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    Seuls sont les indomptés
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    54 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    Du beau cinéma, amer et désenchanté, comme il arrivia à Hollywood de les faire dans les années 50. Cette opposition entre un cowboy refusant de se plier à l'évolution "technologique" du pays est il est vrai parfois un peu languissante, mais n'en reste pas moins que l'ensemble garde une réelle authenticité, et c'est tout de même un bien beau personnage qui nous est offert ici, d'autant plus que certaines scènes sont d'une justesse incroyable, et que le film se révèle au final profondément touchant. Kirk Douglas est une nouvelle fois remarquable, et tire incontestablement ce film vers le haut. Une réussite.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2013
    L'idée du film est très bien (Rambo: First blood ne serait pas inspiré un peu de ce film ?). Kirk Douglas et son cheval forment un beau duo, la poursuite est bien filmée et dans de magnifiques décors naturels. Mais ce film vaut le détour pour le choc des cultures entre un cow-boy à l'ancienne et l'Amérique des années 50 qui se modernise.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2013
    Mieux vaut tard que jamais.

    Je suis tombé dessus par hasard.
    J'en suis sorti silencieux, marqué, ému.

    Kirk Douglas incarne à la perfection un rôle génial.
    Le personnage est une ode à la pureté, l'optimisme, la vie simple.

    Ce film laisse un sentiment indéfinissable, c'est tout.
    Je me rêve dans les paysages montagneux, avec kirk et son cheval.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Après avoir lu "The brave cowboy" (paru en 1956) d'Edward Abbey, écrivain radicalement écologiste, Kirk Douglas réussit à convaincre Universal de distribuer une adaptation du roman qui serait produite par Joel Production sa propre société. Le scénario est confié à Donald Trumbo, revenu en grâce depuis "Spartacus" et "Exodus". Donald Trumbo qui a durement subi la folie persécutrice du sénateur McCarthy, saisit parfaitement l'âme profonde du cowboy solitaire joué par Kirk Douglas qui entend défendre jusqu'au bout sa liberté de vivre à sa manière dans une société consumériste qui formate à grand pas et par strates tous les comportements sociaux. S'il revient au Nouveau-Mexique spoiler: c'est pour sortir de prison son ami d'enfance condamné pour avoir aidé des réfugiés mexicains clandestins
    . John W Burns (Kirk Douglas) est l'un de ces nostalgiques du temps des pionniers quand l'immense pays était une terre encore vierge que l'on pouvait sillonner à cheval sans entrave autre que les éléments naturels avec lesquels il fallait composer. Trumbo complètement imprégné de la teneur du livre d'Abbey, scande son récit de symboles rappelant que cette courte période de l'histoire est bel et bien révolue. Les barbelés qui lui barrent régulièrement son chemin obligent Burns à user d'une pince sans doute achetée chez un quincaillier , tout comme la traversée d'une autoroute encombrée spoiler: se transforme en épreuve mortelle pour sa jument
    . La vision de Burns et de son cheval dans le rétroviseur d'un routier ayant manqué de les écraser martèle par le biais de la métaphore que le cowboy n'est plus qu'un lointain souvenir pour tous ces gens occupés par l'activité capitaliste qui a depuis longtemps remplacé l'économie agraire. Dès lors, le salut pour Burns est toujours plus loin, par-delà les montagnes quand spoiler: il doit fuir la police à ses trousses après qu'il se soit évadé de la prison où il avait rejoint son ami. Commence alors la partie la plus bouleversante du film où Burns en parfaite osmose avec sa jument pourtant effrayée par les pentes escarpées et les ravins, se lance le défi de franchir l'obstacle avec celle qui est désormais sa compagne de tous les instants. A ses trousses un hélicoptère , un gardien sadique (George Kennedy) et un shérif local débonnaire (génial Walter Matthau) qui ne met pas beaucoup d'entrain à la tâche,
    sans doute en sincère empathie avec ce dinosaure des temps modernes qui ne veut rien renier de ses convictions. Magnifiquement photographié par Philip H. Latrop, "Seuls sont les indomptés" s'inscrit dans la lignée des westerns de Sam Peckinpah qui comme leur auteur étaient imprégnés d'un Ouest finissant que quelques rêveurs suicidaires ne voulaient pas laisser mourir. On pense aussi au sublime et maudit "Deux hommes dans l'Ouest" (1970) de Blake Edwards ou encore au trop méconnu "Cavalier électrique" de Sydney Pollack (1979). Kirk Douglas à l'initiative heureuse du projet n'a sans doute jamais été aussi convaincant, délaissant les tics qui parfois encombraient son jeu et apportant toute son incroyable énergie physique dans l'épisode montagnard en compagnie d'un cheval qu'il fallait bien maitriser pour qu'il ne le précipite pas dans le ravin. Ceux qui n'ont pas vu "Seuls sont les indomptés" dont le titre résume à lui seul toute la symbolique du film, doivent absolument combler ce manque. Ils ne seront pas déçus.
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juin 2024
    Voilà un film assez méconnu dans la carrière de Kirk Douglas, et pourtant, c'est très certainement un de ses meilleurs rôles dans sa longue carrière. Ce rôle justement empreint de nostalgie, la chute d'un homme libre dans un monde en pleine révolution industrielle. Ce qui est marquant, c'est tout l'acharnement qui est mobilisé pour un simple voie de fait, même le héros n'en revient pas, qu'est-ce qui justifie une telle chasse à l'homme.
    Bien sûr, on prend fait et cause pour cet homme épris de liberté, ce marginal, qui n'a pas d'adresse fixe, pas de papiers sur lui, rien qui prouve qu'il fait parti de la société.
    Je ne sais pas pour vous, mais à la première vision du film, j'ai trouvé des similitudes avec un autre film, ce second film sera réalisé près de 20 années après, et même si vous allez me dire, mais de quoi il parle, il débloque, je voudrais quand même parlé des similitudes entre cet indompté et Rambo, first blood.
    On a des similitudes flagrantes, le héros solitaire, le flic qui le harcèle, la chasse à l'homme, la cavalcade, naturellement, ici l'histoire est contemporaine de ces années 60, Rambo, est contemporain de ces années 80 post Vietnam, mais tout de même dernier point la musique, qui dans ce film joue sur deux thèmes, lorsque l'action se déroule dans la vie moderne, auprès du shérif, et lorsque le héros est à l'écran et cette partition ressemble aussi, à la musique du film de Rambo
    Je referme la parenthèse, et je vous invite à découvrir ce film qui dégage une certaine poésie, et enfin, il faut aussi mentionner le rôle tenu par Walter Matthau, shérif blasé, qui a l'air de s'amuser autant d'un chien qui pisse sur une bouche d'incendie qu'il est agacé par la médiocrité de ses suppléants.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 septembre 2017
    Kirk Douglas et encore Kirk Douglas. Décidément, l’acteur de « 20 000 lieues sous les mers » se retrouve dans beaucoup de W des 50’s. Et quelle présence à chaque fois. Une stature, un charisme fou le caractérise. Sa présence, sa domination du casting, sa gueule… Kirk Douglas. Il impressionne à chacun de ses rôles. Sublime. Qu’il soit écorché vif, balafré, roué de coups, pris en tenaille ou qu’il soit viking, il est là, tient la route, et mène son monde comme il l’entend. Ce genre d’acteurs de cette trempe-là, je vote pour, assurément !
    Revenons donc à « Seuls sont les indomptés », film de David Miller et peut être de Kirk Douglas, via sa société de production (les plus ardus connaisseurs de cinéma ne savent démêler le vrai du faux). Dans tous les cas, David Miller eut fort à faire avec l’acteur-producteur star à l’origine du projet, tout comme Anthony Mann sur « Spartacus ».
    Histoire du film : dans un monde moderne, un authentique cowboy va tenter de faire évader de prison son ami de toujours.
    Considéré comme le film préféré de Kirk, le métrage du réalisateur de « Diane de Poitiers » se démarque car il ne s’agit pas d’un western pur et dur. Ici, c’est bien Kirk Douglas qui représente la vie de l’Ouest sauvage, libre de tout vagabondage, d’aller et venir à sa guise où bon lui semble (prison, montagne, bars…). Il est l’anti-héros américain par excellence alors qu’il nous est présenté comme un héros dès le début du film car lié à sa jument Whisky (cela m’a fait penser au chien Marcel du « Vieux fusil » : allez savoir pourquoi !) et libre d’aller où bon lui semble. Sans domicile fixe, il vague à ses occupations. Dire bonjour à la femme de son copain (éclatante Gena Rowlands !: au tout début de sa carrière, bien avant ses collaborations avec son futur mari John Cassavetes). Boire un verre au bar avant de se faire fustiger et casser la gu**** par l’acteur Bill Raisch (revu dans la série « Le fugitif »). Passer par la case prison. Essayer de faire évader son copain (Michael Kane, convaincant, qui se reconvertira : le scénariste des « Dents de la mer 3 », c’est lui !). Se faire fi de la loi –police qui a d’ailleurs bien évolué par rapport aux shérifs d’alors !- (très bonne interprétation de Walter Matthau : « Les pirates du métro », « JFK »). Kirk Douglas incarne ici la bonne vieille Amérique qui n’a que faire des hors-la-loii, chasseurs de primes ou cowboys mal intentionnés. L’acteur des « Sentiers de la gloire » apporte ici tout son sens de la démesure sans cabotiner. Il est le faire-valoir de « Seuls sont les indomptés » en reniant toute autorité. Il devrait en être lynché alors qu’une sorte de nostalgie nous prend aux tripes lorsqu’il lui arrive milles et unes aventures. Un indompté, oui, mais pas n’importe lequel. Un anti-héros. Libre de ses choix et de sa vie. Un loup solitaire qui n’a besoin de personne. Seulement de sa jument Whisky. Un homme abandonné de tous. Quant au final, il démontre que les valeurs que Kirk Douglas incarnaient étaient les bonnes. D’une loyauté et d’un humanisme sans pareil.
    Ainsi considéré comme un film humaniste, « Seuls sont les indomptés » adopte donc le point de vue d’un Kirk Douglas vieillissant dans un somptueux N&B (de Philip H. Lathrop, directeur photo de « La panthère rose »-avec Sellers- et de « On achève bien les chevaux » -de Pollack- notamment) et dont le scénario est signé par le désormais connu Dalton Trumbo (inscrit sur la liste prioritaire de McCarthy, il est néanmoins l’auteur-réalisateur de « Johnny s’en va en guerre »).
    Egalement, la musique est signée Jerry Goldsmith, pour sa seulement deuxième composition (!). On peut reconnaître son sens du tempo et du rythme, malgré des partitions légèrement brouillonnes comparées à « La momie », « Rambo » et autres « Papillon ». Logique. En revanche, je ne peux que féliciter Alfred Newman, alors directeur musical pour la Twentieth Century Fox, d’avoir recommandé Goldsmith pour ce métrage (voir ma note plus bas).
    « Seuls sont les indomptés », pour les raisons évoqués ci-dessus, a donc été estampillé chef d’œuvre des 50’s. Je ne peux renier cette affectation, en revanche, c’est avec mes yeux que j’ai suivi l’ami Kirk au travers de toutes ses aventures. Et je peux dire qu’ils se sont fermés à quelques reprises car le traitement qu’a subi le film, certes novateur pour l’époque, n’a pas réussi à traverser les décennies. Oui, c’est bien filmé, il y a de la bonne musique et les acteurs sont bons, mais ça ne m’a pas suffi. Je m’attendais à une mise en scène léchée, un peu à la John Ford pour qu’on puisse se sentir aux côtés de Douglas. Il m’a manqué ce petit plus côté réalisation et montage pour que je puisse adhérer à ce charme désuet pourtant très bien mis en valeur. David Miller a certes concocté la démythification de l’Ouest mais n’a pas réussi à apposer son sens de la démesure pourtant très bien appuyé par notre très cher Kirk Douglas. Oui, Kirk emporte l’adhésion, mais pas la mise en scène. A mon goût.
    Pour conclure, « Lonely are the brave »(1962), chef d’œuvre d’époque et anti-western moderne humaniste, est cet objet de culte auquel les douglassiens se raccrocheront sans aucun problème. Pour les beaux yeux de Kirk, incontestablement.
    Spectateurs, spectatrices, un verre de whisky dans votre gosier fera apparaître un Kirk Douglas assis sur son cheval. Etes-vous prêts à embarquer ?
    Note : c’est donc Alfred Newman, le père du compositeur Thomas Newman et oncle de Randy Newman, qui a imposé Goldsmith pour « Seuls sont les indomptés ». Alfred Newman reçut neuf oscars au cours de sa longue carrière (1931-1970)-un record !!!- et débuta avec un autre génie de cinéma sur « Les lumières de la ville » pour orchestrer la musique de piano écrite par Chaplin lui-même. Music-maker par excellence (« Cardinal Richelieu »(avec John Carradine), « J’ai le droit de vivre » de maître Lang, « Boule de feu », « Eve », « Nevada smith »), maître Alfred Newman fait donc partie des huit incontournables de la musique de films avec les Korngold, Rozsa, Steiner, Tiomkin, Victor Young et Morricone.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 octobre 2019
    Le film des grands espaces fait rêvé, le style de la narration est dans un vieux style, par l'idéalisme du héros, la conservation de la nature, une rébellion en constante ébullition.
    Un personnage solitaire brave indompté qui enchaîne les tribulations au lendemain, tout est passé vite dans le mode de vie des cows boys revanchards.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2007
    Ce western moderne (il se situe au beau milieu du XXe siècle) développe de nombreux thèmes. Les 2 principaux : l'opposition entre nature et civilisation et le rapport entre individu et société (et la question subséquente : "est-il possible de vivre en rebelle ?". Parfaitement construit, ne sombrant jamais dans le manichéisme, "Seuls sont les indomptés" est un film constamment surprenant ... jusqu'à la fin.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2010
    Un film d'une force rare, à mi-chemin entre le western moderne, le road movie et l'introspection psychologique... Le résultat est un pur régal, dominé par l'interprétation magistrale d'un Kirk Douglas qui montrait alors au monde toute l'étendue de son talent en vieux cow-boy solitaire épris de liberté et de grands espaces. Un film emprunt d'une grâce indicible, rehaussé par un caractère écologique indéniable et d'une beauté plastique saisissante. Jamais démonstratif (sa grande force), "Seuls sont les indomptés" fait la part belle aux seconds rôles (Walter Matthau exceptionnel) et aux petits détails d'ambiance qui permettent au film de prendre son ampleur. Un petit chef-d'oeuvre.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2023
    C'est sur un magnifique scénario de Dalton Trumbo que David Miller a réalisé ce film, il y a un peu plus de 60 ans. Un western dans lequel, dans la première scène, un avion à réaction traverse le ciel, un western qui annonce la fin du western, un western qui voit un gardien de troupeau épris de liberté qui ne supporte pas l'évolution du monde,avec la multiplication des clôtures et des frontières. La distribution est fantastique, avec Kirk Douglas pour qui "Seuls sont les indomptés" est le film qu'il a préféré parmi tous ceux dans lesquels il a joué, avec Gena Rowlands jeune trentenaire, avec Walter Matthau.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Le mythe de la fin du cow-boy est un thème déjà vu. Ici, les petits clins d'œil sont assurément délectables. KD franchit la route qui le conduit vers un autre monde Mais avant il coupe les barbelés de "l'homme qui n'a pas d'étoiles".
    Mais il se sent infirme car il ne sait "vivre qu'avec lui même". Totalement solitaire, handicapé de la vie. En cela le film devient une sorte d'étude psychanalyse d'un pan entier du cinéma américain.
    Assez fascinant et en même temps la vision totalement crépusculaire d'une époque où l'homme ne doit son salut qu'à la nature qui devrait d'ailleurs le sauver à la fin (longue scène superbe) avant la vision terrible du chapeau sous la pluie......
    Remarquez au passage la petite scène naturaliste où passe le petit écureuil.....
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2023
    Sur un scénario de Dalton Trombo, un western désenchanté sur le combat du dernier cow-boy face au monde moderne qui lui vole sa liberté, interprété par un Kirk Douglas magistral.
    cinono1
    cinono1

    301 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2022
    Superbe western moderne, remarquablement bien écrit abordant des thèmes comme la liberté, la nature et la civilisation. Le Rambo de 1983 en était un remake inavoué. On retrouve d'ailleurs Jerry Goldsmith à la musique des 2 films, qui possède pas mal de parallèles. Le suspense est assez haletant, la mise en scène se tient, les caractères biens écrits, de la femme de l'ami au shérif compatissant, même si certaines situations ont vieilli. La symbolique du cheval au milieu des véhicules reste une image forte.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Un excellent film qui est,dit-il, le film préféré de Kirk Douglas (100 ans ce mois-ci) dont je partage grandement l’avis. Vu 4 ou 5 fois depuis sa sortie en 1963, il ne marque à mes yeux pas le moindre signe de vieillissement. Bien moins qu’un autre western avec Douglas, « L’homme qui n’a pas d’étoile » qui a beaucoup de similarités. Un très grand western « moderne » qui contient tout ou partie des grands thèmes du genre (amitié, amour impossible, honneur, liberté) auxquels s’ajoutent les questions sur l’évolution de notre monde, l’individualisme, la petitesse de la vie moderne. De grands et beaux sujets traités sans enflure, dans l’action pure et dans l’émotion discrète, avec une mise en scène classique aux magnifiques noirs et blancs et avec une interprétation époustouflante de Kirk Douglas, désabusé et magistral. Tous les autres rôles sont parfaits. Un très très grand film.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2024
    Un cowboy se confronte au monde moderne. Ce film est une sorte d'ovni. Le premier plan montre un cowboy dans le desert qui soudain entend un avion le survoler. C'est la fin d'un monde que montre ce film. Kirk Douglas pensait que c'était son meilleur film. L'honneur et l'intégrité sont au coeur de l'histoire. A voir absolument.
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