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Votre avis sur Furie ?
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Course contre la montre effarante et meurtres sanglants sont au menu pour une oeuvre tout en intensitè et en confusion de Brian de Palma! La tèlèpathie est un des plus anciens moyens de communication! Et ce qu'une culture ne peut pas assimiler, elle le dètruit! Sans nul doute l'un des plus grands acteurs du cinèma hollywoodien, Kirk Douglas incarne ici Peter Sandza! il est la preuve que son fils est toujours en vie et en même temps il represente un danger pour la sècuritè nationale! Remarquable de virtuositè, "Furie" se dèmarque du fantastique pur et certaines sèquences (parfois tout en ralenti) laissent le souffle court en donnant du corps à une histoire complexe! D'excellents seconds rôles comme Amy Irving et le grand John Cassevetes viennent s'ajouter à ce casting ètonnant! Conclusion apocalyptique et très « De Palmienne » pour un film politique fiction qui n'appartient à nul autre pareil qu'à son auteur...
Caine78
Un bon DePalma. La mise en scène est très maitrisée et quelques scènes vraiment remarquables. Le scénario est lui intéréssant, mais parfois un peu compliquée, avec quelques failles. Sinon, formidables acteurs, notamment Kirk Douglas, superbe. Enfin, la dernière scène est absolument grandiose. Plutot réussi, dans l'ensemble.
AMCHI
Sans classer Furie parmi les meilleurs de De Palma ça mise en scène fait toujours mouche, il y a une bonne dose de suspense et de mystère teinté de fanstatique ; un excellent scénario et Kirk Douglas parfait comme d'habitude. Un très bon film à voir.
weihnachtsmann
Ah non je n'ai vraiment pas aimé du tout. C'est le style De Palma que je trouve repoussant. Les images. Et l'accumulation de scènes pénibles. La fin déjà. Vraiment détestable. La grande scène du ralenti aussi. Et l'histoire assez opaque qui nous conduit dans les méandres d'un personnage antipathique à souhait: le fils. Dans le genre je préfère largement la zone morte.
Un thriller paranoïaque bien dans la veine des films de ce genre de l'après-Watergate mais avec en plus, et c'est là que le film trouve son originalité, une bonne dose de paranormal. Après un début des plus fracassants et quelques scènes d'actions bien dosées, on peut reprocher à Brian De Palma de perdre un peu le rythme de son film, en particulier à cause de quelques longueurs, mais il parvient quand même à maintenir l'intérêt du spectateur grâce à quelques scènes chocs. Mais "Furie" trouve son point d'intérêt culminant dans sa dernière demi-heure qui termine sur un final spectaculaire et qui laisse pantois. Dans l'ensemble, la réalisation de De Palma est toujours très étonnante et à aucun moment le film ne se fait prévisible. De plus, les interprétations de Kirk Douglas, d'Amy Irving et de John Cassavetes sont très convaincantes. Un film très audacieux.
Roub E.
J ai trouvé le film franchement inégal. De mon point de vue l'aspect thriller et film d espionnage du film m'a donné l'impression d'être du remplissage destiné à avoir Kirk Douglas en vedette mais dont le personnage n'apporte pas grand chose. En revanche j'ai trouvé que l'aspect fantastique horreur était lui bien plus intéressant doublé du côté paranoïaque du cinéma américain de cette époque qui se méfie de son gouvernement et de ses institutions. Par ces côtés il m'a fait penser au roman Charlie de Stephen King. Ce n'est pas un mauvais film mais sincèrement Brian de Palma a fait bien mieux que cela.
Film mineur dans la filmographie de son réalisateur, "Furie" n'en est pas moins intéressant. Et cela rien que pour le mélange des genres, le film se situant à mi-chemin entre le thriller (un père est à la recherche de son fils, enlevé par une organisation secrète) et le fantastique (son fils a été enlevé car il a des pouvoirs psychiques). Le genre est casse-gueule mais fonctionne plutôt bien pendant toute la première partie d'autant que le traitement des situations et des personnages est assez particulier. Si l'ensemble se barre un peu en couilles alors que le film approche de sa fin, on ne peut pas nier la tentative effectuée ici par Brian De Palma et John Farris qui écrit ici un scénario adapté de son roman. De Palma, en gardant l'esprit de sa mise en scène, laisse un peu de côté ses effets habituels (à part pour un ralenti tellement long que seul lui pouvait l'oser) pour mieux apporter une dose de réalisme dans la première partie alors que Peter se fait poursuivre par son ancien ami qui l'a trahi. C'est spécial mais ça vaut le coup surtout qu'il y a Kirk Douglas et John Cassavetes au casting.
Dès les début on se demande ce que l'on regarde,
spoiler:
sur une plage Douglas fait joujou avec son kéké patibulaire de rejeton, et vlatipa qu'arrive tout un commando de mecs en keffieh qui dégomme tout le monde. Puis saut temporel, Douglas est aux states, il est poursuivi par tout le monde et fait le zouave sur les toits en slip petit bateau.
On croit alors à un film parodique, mais ce n'est pas ça du tout. Le film se met ensuite à ronronner en mode parapsychologique et espionnage, sans jamais vraiment passionner. Coincé chronologiquement entre ces deux chefs d'œuvres que sont Carrie et Pulsion, il faut bien admettre qu'on est ici deux étages en dessous, la faute à un scénario pas toujours explicite et à une tension dramatique très faible. Cela reste néanmoins acceptable en raison d'une réalisation brillante, d'une direction d'acteurs impeccable et de quelques séances burlesques qui nous réveillent à l'instar de Douglas spoiler: en slip, de la Grande roue en folie ou de l'évasion de Amy Irving…
On croit alors à un film parodique, mais ce n'est pas ça du tout. Le film se met ensuite à ronronner en mode parapsychologique et espionnage, sans jamais vraiment passionner. Coincé chronologiquement entre ces deux chefs d'œuvres que sont Carrie et Pulsion, il faut bien admettre qu'on est ici deux étages en dessous, la faute à un scénario pas toujours explicite et à une tension dramatique très faible. Cela reste néanmoins acceptable en raison d'une réalisation brillante, d'une direction d'acteurs impeccable et de quelques séances burlesques qui nous réveillent à l'instar de Douglas spoiler: en slip, de la Grande roue en folie ou de l'évasion de Amy Irving…
Il est certain que "Furie"(1978)a pu décontenancer ceux qui n'attendait de Brian De Palma que de solides thrillers virtuoses.Car ici,dans une volonté anticommerciale,il traite sans concessions des ravages des pouvoirs paranormaux tels que la télépathie ou la télékinésie.Un film fantastique donc,auquel on peut adjoindre une partie espionnage et une autre purement horrifique.Un cocktail détonnant et audacieux.Kirk Douglas,60 ans au compteur à l'époque,campe un père désespéré à la recherche de son fils,qui a été enlevé par une obscure agence surpuissante,menée d'une poigne de fer par le filandreux John Cassavettes.L'intrigue est passablement confuse,et le style général a pas mal vieilli.En d'autres mains,on aurait eu un beau nanar...mais De Palma transcende ce matériau.Sa mise en scène lévite par instants de grâce.La séquence de la fuite de Gillian dans la rue,filmé en ralenti,sur une musique dramatique,sans autres bruitages est remarquable.La fin apocalyptique,est discutable,mais indéniablement très spectaculaire,voire jouissive,dans un élan d'une noirceur intégrale.Manipulation,identité défiée,pouvoir effrayant de la pensée.On est fasciné par une telle densité de thèmes pluriel.De Palma épate encore,comme il l'a toujours fait jusqu'à la fin des années 80.
Le scénario et le casting bien utilisé pouvait être intéressant hélas le film est mal ficelé du début à la fin.
soniadidierkmurgia
« Furie » est le premier film de De Palma pour un grand studio (la Fox) avec un budget confortable et un casting de luxe (Kirk Douglas et John Cassavetes). Il teinte astucieusement ce film d’espionnage paranoïaque d’une touche de paranormal avec l’allusion à la télépathie et surtout la télékinésie, thème central de son film précédent « Carrie » qui un an auparavant lui a donné une exposition mondiale. De Palma sait qu’il lui est offert une occasion unique d’entrer dans la cour des grands et il entend ne pas la laisser passer quitte à user d’opportunisme. Pour faire bonne mesure et toujours dans l’optique de la séduction facile, De Palma s’est rappelé que John Cassavetes avait été le mari pactisant avec le diable du fameux « Rosemary’s baby » (1968), il lui réserve donc un final pour le moins grandiloquent censé mettre dans la poche du réalisateur, les nombreux fans du film de Roman Polanski. Le scénario certes malin, laisse pas mal de zones d’ombres sur les personnages et les finalités de l’intrigue notamment les dons exceptionnels du fils de Peter Sandza (Kirk Douglas) dont on ne saura jamais à quelle fin maléfique ils étaient destinés. S’il parsème le film de petites scènes drolatiques du meilleur effet, De Palma cède un peu trop souvent à l’emphase visuelle comme ce ralenti racoleur lors d' une des scènes chocs du film, pour que son travail puisse être vu autrement que comme la manifestation de la roublardise d’un imposteur de talent qui aurait pu embrasser une carrière encore plus prestigieuse s’il n’avait pas cédé si souvent à un goût immodéré pour l’épate. Heureusement le cinéaste a quelquefois montré plus de rigueur pour ses films les plus charpentés (« Obsession », (« Blow out », « Body Double », « Scarface » ou « Snake eyes »). A voir avec un certain recul
Redzing
Un vétéran des services secrets voit son fils, disposant de pouvoirs paranormaux, enlevé par le gouvernement. Il ne lâchera rien pour le retrouver, tentant d’approcher une lycéenne ayant des dons similaires. « The Fury » est une œuvre pour le moins inégale. Le film souffre d’un scénario chaotique au départ : un enlèvement très rapide sans que l’on s’attache aux protagonistes, deux intrigues en parallèles qui peinent à s’imbriquer, des soi-disant pouvoirs à peine montrés, ou le volet avec la jeune femme qui comporte de nombreuses failles. Cela s’améliore par la suite, jusqu’à un final qui passe à deux doigts du grand guignol, louchant vers du Cronenberg façon « Scanners », en moins cohérent. Heureusement, l’ensemble contient suffisamment d’éléments très forts. La BO de John Williams (!), très riche et dont certaines sonorités évoquent le futur travail du compositeur. Kirk Douglas, qui à 62 ans mouille allègrement le maillot, et campe un père ingénieux et frénétique dans la recherche de son fils (la vraie furie, c’est lui !). John Cassavetes très classe (mais sous-exploité) en grand méchant. Et bien sûr, la mise en scène de De Palma. Si « The Fury » n’est pas l’une de ses œuvres majeures (on peut même dire que l’Histoire l’a laissé de côté), on y trouve de nombreuses séquences astucieuses qui valent amplement le coup d’œil. En tête, une scène de vision cauchemardesque où l’héroïne tournoie devant un fond projeté, ou la scène au ralentit où elle est pourchassée dans la rue, particulièrement habilement montée. En conséquence, le film divisera son public, selon que vous soyez sensibles à l’intrigue ou à la qualité de la mise en scène…
Cinéphiles 44
L’intrigue de “Furie” commence au Moyen-Orient où le père d’un enfant doué de pouvoirs de voyance, se met à sa recherche après avoir assisté à son enlèvement par une agence de contre-espionnage afin d’utiliser ses aptitudes paranormales à des fins politiques. Son périple le ramène à Chicago où une jeune fille dotée des mêmes pouvoirs, lui vient en aide. Entre complots et fantastique, “Furie” est un film d’espionnage assez particulier qui tient sa force grâce aux héros joués par Kirk Douglas et John Cassavetes. Pour le reste, le scénario manque de mouvance et d’intensité. L’écriture inégale peine à conserver une dramaturgie fluide. Résultat “Furie” est un nanar qui ne convainc pas et c’est dommage après nous avoir offert les films cultes “Phantom of the Paradise” et “Carrie au bal du diable”.
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"Furie" se compose d'une histoire que n'aurait pas dédaigner David Cronenberg. Mais voilà, De Palma n'est pas Conenberg et ne dispose pas de son talent. Alors au lieu de creuser l'aspect psychologique de ses personnages et de faire de "Furie" une oeuvre torturée et sombre, le réalisateur américain nous sort un film aseptisé, frisant parfois le nanar. Et un mauvais film de plus pour De Palma, un !!!!!
Julien D
La façon avec laquelle Brian De Palma mêle, grâce à une mise en scène particulièrement habile, le fantastique, l'action et l'intrigue politique est tout bonnement unique et surpasse même l’aspect horrifique de son Carrie. Malgré ses quelques longueurs scénaristiques regrettables, les scènes d'action magnifiquement interprétées par un Kirk Douglas en pleine forme, le suspense haletant et la fin traumatisante font de ce film malheureusement sous-estimé un excellent divertissement plein d’intelligence tel qu'on aimerait en voir plus souvent de nos jours.
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