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Dylan Danet
12 critiques
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2,5
Publiée le 27 avril 2024
Décevant. Au vu du casting de prestige et d'un réalisateur d'exception, je m'attendais à regarder une pépite de la filmographie de Brian De Palma. J'ai malheureusement été très déçu, tout d'abord du scénario décousu et de l'histoire qui part dans tous les sens mais également des acteurs secondaires plus que moyens. Seuls Kirk Douglas et John Cassavetes sauvent le film qui reste dans l'ensemble mauvais. Certaines scènes restent plutôt bien filmées (spoiler: scène de l'évasion du centre par exemple ) bien que l'œuvre a globalement mal vieillit… 2,5/5 pour ce film regardable.
Un film très moyen de Brian De Palma. Un film qui mêle espionnage et paranormal mais au scénario improbable et un peu ennuyeux. Kirk Douglas est convaincant en espion à la recherche de son fils mais l'histoire ne nous passionne jamais. La scène d'ouverture est pourtant emballante. On s'attend à un thriller d'espionnage d'envergure mais malheureusement ça s'essouffle très vite. Dommage.
Saugrenue par son modernisme désuet, œuvre méconnue, culte pour certains, mais tout à fait quelconque dans son approche. L'action est en marge d'une science-fiction qui situe les prémisses d'un HardCore Henry.
Le scénario est vraiment haché, mal écrit, même si les idées s'y bousculent. C'est un De Palma jeune et fougueux qu'on regarde. Avec des idées superbes comme tout ce qui tourne autour de la maîtrise de l'esprit, à une époque où les progrès semblaient sans limites et aussi des moments grand guignolesque que n'a pas arrangé le passage des ans. De bons moments de cinéma mais un film qui n'a pas la cohésion d'un Carrie avec qui il entretient quelques correspondances
Glissant comme souvent quelques plans en hommage à son maître Hitchcock, De Palma aborde ici une histoire à mi-chemin entre le film d'espionnage et le fantastique (basculement opéré franchement dans la 2e moitié du film). Moins abouti visuellement que Carrie ou que ses successeurs, Furie s'avère un suspense curieusement articulé, les longs moments d'introspection brisant net le rythme du film, lequel reposera essentiellement sur Kirk Douglas dans un premier temps, avant de se déliter entre les divers personnages en même temps que le récit gagne en confusion, le titre se justifiant assez peu au final. Plutôt mineur dans la filmographie de son auteur.
Ah non je n'ai vraiment pas aimé du tout. C'est le style De Palma que je trouve repoussant. Les images. Et l'accumulation de scènes pénibles. La fin déjà. Vraiment détestable. La grande scène du ralenti aussi. Et l'histoire assez opaque qui nous conduit dans les méandres d'un personnage antipathique à souhait: le fils. Dans le genre je préfère largement la zone morte.
On sent bien que c'est une commande, que De Palma n'est pas hyper inspiré, ni même impliqué, il a à mon avis voulut surfer sur le succès de son Carrie. Le film garde quand même un minimum d'intérêt voir de capital sympathie, de par son concept, basique certes, mais qui peut aller vers plein d'horizons (pas toujours explorés), et qui donne deux trois bonnes séquences (le final par exemple est plutôt attrayant), de par aussi sa partie thriller suivant un Kirk Douglas a fond dans son rôle. Mais il y a un trop grand manque de subtilité, tant techniquement (montage / découpage mal géré, effets dégueux, utilisation excessive d'une musique pas mauvaise mais qui devient gavante, toujours à surligner des choses évidentes), que dans l'écriture, ou dans le jeu de certains comédiens.
Peter (Kirk Douglas) est victime d’une tentative d’assassinat au cours de laquelle son fils Robin est enlevé. Ce dernier dispose de facultés paranormales. Peter part donc à sa recherche. Une jeune fille qui semble avoir un don similaire à celui de Robin pourrait aider Peter à le retrouver. L’intrigue ne manque pas d’intérêt, on est un peu dans un film d’espionnage (qui a mal vieilli certes, mais qui permet au récit de conserver un certain rythme). Par contre, je n’ai pas du tout apprécié cette recherche du “gore”, tout est prétexte à montrer des scènes sanglantes, la fin est une apothéose de sang gratuit too much, et l’intrigue part trop dans le paranormal (donc improbable).
J'avais pourtant adoré son adaptation de Carrie, et on sent que De Palma a essayé de réaliser un film qui lorgnait un peu sur ce dernier, mais si Carrie est aujourd'hui culte (à juste titre), The Fury ne fonctionne pas vraiment. Déjà parce qu'il ne raconte rien de très intéressant (la critique du harcèlement scolaire dans Carrie était poignante) mais aussi parce que d'un point de vue purement visuel, The Fury fait très amateur. On dirait un film de série B, mal réalisé, avec des tics de montage plutôt étranges. Je vois l'intention derrière ce film, mais il manque de profondeur et peut-être aussi de budget.
L’intrigue de “Furie” commence au Moyen-Orient où le père d’un enfant doué de pouvoirs de voyance, se met à sa recherche après avoir assisté à son enlèvement par une agence de contre-espionnage afin d’utiliser ses aptitudes paranormales à des fins politiques. Son périple le ramène à Chicago où une jeune fille dotée des mêmes pouvoirs, lui vient en aide. Entre complots et fantastique, “Furie” est un film d’espionnage assez particulier qui tient sa force grâce aux héros joués par Kirk Douglas et John Cassavetes. Pour le reste, le scénario manque de mouvance et d’intensité. L’écriture inégale peine à conserver une dramaturgie fluide. Résultat “Furie” est un nanar qui ne convainc pas et c’est dommage après nous avoir offert les films cultes “Phantom of the Paradise” et “Carrie au bal du diable”. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Deux ans après "Carrie au bal du Diable", soit en 1978, Brian De Palma revient au fantastique mais ça en est, pour ma part en tout cas, très décevant ! J'avais entendu beaucoup de mauvaises critiques sur ce film, je ne m'attendais donc pas à quelque chose d’exceptionnel mais tout de même à quelque chose de plutôt bon, ce qui ne fut donc pas le cas. Le réalisateur revient certes au fantastique mais cette fois de façon un peu plus "réaliste". C'est à dire qu'avec "Carrie", nous avions quelque chose de plus orienté vers l'horreur alors qu'ici, nous avons plus un thriller mélangé à de l'espionnage et à de la politique. C'est donc l'histoire d'un espion dont le fils aux pouvoirs psychiques se fait enlever. Pour le retrouver, il va faire appel à une fille dotée des mêmes pouvoirs que son fils. On le sait, les films de De Palma, à cette époque, ont des scénarios très sinueux et un peu tordus mais lorsque c'est lui-même qui les écrits, c'est très bon, nous avons notamment les exemples de "Pulsions" ou encore de "Blow Out" qui sont excellents. Ici, il est uniquement derrière la caméra et cela se ressent ! Effectivement, même si le début est très bon et donne envie de voir la suite, le film nous emmènes ensuite vers quelque chose d'assez étrange et on a du mal à suivre, ce qui donne une impression de quelque chose qui n'est pas abouti, ce qui est très dommage car les idées sont là. L'intrigue n'est donc pas très claire car le film part dans tous les sens mais en plus, c'est assez mal rythmé, ce qui fait donc complètement décrocher le spectateur (enfin, je ne parle pas au nom de tous bien-sûr). La fin part quant à elle beaucoup trop loin et s'éloigne de ce que le film tentait de construire jusqu'à maintenant, c'est à dire quelque chose d'assez réaliste et crédible. La réalisation est très bonne, le style de De Palma s'efface cette fois un peu plus mais nous avons tout de même quelques plans très reconnaissables. Le casting est quant à lui très bon. "Furie" n'est donc pas en soi un mauvais film mais il m'a néanmoins beaucoup déçu.
Suite au succès de Carrie au bal du diable, Brian De Palma signe à nouveau un film traitant de la télékinésie (n’ayant pas réussi à réaliser son ambitieuse adaptation de L’Homme démoli d’Alfred Bester traitant de ce même type de sujet). Une fois encore, le cinéaste fait preuve de son originalité de filmage (split-screen, images volontairement floues pour montrer le trouble, grand angle, raccords dans l’axe, rétroprojectionspoiler: où Gillian voit l’enlèvement de Robin ...) et fait preuve de séquences brillantesspoiler: (la scène du manège, l’évasion de Gillian au ralenti et sans bruitage…) .De plus, le film bénéficie à la musique du talent de John Williamsspoiler: (le morceau accompagnant l’enlèvement des policiers par Peter préfigure même la bande originale d’E.T. l’extra-terrestre) . Hélas, le film bénéficie d’un scénario faible, trop bavard et peu clair avec un ventre mou dans son milieu. Il est donc difficile de s’attacher aux personnagesspoiler: (ce qui atténue par exemple l’émotion que l’on pourrait ressentir dans la séquence de l’évasion de Gillian) . En outre, la fin est assez faiblespoiler: (la mort de Childress est proche du ridicule sans toutefois y sombrer et celle de Peter est assez ratée) . Furie ne fait donc pas partie des mauvais De Palma (on est tout de même très au dessus de L’Esprit de Caïn ou de Femme fatale) mais on est très loin de ses plus grandes réussites.
Récit fantastique aux prémices intrigantes, il est impossible de s'attendre à une entrée en matière aussi catastrophique, surtout de la part de De Palma. Si le long-métrage n'est pas à ce niveau de médiocrité durant toute sa durée, il reste que "The Fury" est une œuvre mineure de la filmographie du cinéaste, mais surtout bancale de façon indépendante.
L'histoire est ainsi incompréhensible, se construisant autour d'un montage parallèle, alternant entre Peter Sandza (Kirk Douglas convaincant) à la recherche de son fils et Gillian, jeune adolescente devant faire face à ses pouvoirs surnaturels. L'ensemble est lourd, développant continuellement des sous-intrigues inintéressantes, car se focalisant sur une fausse complexité - politique et relationnelle - d'une totale indigence. Toutefois, les angoisses de Gillian et la relation entre Peter et Hester parviennent à captiver. Suffisamment en tout cas pour oublier en partie le ridicule du récit.
Si l'écriture est inégale, il en est de même de la mise en scène. Flirtant toujours avec le mauvais goût, le cinéaste peine ici à le sublimer, résultant dans certaines scènes grotesques, comme lorsque Robin use de ses pouvoirs.
Cependant, De Palma réussit à passionner dans sa manière de mettre en scène la communication entre les personnages, mais aussi les moyens de communication eux-mêmes. La caméra tournoie autour d'eux au gré des rapports de force dans les discussions, passe d'un écran de surveillance à l'autre pour souligner l'emprise ou use de raccord dans l'axe ingénieux pour illustrer une connexion télépathique.
"The Fury" est un échec, par l'inconsistance de son écriture, mais aussi par l'inégalité de sa mise en scène. Le potentiel est là, mais n'est absolument pas maitrisé, résultant dans un long-métrage qui, si il est sauvé par des fulgurances formelles et d'écriture, est indigne du talent immense de De Palma.
Film étrange que ce Fury. Réalisé après Carrie au bal du diable, devenu culte, Brian de Palma replonge dans l'univers fantastique et des pouvoirs psychiques pour un résultat malheureusement moins réussi. Le scénario est en effet assez pauvre et ne consiste qu'entre 2 histoires parallèles qui se rejoignent à la fin: un père qui recherche son fils capturé par une organisation pour ses pouvoirs et une fille qui se découvre des pouvoirs et va se retrouver mêlée à cette première histoire. Le scénario bien que peu développé manque aussi d'explications sur certains personnages (quels sont les motivations du responsable de l'organisation ?) Brian de Palma grâce à son talent arrive à maintenir l'attention sans ennuyer mais il lui manque l'intensité de ses meilleurs œuvres pour passionner complètement. Dommage aussi que certaines scènes versent parfois dans le grotesque. La course-poursuite en voiture avec les 2 flics sur les docks est assez ratée et la scène finale un peu ridicule, il faut le reconnaître. Furie est donc un film assez moyen qui se suit sans déplaisir mais qui laisse à la fin du visionnage une impression mitigée, d'un film pas complètement maîtrisé.