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Benjamin A
717 abonnés
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3,0
Publiée le 20 mai 2014
Onzième film de Brian De Palma (déjà !), « Furie » nous fait suivre un père qui fera tout pour retrouver son fils, doté d’un pouvoir surnaturel et enlevé par une agence gouvernementale américaine. Il rencontra sur sa route une jeune fille doté des mêmes pouvoirs que son fils…
Si ce n’est pas un grand De Palma (de plus sortie durant ses années les plus fastes, après Carrie et peu de temps avant Blow Out, Pulsions puis Scarface), ca reste tout de même un bon De Palma. Il arrive à instaurer un climat paranoïaque et mystérieux, tout en maintenant le suspense de bout en bout. L’histoire est intéressante et plutôt bien écrite, notamment dans son déroulement.
Malgré une dernière demi-heure palpitante, on peut néanmoins regretter quelques petites longueurs en milieu de film. De Palma nous offre aussi quelques belles scènes à l’image de celle du manège ou de « l’évasion ». De plus Brian De Palma nous montre par moment tout son talent notamment grâce à ses travellings et sa maitrise technique.
Côté interprétation, Kirk Douglas est impeccable dans le rôle du père qui cherche à tout prix à retrouver son fils, tout comme John Cassavetes ou Carrie Snodgress.
Pas un grand De Palma, il a déjà fait mieux et notamment à cette époque (il a aussi fait bien pire !) mais un bon De Palma, plutôt bien foutu malgré quelques baisses de rythmes et quelques moments moins intéressant.
The Fury ou quand Brian De Palma fait du Cronenberg . On retrouve comme un mélange de Carrie et de Scanners sur une histoire prenante à l'intrigue simple mais efficace, aux effusions de sang et aux effets parfois kitsch mais jubilatoire . La caméra est efficace et techniquement bien que ça puisse paraitre kitch dans certains effets spéciaux le film n'a que très peu vieilli et le kitsch devient alors charmant pour un rendu rudement efficace façon Cronenberg (Vidéodrome, Scanners), un rendu qui épouse à merveille le style du genre des années 70" . Ce film aurait pu être bien meilleur s'il ne se noyait pas dans un amas de longueurs et un rythme trop inégal qui rend le métrage long et parfois trop mou . On sent donc les 1h50 passer et c'est bien dommage . Ce Thriller avec une forte dose de fantastique offre tout de même quelques scènes cultes en plus de ses acteurs charismatiques comme Kirk Douglas .
Souvent considéré comme une œuvre mineure de Brian de Palma, Furie s'avère valoir un peu mieux que les quolibets qu'on aime lui décerner (moins qu'une œuvre mineure Fury est très certainement arrivé trop tard dans la filmographie du maestro) Zoomant sur une fascination de plus en plus importante pour le paranormal au sein des sociétés occidentales, De Palma fit de Carrie au bal du Diable un film majeur qu'on pouvait interpréter et ressentir de diverses manières (dramatique, métaphorique ou de façon plus terre a terre comme un "vulgaire" film d'horreur) Le plus gros problème de son Furie est qu'on n'arrive a le ressentir que comme les prémices de Carrie alors qu'il lui est postérieur. Moins carré, moins ambitieux et moins efficace que son prédécesseur il n'en demeure pas moins une œuvre qui porte le sceau du talent de "faiseur" de Brian de Palma. Que ce soit les scènes de transparence entre Gillian et Robin , la fuite au ralenti de l'institut Parangon ou le face a face final sublime qui voit John Cassavetes et Amy Irving devenir les pantins de John Williams : Tout ceci est brillant mais n'est pas forcément mis en valeur la faute a un scénario qui ne raconte pas une, mais plusieurs histoires. De Palma choisira de les diviser en chapitres plutôt que leur apporter un liant qui leur aurait permis de nouer une intrigue forte et cohérente. Les acteurs sont plutôt bien dirigés et même si Kirk Douglas n'est pas toujours dans le bon ton, sa performance en demi teinte est rattrapée par un John Cassavetes magnétique en eminence grise roublarde et un duo d'actrices formidables (Carie Snodgress / Amy Irving) l'une solaire, l'autre ténébreuse. Film que l'ont pourrait voir comme une pré-pré-préquel a X-Men, Fury développe des thématiques noires et pessimistes sur le genre humain toujours plus apte a brimer et a vampiriser sa jeunesse plutôt qu'a tenter de la comprendre ou de l'émanciper. Finalement c'est plutôt un bon film (toutes proportions gardés car le maestro en a fait de bien plus aboutis)
Dans ce film de Brian De Palma, l'excellent Kirk Douglas campe un père qui tente d'arracher son fils, dotés d'impressionnants pouvoirs surnaturels, qui est détenu par une agence gouvernementale secrète et il sera pour ça aidé d'une jeune femme, Gillian Bellaver, qui possède des dons de médium. L'histoire est franchement captivante dès le départ possède quelques rebondissements non négligeables et la réalisation de De Palma est vraiment très maîtrisée et nous offre le droit de voir quelques séquences bien marquantes notamment dans le registre de l'horreur - l'incroyable séquence finale en est une magnifique preuve . On notera aussi la présence d'un très belle musique de John Williams, d'une superbe interprétation d'Amy Irving dans le rôle de Gillian Bellaver mais aussi d'une photographie qui apporte une bonne dose de mystère. "Furie" est donc un très grand film et mériterait vraiment d'être réévaluer à sa juste valeur.
De Palma retraite de la telekinesie après "Carrie" dans ce film qui par contre change de registre puisqu'il lorgne plus vers le thriller d'espionnage avant de bifurquer dans le paranormal vers la fin du film. On peut toujours admirer la maestria de la mise en scène de De Palma, tant dans l'action que dans le fantastique.
« Furie » est le premier film de De Palma pour un grand studio (la Fox) avec un budget confortable et un casting de luxe (Kirk Douglas et John Cassavetes). Il teinte astucieusement ce film d’espionnage paranoïaque d’une touche de paranormal avec l’allusion à la télépathie et surtout la télékinésie, thème central de son film précédent « Carrie » qui un an auparavant lui a donné une exposition mondiale. De Palma sait qu’il lui est offert une occasion unique d’entrer dans la cour des grands et il entend ne pas la laisser passer quitte à user d’opportunisme. Pour faire bonne mesure et toujours dans l’optique de la séduction facile, De Palma s’est rappelé que John Cassavetes avait été le mari pactisant avec le diable du fameux « Rosemary’s baby » (1968), il lui réserve donc un final pour le moins grandiloquent censé mettre dans la poche du réalisateur, les nombreux fans du film de Roman Polanski. Le scénario certes malin, laisse pas mal de zones d’ombres sur les personnages et les finalités de l’intrigue notamment les dons exceptionnels du fils de Peter Sandza (Kirk Douglas) dont on ne saura jamais à quelle fin maléfique ils étaient destinés. S’il parsème le film de petites scènes drolatiques du meilleur effet, De Palma cède un peu trop souvent à l’emphase visuelle comme ce ralenti racoleur lors d' une des scènes chocs du film, pour que son travail puisse être vu autrement que comme la manifestation de la roublardise d’un imposteur de talent qui aurait pu embrasser une carrière encore plus prestigieuse s’il n’avait pas cédé si souvent à un goût immodéré pour l’épate. Heureusement le cinéaste a quelquefois montré plus de rigueur pour ses films les plus charpentés (« Obsession », (« Blow out », « Body Double », « Scarface » ou « Snake eyes »). A voir avec un certain recul
Film mineur dans la filmographie de son réalisateur, "Furie" n'en est pas moins intéressant. Et cela rien que pour le mélange des genres, le film se situant à mi-chemin entre le thriller (un père est à la recherche de son fils, enlevé par une organisation secrète) et le fantastique (son fils a été enlevé car il a des pouvoirs psychiques). Le genre est casse-gueule mais fonctionne plutôt bien pendant toute la première partie d'autant que le traitement des situations et des personnages est assez particulier. Si l'ensemble se barre un peu en couilles alors que le film approche de sa fin, on ne peut pas nier la tentative effectuée ici par Brian De Palma et John Farris qui écrit ici un scénario adapté de son roman. De Palma, en gardant l'esprit de sa mise en scène, laisse un peu de côté ses effets habituels (à part pour un ralenti tellement long que seul lui pouvait l'oser) pour mieux apporter une dose de réalisme dans la première partie alors que Peter se fait poursuivre par son ancien ami qui l'a trahi. C'est spécial mais ça vaut le coup surtout qu'il y a Kirk Douglas et John Cassavetes au casting.
Thriller fantastique tragique et ambitieux mais oubliant ses points essentiels, THE FURY est un premier film de commande de De Palma bourré de charme, une furie chaotique des genres à la forme prodigieuse, où quand l'espionnage touche au kitch, le surnaturel effleure le sublime.
Vertigineux. Bourré de scènes anthologiques qui ont provoquées chez moi une poussée d'adrénaline comme j'ai rarement ressenti. Une vraie leçon de mise en scène.
Dès les début on se demande ce que l'on regarde, spoiler: sur une plage Douglas fait joujou avec son kéké patibulaire de rejeton, et vlatipa qu'arrive tout un commando de mecs en keffieh qui dégomme tout le monde. Puis saut temporel, Douglas est aux states, il est poursuivi par tout le monde et fait le zouave sur les toits en slip petit bateau. On croit alors à un film parodique, mais ce n'est pas ça du tout. Le film se met ensuite à ronronner en mode parapsychologique et espionnage, sans jamais vraiment passionner. Coincé chronologiquement entre ces deux chefs d'œuvres que sont Carrie et Pulsion, il faut bien admettre qu'on est ici deux étages en dessous, la faute à un scénario pas toujours explicite et à une tension dramatique très faible. Cela reste néanmoins acceptable en raison d'une réalisation brillante, d'une direction d'acteurs impeccable et de quelques séances burlesques qui nous réveillent à l'instar de Douglas spoiler: en slip, de la Grande roue en folie ou de l'évasion de Amy Irving…
Étonnant film où De Palma a réussi à s'extirper du fantastique pour livrer une poursuite angoissante. Assez décousu au début, il perd son spectateur et fait l'effet d'un film choral mais c'est pour mieux le prendre au jeu. Malgré le scénario qui semble d'abord bizarre au premier abord, on halète au bout d'une vingtaine de minutes avec ce Peter (Kirk Douglas) à la recherche de son fils. D'une intelligente technicité (le premier plan séquence est sublime, l'ellipse sur le parking magnifique et la scène de poursuite en voiture incroyable), De Palma fait preuve d'invention constamment pour soutenir cette histoire fantastique. Même si John William offre une créativité étonnante (ya des synthés !!!!) pour ambiancer les scènes de visions par exemple, même si Amy Irving (qui tournait Carrie deux ans avant avec DP) nous laisse entrer dans son personnage avec bonheur, on pense au pauvre Paul Hirsch et aux heures de montage qui ont dût lui paraître interminable. Le film est trop hétérogène, ce qui en fait à la fois une oeuvre géniale d'un réalisateur avec un répertoire de mise en scène, mais aussi une magma de genres pour une histoire qui n'en méritait qu'une. C'est d'ailleurs le problème parfois avec De Palma, ne pas oublier de se recentrer sur l'histoire. Détail assez marrant : John Casavetes joue Chedrill et ne mérite pas un grand intérêt (le personnage comme l'acteur) Autre détail assez marrant : on voit la caméra et le cadreur enveloppé dans un drap dans le reflet de l'ascenseur où se regarde Kirk Douglas (à la moitié du film) Un film à ne pas rater.
Un film bizarre, sans queue ni tête, en apparence, et pourtant animé d’une histoire qui entre le thriller et le fantastique a du bien remuer les consciences en 1978, lors de sa sortie. Des pouvoirs surnaturels à ceux d’une police parallèle bien inquiétante, le cinéaste ne fait aucun distinguo : il faut se prévenir de toute intrusion et se méfier de la technologie détournée, au service des consciences. Il y a 35 ans De Palma nous promettait un monde sans pitié. Il n’avait pas tort… Pour en savoir plus
Paradoxalement, Furie pourrait presque passer pour un brouillon de Carrie Au Bal du Diable avec lequel il partage certaines thématiques...s’il n’était pas sorti 2 ans après. Brian De Palma semble vraiment peu inspiré devant ce film de commande et livre une des œuvres les moins abouties de sa carrière. L’intrigue est laborieuse, le rythme est complètement décousu, les personnages sont peu attachants et même l’habituelle maestria du réalisateur semble anesthésiée faute de motivation. Reste quelques fulgurances typiquement « depalmiennes » (notamment lors des scènes de vision) et une belle brochette d’acteur mais cela n’atténue en rien l’impression d’avoir visionné une œuvre mineure de la filmographie de De Palma.
Une idée de départ sonnant les débuts de De Palma... Qui a pourtant, une histoire pouvant se révéler intriguante, intéressante et pourquoi pas mettant en scène un minimum de tension. Mise à part, la vieillesse visuelle que l'on peut omettre de cette production (qui ne s'avère pas la meilleure malgré une idée de base intéressante). JE mettrais de coté le jeu des acteurs, pour parler du scénario. Plutôt original, passionnant... (bref, de quoi rendre cette production intriguante). Arrive à mélanger le genre fantastique (que l'on peut comprendre à la lecture du synopsis), mais également un genre un peu plus dans le style "espionnage". Une idée bonne en soit, mais qui par sa mise en scène se montre un peu brouillon. Du coup, l'entrer du film se fait difficilement avec des moments parfois longuet, décousu ou encore manquant quelques peu de vraisemblance. Par contre, en ce qui concerne le final et certaines scènes chocs. LE film nous offre des séquences hautes en couleur. Mais grâce à une réalisation assez subtile (travelling lent par moment, des balayages répétitifs et j'en passe...^^), on a finalement du mal à arriver à la fin du film. Et c'est bien dommage car le film possède quand même quelques qualités et dispose d'une idée à développer qui s'avère bonne et intéressante en soit (pour les amateurs du genre). Pas le meilleur du réalisateur, mais l'ensemble nous quand même que le réalisateur possède tout de même un certains talent (certes mal mise en scène et avec un rendu visuel un peu désuète. Mais, l'année de production du film n'est pas à oublier...). Cela ne retire en rien le talent du réalisateur, qui voulant s'essayer à quelques choses ; à peut être mal maitrisé l'ensemble et du coup ; réalisé une production qui se montre plus décevante que ses autres productions. Les fans du réalisateur, l'auront sans doute vu ; il y a sans doute ; pas mal d'année. Mais ce n'est pas le film à détenir impérativement dans sa vidéothèque... Dommage.
Un film très méconnu et on peut vraiment se demander pourquoi, car il s'agit là d'un De Palma super réussi. Le suspense est total, l'histoire est haletante et imprévisible : on est en permanence cueilli par les rebondissements et l'évolution des personnages. La mise en scène est virtuose, comme d'habitude avec De Palma. Celui-ci s'amuse avec les focales, les travellings avant et autres artifices du film de suspense des 50's. On a donc parfois l'impression d'être dans une production plus ancienne, aussi grâce à la musique incroyable de John WIlliams, mais ce n'est jamais gênant, et plus une forme d'hommage que de ringardise. Excellent !!!!