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De Palma déçoit un peu avec Furie. En effet, il avait matière à faire aussi bien que Carrie, pourtant son film lasse et perd en intensité assez rapidement. Il reste que Furie est un bon exercice de style.
The Fury ou quand Brian De Palma fait du Cronenberg .
On retrouve comme un mélange de Carrie et de Scanners sur une histoire prenante à l'intrigue simple mais efficace, aux effusions de sang et aux effets parfois kitsch mais jubilatoire .
La caméra est efficace et techniquement bien que ça puisse paraitre kitch dans certains effets spéciaux le film n'a que très peu vieilli et le kitsch devient alors charmant pour un rendu rudement efficace façon Cronenberg (Vidéodrome, Scanners), un rendu qui épouse à merveille le style du genre des années 70" .
Ce film aurait pu être bien meilleur s'il ne se noyait pas dans un amas de longueurs et un rythme trop inégal qui rend le métrage long et parfois trop mou . On sent donc les 1h50 passer et c'est bien dommage .
Ce Thriller avec une forte dose de fantastique offre tout de même quelques scènes cultes en plus de ses acteurs charismatiques comme Kirk Douglas .
6,5/10
On retrouve comme un mélange de Carrie et de Scanners sur une histoire prenante à l'intrigue simple mais efficace, aux effusions de sang et aux effets parfois kitsch mais jubilatoire .
La caméra est efficace et techniquement bien que ça puisse paraitre kitch dans certains effets spéciaux le film n'a que très peu vieilli et le kitsch devient alors charmant pour un rendu rudement efficace façon Cronenberg (Vidéodrome, Scanners), un rendu qui épouse à merveille le style du genre des années 70" .
Ce film aurait pu être bien meilleur s'il ne se noyait pas dans un amas de longueurs et un rythme trop inégal qui rend le métrage long et parfois trop mou . On sent donc les 1h50 passer et c'est bien dommage .
Ce Thriller avec une forte dose de fantastique offre tout de même quelques scènes cultes en plus de ses acteurs charismatiques comme Kirk Douglas .
6,5/10
Qu'est-ce que ce film a vieilli! Mais c'est ça qui fait son charme quelques décennies plus tard.
De Palma nous offre ici une film d'action teinté de petites touches de fantastique.
Cela correspond à ce qu'on attend je trouve.
Un film des années 70 avec des effets spéciaux, et un peu de sang.
C'est un genre ou plutôt un sous-genre que semble apprécié De Palma.
De Palma nous offre ici une film d'action teinté de petites touches de fantastique.
Cela correspond à ce qu'on attend je trouve.
Un film des années 70 avec des effets spéciaux, et un peu de sang.
C'est un genre ou plutôt un sous-genre que semble apprécié De Palma.
Récit fantastique aux prémices intrigantes, il est impossible de s'attendre à une entrée en matière aussi catastrophique, surtout de la part de De Palma. Si le long-métrage n'est pas à ce niveau de médiocrité durant toute sa durée, il reste que "The Fury" est une œuvre mineure de la filmographie du cinéaste, mais surtout bancale de façon indépendante.
L'histoire est ainsi incompréhensible, se construisant autour d'un montage parallèle, alternant entre Peter Sandza (Kirk Douglas convaincant) à la recherche de son fils et Gillian, jeune adolescente devant faire face à ses pouvoirs surnaturels. L'ensemble est lourd, développant continuellement des sous-intrigues inintéressantes, car se focalisant sur une fausse complexité - politique et relationnelle - d'une totale indigence. Toutefois, les angoisses de Gillian et la relation entre Peter et Hester parviennent à captiver. Suffisamment en tout cas pour oublier en partie le ridicule du récit.
Si l'écriture est inégale, il en est de même de la mise en scène. Flirtant toujours avec le mauvais goût, le cinéaste peine ici à le sublimer, résultant dans certaines scènes grotesques, comme lorsque Robin use de ses pouvoirs.
Cependant, De Palma réussit à passionner dans sa manière de mettre en scène la communication entre les personnages, mais aussi les moyens de communication eux-mêmes. La caméra tournoie autour d'eux au gré des rapports de force dans les discussions, passe d'un écran de surveillance à l'autre pour souligner l'emprise ou use de raccord dans l'axe ingénieux pour illustrer une connexion télépathique.
"The Fury" est un échec, par l'inconsistance de son écriture, mais aussi par l'inégalité de sa mise en scène. Le potentiel est là, mais n'est absolument pas maitrisé, résultant dans un long-métrage qui, si il est sauvé par des fulgurances formelles et d'écriture, est indigne du talent immense de De Palma.
L'histoire est ainsi incompréhensible, se construisant autour d'un montage parallèle, alternant entre Peter Sandza (Kirk Douglas convaincant) à la recherche de son fils et Gillian, jeune adolescente devant faire face à ses pouvoirs surnaturels. L'ensemble est lourd, développant continuellement des sous-intrigues inintéressantes, car se focalisant sur une fausse complexité - politique et relationnelle - d'une totale indigence. Toutefois, les angoisses de Gillian et la relation entre Peter et Hester parviennent à captiver. Suffisamment en tout cas pour oublier en partie le ridicule du récit.
Si l'écriture est inégale, il en est de même de la mise en scène. Flirtant toujours avec le mauvais goût, le cinéaste peine ici à le sublimer, résultant dans certaines scènes grotesques, comme lorsque Robin use de ses pouvoirs.
Cependant, De Palma réussit à passionner dans sa manière de mettre en scène la communication entre les personnages, mais aussi les moyens de communication eux-mêmes. La caméra tournoie autour d'eux au gré des rapports de force dans les discussions, passe d'un écran de surveillance à l'autre pour souligner l'emprise ou use de raccord dans l'axe ingénieux pour illustrer une connexion télépathique.
"The Fury" est un échec, par l'inconsistance de son écriture, mais aussi par l'inégalité de sa mise en scène. Le potentiel est là, mais n'est absolument pas maitrisé, résultant dans un long-métrage qui, si il est sauvé par des fulgurances formelles et d'écriture, est indigne du talent immense de De Palma.
Attention, ce film grandiose est un sommet de manipulation, et les rebondissements y sont nombreux. Comme à son habitude ( ou du moins dans sa période années 1970 ), Brian De Palma manipule le spectateur avec soin en s'inspirant de son père spirituel: Alfred Hitchcock. Ainsi, le scène d'ouverture peut être rapprochée de L'homme qui en Savait Trop ( version 1956 ), dans la mesure où il s'agit d'un kidnapping et d'une conspiration politique ( de plus, le Moyen Orient de The Fury rappelle le Maroc du film d'Hitchcock ). Le film de De Palma démarre très fort et finit de la même façon, mais je mettrais cependant un bémol pour la partie centrale du film, qui a du mal à trouver son rythme. Je rapproche également ce film de La Main au Collet ( autre film du maître du suspense ), car De Palma semble rendre hommage à ce film dans la scène où Peter ( Kirk Douglas crève l'écran ) et son fils se retrouvent. Un très bon De Palma, qui se regarde agréablement sans pour autant transcender le genre ( qui est ici le film d'épouvante, bien que cela ne se réduise pas à cela: le film aborde des thèmes tels que le complot politique, la télépathie, etc...). Dommage que ce film soit tombé dans l'oubli pour un bon nombre de spectateur.
On sent bien que c'est une commande, que De Palma n'est pas hyper inspiré, ni même impliqué, il a à mon avis voulut surfer sur le succès de son Carrie. Le film garde quand même un minimum d'intérêt voir de capital sympathie, de par son concept, basique certes, mais qui peut aller vers plein d'horizons (pas toujours explorés), et qui donne deux trois bonnes séquences (le final par exemple est plutôt attrayant), de par aussi sa partie thriller suivant un Kirk Douglas a fond dans son rôle. Mais il y a un trop grand manque de subtilité, tant techniquement (montage / découpage mal géré, effets dégueux, utilisation excessive d'une musique pas mauvaise mais qui devient gavante, toujours à surligner des choses évidentes), que dans l'écriture, ou dans le jeu de certains comédiens.
Thriller surnaturel avec des pincées de film d'action. Beau casting, on reconnait tout de suite le style De Palma avec les plans qui ont fait son succès. Bon, le scénario est pas super bien écrit mais cela reste correct. Les deux ou trois effets spéciaux sont assez ringards mais ça passe aussi.
Brian De Palma a une grande force d'attraction grâce a un rapport formidable avec l'image. Dans "The Fury" cette fascination est omniprésente tant ses plans sont travaillés et on tous de grosses connotations cinématographiques. Arpentant le genre de l'épouvante, il s'en donne a coeur joie en jouant avec la lumière et les ombres, il faut voir ce qu'il fait de ses contre-jour. Même si le scènario est quelques fois brouillon et pas toujours approffondis, le fait d'inclure du fantastique dans un cadre stéréotypé est plus que reussi. Les répliques que se lancent les scientifiques sont si réelles que l'on veux y croire, de plus le jeu trés convaincant de Kirk Douglas vient ajouter du "vrai" dans un monde complètement arificiel. Le personnage de Cassavettes prend de l'ampleur au fur et a mesure que le film avance, dommage qu'il finisse aussi mal que le film. En effet, Furie se termine dans une complaisance grand-guinolesque complètement inutile. La fin n'est pas à l'hauteur du reste, la simplicité dont fait preuve constamment De Palma surgit en toute cloture de "Furie" d'où ma petite déception. Sans ça, on passe on bon moment.
Pour tout néophyte du cinéma de Brian De Palma, Furie donne envie. Le réalisateur continue sur sa lancée "psycho-télékinésie". Une sorte de thriller fantastique dans la continuité de l'étonnant Carrie au bal du diable mais qui augure dores et déjà les futures pièces maîtresses de sa carrière. Pour ma part, après Blow Out, Pulsions, Obsession, Les Incorruptibles, Snake Eyes et Phantom of the Paradise, j'avais un réel enthousiasme à l'idée de visionner enfin Furie, annonçant déjà, de par son titre, une certaine familiarité aux autres.
Pourtant, le film s'éloigne très rapidement de ses pairs. Nous nous retrouvons là devant quelque chose d'assez inattendu. Au-delà de la première scène carrément alléchante, digne d'un bon blockbuster de l'époque, le film se déroule de manière non-conventionnelle, décousue et fort morcelée dans sa narration, parfois même confuse. Cela manque de structure ; nous passons des banales péripéties de Kirk aux scènes mystiques et déstabilisantes d'Amy la magnifique, sans véritable élément de transition, de quoi nous égarer entre le ça et là. De manière générale, il n'y a pas vraiment de quoi nous tenir en haleine.
Heureusement, le réalisateur n'oublie pas ses codes que nous lui connaissons et lui adorons. Il gagne en intérêt et nous ravit par le lyrisme de certaines scènes, accompagnées d'une bande originale de grande classe. Je retiens principalement ce fascinant ralenti de la fuite d'Amy dans la rue. Nous le retrouvons bien là, notre Brian. Ces visions, ces flash-back et ces yeux aussi, en rien il ne délaisse ce qui avait tant marché dans Carrie. Et ça fait plaisir ! La prestation de la sublime Amy Irving surpasse largement celle des autres, qui ont malheureusement tendance à surjouer. Son regard m'enchante, elle ressort une telle fraîcheur, un tel naturel que j'en suis encore dégoûté de sa si piètre carrière. Enfin bref !
Furie tient donc une place assez discrète dans l'oeuvre magistrale de De Palma. Du bien et du moins bien. Pour ma part, il se situe largement en dessous des autres cités précédemment. Mais il rechigne tout de même des valeurs non négligeables, fidèles au réalisateur, qui permettent au film de prendre plus d'âge que de rides. Un film que je suis tout de même fier d'avoir vu et qui refait tout doucement surface auprès des fans grâce à une nouvelle réédition en blu-ray.
Pourtant, le film s'éloigne très rapidement de ses pairs. Nous nous retrouvons là devant quelque chose d'assez inattendu. Au-delà de la première scène carrément alléchante, digne d'un bon blockbuster de l'époque, le film se déroule de manière non-conventionnelle, décousue et fort morcelée dans sa narration, parfois même confuse. Cela manque de structure ; nous passons des banales péripéties de Kirk aux scènes mystiques et déstabilisantes d'Amy la magnifique, sans véritable élément de transition, de quoi nous égarer entre le ça et là. De manière générale, il n'y a pas vraiment de quoi nous tenir en haleine.
Heureusement, le réalisateur n'oublie pas ses codes que nous lui connaissons et lui adorons. Il gagne en intérêt et nous ravit par le lyrisme de certaines scènes, accompagnées d'une bande originale de grande classe. Je retiens principalement ce fascinant ralenti de la fuite d'Amy dans la rue. Nous le retrouvons bien là, notre Brian. Ces visions, ces flash-back et ces yeux aussi, en rien il ne délaisse ce qui avait tant marché dans Carrie. Et ça fait plaisir ! La prestation de la sublime Amy Irving surpasse largement celle des autres, qui ont malheureusement tendance à surjouer. Son regard m'enchante, elle ressort une telle fraîcheur, un tel naturel que j'en suis encore dégoûté de sa si piètre carrière. Enfin bref !
Furie tient donc une place assez discrète dans l'oeuvre magistrale de De Palma. Du bien et du moins bien. Pour ma part, il se situe largement en dessous des autres cités précédemment. Mais il rechigne tout de même des valeurs non négligeables, fidèles au réalisateur, qui permettent au film de prendre plus d'âge que de rides. Un film que je suis tout de même fier d'avoir vu et qui refait tout doucement surface auprès des fans grâce à une nouvelle réédition en blu-ray.
Dès les début on se demande ce que l'on regarde,
spoiler:
sur une plage Douglas fait joujou avec son kéké patibulaire de rejeton, et vlatipa qu'arrive tout un commando de mecs en keffieh qui dégomme tout le monde. Puis saut temporel, Douglas est aux states, il est poursuivi par tout le monde et fait le zouave sur les toits en slip petit bateau.
On croit alors à un film parodique, mais ce n'est pas ça du tout. Le film se met ensuite à ronronner en mode parapsychologique et espionnage, sans jamais vraiment passionner. Coincé chronologiquement entre ces deux chefs d'œuvres que sont Carrie et Pulsion, il faut bien admettre qu'on est ici deux étages en dessous, la faute à un scénario pas toujours explicite et à une tension dramatique très faible. Cela reste néanmoins acceptable en raison d'une réalisation brillante, d'une direction d'acteurs impeccable et de quelques séances burlesques qui nous réveillent à l'instar de Douglas spoiler: en slip, de la Grande roue en folie ou de l'évasion de Amy Irving…
On croit alors à un film parodique, mais ce n'est pas ça du tout. Le film se met ensuite à ronronner en mode parapsychologique et espionnage, sans jamais vraiment passionner. Coincé chronologiquement entre ces deux chefs d'œuvres que sont Carrie et Pulsion, il faut bien admettre qu'on est ici deux étages en dessous, la faute à un scénario pas toujours explicite et à une tension dramatique très faible. Cela reste néanmoins acceptable en raison d'une réalisation brillante, d'une direction d'acteurs impeccable et de quelques séances burlesques qui nous réveillent à l'instar de Douglas spoiler: en slip, de la Grande roue en folie ou de l'évasion de Amy Irving…
De Palma retraite de la telekinesie après "Carrie" dans ce film qui par contre change de registre puisqu'il lorgne plus vers le thriller d'espionnage avant de bifurquer dans le paranormal vers la fin du film.
On peut toujours admirer la maestria de la mise en scène de De Palma, tant dans l'action que dans le fantastique.
On peut toujours admirer la maestria de la mise en scène de De Palma, tant dans l'action que dans le fantastique.
Un grand thriller fantastique réalisé d'une main de maitre! Le duo Douglas/Cassavets est remarquable tant leur jeu est juste et profond, et les jeunes acteurs s'en sortent plutôt bien. Côté scéario c'est vraiment bien construit, l'histoire est interessante et ne manque pas de profondeur.
Loïck G.
Un film bizarre, sans queue ni tête, en apparence, et pourtant animé d’une histoire qui entre le thriller et le fantastique a du bien remuer les consciences en 1978, lors de sa sortie. Des pouvoirs surnaturels à ceux d’une police parallèle bien inquiétante, le cinéaste ne fait aucun distinguo : il faut se prévenir de toute intrusion et se méfier de la technologie détournée, au service des consciences. Il y a 35 ans De Palma nous promettait un monde sans pitié. Il n’avait pas tort…
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Vertigineux. Bourré de scènes anthologiques qui ont provoquées chez moi une poussée d'adrénaline comme j'ai rarement ressenti. Une vraie leçon de mise en scène.
Sans doute, et de loin, le plus mauvais film de De Palma. Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour faire un bon film : une distribution de rêve, un scénario intrigant. Malheureusement, en voulant exploiter une veine déjà exploitée dans Carrie - difficile de ne pas faire des parallèles entre les deux films - il semble rapidement épuiser son sujet.
Ça donne une histoire plutôt confuse, boiteuse, qui manque de rythme et de substance. L'ennui s'installe, et quand le film semble vouloir enfin redémarrer, il sombre dans une confusion ridicule : on comprend mal les réactions incohérentes de Robin, et la scène finale est très franchement l'une des plus ridicule qu'il m'ait été donné de voir au cinéma ! Cette explosion est vraiment le bouquet ! L'effet est plus comique qu'horrifique...
Ça donne une histoire plutôt confuse, boiteuse, qui manque de rythme et de substance. L'ennui s'installe, et quand le film semble vouloir enfin redémarrer, il sombre dans une confusion ridicule : on comprend mal les réactions incohérentes de Robin, et la scène finale est très franchement l'une des plus ridicule qu'il m'ait été donné de voir au cinéma ! Cette explosion est vraiment le bouquet ! L'effet est plus comique qu'horrifique...
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