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    La Chinoise
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    Max Rss
    Max Rss

    197 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2019
    On est chez Godard, donc automatiquement, il n'y a pas de facilité d'accès. "La chinoise" est un film très politique. Expliquant, sans pour autant rentrer dans les détails, ce qu'est le communisme et ce que sont les différents courants qui le composent. Placé sous le signe de la couleur rouge (vous savez pourquoi), le film de Godard est aussi, à mon sens, une charge à peine déguisée contre les révoltés d'opérette. Je veux dire ces jeunes qui lisent, qui parlent beaucoup, mais qui sont beaucoup moins vaillants lorsqu'il s'agit d'agir. Du coup, cela rend le film très didactique et peut faire décrocher qui n'a pas énormément d'atomes crochus avec la politique ou qui ne s'y intéresse pas du tout. Certains films de Godard sont franchement pénibles, pas celui-là.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 janvier 2012
    N'étant pas du tout intéressé par la politique, j'ai eu vraiment du mal à m'accroché au film. Je reconnais quand même les types de cadrage, typique à la nouvelle vague, le jeu des acteurs, et aussi parce que le film est considéré par beaucoup à un des déclencheur de Mai 68.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2012
    En général politique et cinéma ne font pas bon ménage du tout, j'aime qu'on me fasse rêver avec un film et la baaah ce n'est pas trop le rêve.

    Parfois pompeux, parfois pertinent.

    Les entretiens dans le film avec les personnages font même pensés à une parodie des "Inconnus".

    Et puis le communisme et le marxisme bof bof.

    L'oeuvre est inégale à mon gout mais, peut être que la raison est que je ne m'intéresse pas à la politique.

    Cependant, on apprend des choses sous des angles différends.

    Le film à quand même réussi à m'intéresser grâce à son style.

    Rien à dire sur les acteurs, mais j'ai beaucoup apprécié la scène dans le train qui parait interminable, alors je dis bravo aux deux acteurs pour avoir mis autant de convictions dans des dialogues aussi riches.

    Un film réservé aux spécialistes du sujet du film.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2012
    Cette vision que nous offre Godard de la jeunesse parisienne maoïste des années 60 a, au delà de son aspect politique, de quoi diviser le public. Pour certains il est certain qu'elle doit apparaitre comme une prophétie des événements de mai 68 à travers une mise en scène expérimentale. Mais, à y voir de plus près, il semble ne s'agir que d'une approche bâclée et simpliste de l'endoctrinement de l'extrême gauche française dont le montage psychédélique est raté.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2013
    Godard essaye toujours de bousculé le cinéma et c'est bien. Les discours philosophique et politique sont intéressants mais à la longue le deviennent moins. Le manque d'une histoire et d'un scénario potable se fait ressentir. Le film est même ennuyant à plusieurs reprises, dommage !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 janvier 2008
    Un film qui se détache de tout ce qu'on connait et qui apparaît comme expérimental, il rejette les règles cinématographique comme l'avait peut-être fait Vertov dans "L'homme à la caméra". Je ne pense pas du tout que Godard ait voulut montrer l'illusion du maoïsme, seulement la complexité des théories, l'opposition entre les révolutionnaires d'une même branche. On voit d'ailleur que le réalisateur connait trés bien le milieu militant des bourgeois ayant pour moteur plus leur révolte contre le système impérialiste plutôt que leur condition sociale. La mise en scène traduit bien cet art à la recherche de tout sauf ce qui existe déjà: l'image nous offre volontairement peut de valeur de plan, le son ne suit pas les personnages, la mise en scène est diégétique... La scène du train relève trés bien toute les contradictions qui peuvent exister au sein même des doctrines communistes (révolution armée ou pacifique, aveugle ou ordonnée...). Un film trés intéressant à ressituer dans le contexte de mai 68.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Pour représenter l’effervescence de la politique, Jean-Luc Godard construit un espace comme champ de réflexion et d’action, un espace du politique. L’appartement, qui est en réalité sa propre résidence au moment du tournage, ne ressemble à aucun autre : le style haussmannien, les grandes pièces avec miroirs et parquet, qui sont autant de signes bourgeois, se gauchisent par des coups de pinceau intempestifs faits de jaune, de bleu et de rouge, par l’ajout de tableaux à craie sur les murs pour y porter les enseignements délivrés régulièrement par des étudiants de Nanterre, par l’accumulation du même Petit Livre rouge de Mao Zedong en centaines d’exemplaires soit dans les étagères soit sur le sol de sorte à ériger une barricade. Godard présente ainsi la politique comme un jeu d’étudiants leur permettant d’apprendre la vie collective, la jouissance des idées mais aussi l’échec d’un idéal révolutionnaire qui, de Chine, ne saurait s’appliquer en France. Un plan magnifique révèle ce désenchantement progressif, un travelling extérieur qui longe les portes-fenêtres de la pièce principale depuis l’orateur occupé à transmettre son enseignement jusqu’aux spectateurs occupés à prendre des notes ou à méditer, travelling repris à l’identique pour, cette fois, fermer les portes et repeindre les murs quand il faut quitter l’appartement.
    Le cinéaste retranscrit la vitalité d’une époque et des étudiants qui l’animent par un recours au collage, comprenons l’adjonction de photographies, de musique, de slogans et d’affiches à un récit-cadre marqué par une approche néoréaliste – en témoignent les plans sur Nanterre, encore friche industrielle – et interroge par le biais d’une métaphore théâtrale la tension entre « le personnage et son double » (Robert Abirached), soit la nécessité pour l’acteur de disparaître derrière le texte qu’il interprète, ici maoïste, jusqu’au terme de la pièce. Un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Hum hum, c’est de la bonne démagogie les réalisations Franco-Suisse signé initiale JLG, une conviction instruction éducative politique sur la pensée marxiste-léniniste, alors ce sera du rouge, que rouge et du rouge chez la chinoise.
    Très intéressante mise en scène cet extrême-orientalisme coloré sur le vif du sujet, couleur de l’amour, du bonheur et .......... de la propagande Maoïste, il nous explique depuis l’occident matérialiste ultra capitalisé libre-échange, ce que c’est la révolution culturelle française en 1967, bientôt se prépare le repas corsé en mai 1968.

    Quelques mois d’intervalle, et que ça passe et s’accélère plus le temps avance, c’est le prophète du cinéma Jean Luc Godard, chef-d’œuvre...! C’est la lutte finale internationale des classes sociales du genre humain.
    L’impérialisme est la cible de tous les maux mondiaux, le Vietnam dramatisante guerre anti-communiste napalmisé par des mots slogans usés, déjà-vus dans les campagnes politiques éducatives hypnotiseurs.

    C’est de l'information partagée, une justice syndicaliste plus juste, le mot qui revient à l’oreille est le socialisme qui siffle, quand les révolutions arrivent à bousculer, rien de plus inquiétant que de voir la dictature du prolétariat s’imposer en visant à inverser les rôles sociaux.
    Ensuite la démarche administrative suivante symbolique est d’éliminer le rang social symbole d’élitisme université fermée directive étatique, ça me va pas tout ne roule pas sur l’or, la règle numéro un de Battle Royale.

    Alors voyons, il y a eu octobre bolcheviste Russie, des gardes rouges petits livres 📚de poche grand timonier puis prochainement 68, à mettre dans le même sac de panier, en étant une analyse en temps réel des pays rouges entiers venant de la dictature nationale.
    Les bourgeois anarchistes de salon prennent le petit déjeuner matinal afin de concocter leur discours de mise en scène, quelque sain d’esprit use de la violence, l’art du théâtral, terreur joueuse et indécise, tiennent en main leur révolution bouleversement changement radical comme la Chine de Mao Mao.

    Il y a des figures de statue maréchal militaire vainqueur allié héroïque, l’opposant à l'idéologie libératrice général président, promptement évincé remercié, participative dans l’histoire de France au 20ème siècle, l'Algérie etc...
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 360 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 février 2024
    La politique n'a jamais été jusqu' à "La chinoise" absente des films de Godard. Mais "La chinoise" ouvre un cycle résolument politique.
    Dans ce film, Godard explique, sans vraiment jouer les militants, en quoi et pourquoi le maoïsme émergeant est la véritable voie communiste à suivre, considérant le régime de Moscou et son satellite le PCF comme pervertis.
    La révolution prolétarienne et comment elle doit s'accomplir dans la société occidentale relèvent ici d'une dialectique et d'une réflexion plutôt absconses, souvent exprimées au moyen de maximes et de commentaires, dits ou écrits, lapidaires, comme des slogans. A revoir le film trente ans plus tard, le dogmatisme plus ou moins radical incarné par Anne Wiazemsky et Jean-Pierre Léaud a ce caractère obsolète attaché aux exaltations gauchistes post-soixantehuitardes.

    Pour ce qui est de la mise en scène, on ne quitte pas l'appartement de Véronique, à l'exception d'un petit trajet didactique en train de banlieue, où quelques comédiens disent leur conviction maoïste et feuillètent le petit Livre Rouge, répondent aux questions inaudibles de Godard tel que dans un reportage, interprètent de petites scènes qui rappellent le théatre politique intello..et ennuyeux de l'époque.
    Quoique curieux des inventions de Godard, je reste plutôt dubitatif devant le discours et la méthode, et rétrospectivement, bien peu tenté par l'aventure maoïste!
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2023
    Probablement un des films les plus caractéristiques de cette « époque » Godard, par son contenu (observation et fascination pour les discours d’extrême gauche, alternance de provocations, souvent caricaturales et de déclarations incitant à une réflexion plus profonde) et sa forme (patchwork, parce que donnant plus l’impression de juxtaposition que de construction, de scènes et -surtout- de plans originaux, avec utilisation de l’écrit sous plusieurs formes, montage déstabilisant). C’est intéressant, parfois fort (la discussion de la terroriste en herbe avec Francis Jeanson), et laisse une impression de témoignage puissant sur une époque et un milieu.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Premier film profondément politique de Godard, "La Chinoise" est une sorte de "Masculin Feminin" uniquement orienté politique. Godard y développe ses idées Maoistes sur fond, discret, de romance entre Jean-Pierre Léaud et Anne Wiazemsky. Si le sujet pourrait être assez ennuyeux, JLG parvient à rendre son histoire intéressante grâce à sa mise en scène et son image magnifique, travail toujours aussi réussi de Raoul Coutard. Au final, ce film, sans être le meilleur Godard, ouvre la voie au film politique qui feront son style jusqu'au milieu des années 70.
    Hugo S
    Hugo S

    8 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Film influençant Mai 68, fait historiques et dialogue recherchée.
    Il faut voir ce film non comme un divertissement mais comme de la culture.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Dans La Chinoise, Godard ne raconte pas vraiment une histoire, mais s'inscrit dans une histoire en marche, une actualité sociale et politique qui va mener à Mai 68. On est donc moins dans un cinéma narratif que dans un cinéma de réflexion idéologique. Une réflexion qui se nourrit d'elle-même et qui donne "un film en train de se faire", comme l'indique un intertitre. Si l'on s'amuse au début des joutes verbales, on arrive vite à saturation du discours militant. Quand on connaît la réalité historique, l'idéalisation de la pensée maoïste et de la révolution culturelle peut laisser perplexe. Heureusement pour le spectateur, Godard fait encore du cinéma. L'originalité de la forme fait passer la lourdeur du fond. Couleurs vives, pop (rouge, blanc, jaune, bleu), soin apporté au cadrage, intertitres... Le mélange est détonnant et surprend.
    Prix spécial du jury au festival de Venise en 1967.
    pierrelegrand
    pierrelegrand

    10 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    Une curiosité. Une peinture caustique des révolutionnaires bientôt soixantehuitards. Assez marrant, mais quand même très ennuyeux.
    Chilly M
    Chilly M

    33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2023
    Chef d'oeuvre, Godard ose tout et c'est à ça qu'on le reconnaît à noté la performance impériale de jean pierre leaud
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