes diverses...). Grand moment de parodie qui vous garantit un fou-rire non-stop d'1h24, Airplane! est sans aucun doute le meilleur film du genre avec Hot Shots ! 2. Du grand art !
On les tient pour acquises, ces comédies rebelles d'une Amérique qui commence, à l'époque de décollage de cet opus, à ne plus savoir maintenir l'illusion que son cinéma est un seul gros bloc inamovible. Ça, c'est parce qu'elles sont devenues cultes, mais on a perdu de vue ce que cela leur a coûté.
Airplane! se situe dans une traînée de comédies plus ou moins aérophiles, associant le film catastrophe à la parodie dans ce qui deviendra un genre très daté dont l'humour n'a pas pris une ride. Peut-être était-ce dû au fait que l'absurde est intemporel, ou bien c'est parce qu'on n'a jamais réussi, ni avant ni après, à convaincre une génération d'acteurs aussi conservatistes que Leslie Nielsen ou Peter Graves de se mêler à un registre tellement opposé à leurs canons.
Grâce à cette collaboration inattendue de réalisateurs fous avec des acteurs trop sages, le film est un monument de l'humour pince-sans-rire créant un cocktail générationnel qu'on n'égalera plus, car il y n'y a plus assez de traditionnalisme dans les veines du septième art pour qu'on puisse s'y confronter de façon si explosive. Le premier degré ne vieillit pas, les running gags sont légendaires, et l'on peut toujours faire le choix d'ignorer qu'il y a eu une suite, réentamant la transformation du cinéma américain en un gros bloc inamovible. Au moins, il y aura eu Airplane!.
On rie du début à la fin dans ce déluge de parodie. Alors j'ai pas mis 5 étoiles, parce que c'est toujours très premier degré. Mais ce film est une pure poilade, remplie de gags à n'en plus finir. Il est le must de cette série: " Y a-t-il".
C’est sûrement là l’un des symboles les plus marquants du cinéma burlesque américain des années 1980. Ce n’est pas subtil pour un sou, mais ça sait se faire absurde, et moi ça me suffit pour bien me marrer. Seul problème avec ce genre de film : l’usure. Je dois bien le concéder : à force d’avoir toujours recours au même type d’humour, la dernière demi-heure est forcément moins efficace, surtout que le film n’est pas très dynamique sur ce point. Qu’à cela ne tienne…
Un des premiers succès des Zaz grand spécialiste de la parodie de film très en vogue au États Unis. Ici ils s attaquent au film catastrophe un genre déjà souvent risible en lui même. Si le film a mal vieilli pour certains gags, certains passages sont encore vraiment drôle, personnellement je ne me lasse pas de la visite du cockpit par le petit Joey, ainsi que la parodie de la fièvre du samedi soir. Les acteurs sont à fond dans le délire avec notamment Lloyd Bridges et Leslie Nielsen spécialistes de ce genre de film en tête. Alors même s il a pris un coup de vieux ce film a tellement influencé l absurde au cinéma qu il mérite le détour.
Le premier, et sans conteste le meilleur, film du trio des ZAZ a rapidement été considéré comme une référence en matière de comédie burlesque contemporain. Depuis ce film, l’art de l’humour absurde est, dans le cinéma américain, très souvent lié aux parodies (genre dans lequel Leslie Nielsen, qui n’a là qu’un petit rôle, devint une icône). Il s’agit en l’occurrence d’une satire des films catastrophe où y sont détournés tous les codes du genre dans une avalanche de gags et de répliques déjantés. Les rôles secondaires désopilants incarnés par un bon casting et le rythme de l’enchainement de cet humour parfois poussif ont fait de cette comédie un classique indémodable.
Le film parodique américain le plus réussi qu'il soit. C'est un peu potache, mais pas trop, j'ai adhéré et le reverrai encore avec plaisir. Comme quoi, il y a toujours des exceptions