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    L'Homme qui n'a pas d'étoile
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    58 critiques spectateurs

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    marc sillard
    marc sillard

    8 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2024
    "Man without a star", un français tendrait à écrire "A man without star", mais non, l'anglais c'est comme ça. Mise en scène de King Vidor, avec une réelle tension dramatique mais un montage négligé. S'il n'y avait pas Kirk Douglas, j'en aurais gardé peu de souvenir. L'homme a trente neuf ans, un bon background cinématographique, mais pas encore de gros succès à son actif. Là il se donne à fond, il chante un air de country music en s'accompagnant lui-même au banjo, très dynamique, il exhibe sa poitrine couverte des cicatrices des barbelés qu'il a en horreur, il en impose à sa belle et autoritaire patronne qu'il séduit, ii forme le jeune "Texas", lui apprend à pointer avant de tirer au colt, écluse des litres de whisky même au réveil, monte bien à cheval, se bagarre efficacement, est le modèle du "poor lonesome cowboy" à la Lucky Luke, ... Kirk acteur s'est fait tout seul. Son père alcoolo venait des bords du Dniepr. Chez lui Kirk parlait yiddish. Il s'est engagé un temps dans l'armée américaine combattante. Son fils aîné Michael Douglas, acteur comme lui, a lui aussi atteint les sommets du cinéma. Il lui ressemble mais c'est un peu son négatif, ambigu, rempli de pulsions contradictoires, même dans les films d'action. Kirk en live ne devait pas picoler beaucoup et avait certainement une bonne hygiène de vie puisqu'il est mort à 103 ans. Et puis une vedette d'Hollywood qui apprend et qui parle le français est a priori quelqu'un d'estimable. Le film commence et finit par une chanson de Frankie Laine : "who knows". Mais cet air entraînant n'est pas exploité en cours de film comme, par exemple, le "chuck a luck" de "l'ange des maudits" de Fritz Lang. Autre négligence de King Vidor. Pour conclure, "man without a star" est un bon western, avec de beaux paysages, bien filmé, des scènes de charges de troupeaux de bovidés impressionnantes, des illustrations de la vie des cowboys intéressantes, une bonne dramaturgie, malheureusement altéré par un manque de rigueur dans le scénario et le montage. A voir.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Un très bon western de King Vidor, presqu'un peu trop court, avec un Kirk Douglas en grande forme et cabotineur à souhait qui voit ici évoluer sa vision des barbelés (d'abord une privation de liberté, mais aussi finalement une nécessité pour se préserver des grands éleveurs, même s'il reste contre...).
    Et cette liberté est bien représentée par ces troupeaux et ces grandes plaines (magnifiquement mises en valeur par le réalisateur) qui deviendront malgré tout bien vite trop petites pour contenir les élans d'un capitalisme annoncé (représenté ici par la propriétaire Reed Bowman), marquant la fin d'une époque.
    Pour autant, le film n'est pas vraiment crépusculaire et est même agréable à regarder avec plusieurs passages sympathiques et des scènes d'actions crédibles (notamment les bagarres et la scène avec l'emballement du bétail).
    azurtlse
    azurtlse

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2023
    Film d'une stupidité affligeante, ça joue les machos à tour de bras, le scénario est d'un grande banalité, même Tintin sur la lune est 10 fois plus intéressant. Aucun intérêt!
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2023
    « L'homme qui n'a pas d'étoile » (« Man Without a Star ») est un film de 1955 réalisé par King Vidor. Le film est basé sur le roman du même nom de Dee Linford, publié en 1952. En 1968, le roman sera une nouvelle fois adapté au cinéma dans une version un peu différente (le final) avec Tony Franciosa et Michael Sarrazin. Personnellement, je préfère la version plus dynamique de 1955 où le héros, incarné par Kirk Douglas, emporte tout dans son sillage. La force du film repose sur son interprétation. L’acteur a une palette de jeux et d’émotions impressionnante. Même dans l’excès, il excelle. Richard Boone, fringuant et physiquement affuté, est une fois de plus un excellent méchant. Au final, cette guerre des barbelés n’a que peu d’attrait, mais le rôle de Kirk Douglas, un homme fier et indépendant, mais qui peut se montrer altruiste face à l’adversité, est époustouflant.

    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    calixte
    calixte

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Pour la première fois, les grands espaces qu'alors on connaissait depuis longtemps dans les films de cow-boys se rétrécissent. Le problème des barbelés est un des sujets du film, et la modernité avec. Le héros est un homme libre, itinérant, pas spécialement typique jusque là des westerns conventionnels. Un des rares films où on est aussi près d'un protagoniste, car c'est un homme ordinaire, proche de nous, extraverti, sans passé, sans vengeance, sans renommée, non sans tempérament, avec ses défauts et des qualités. Il se prend d'amitié d'un jeune vagabond et le considère peu à peu comme un fiston. On le voit le protéger, le conseiller, le mettre en apprentissage. Une scène où il lui reforme son chapeau et lui met sur la tête... Douglas a voulu demeurer dans la simplicité : il rit, il boit, il danse, il drague... et il ne se bagarre que malgré lui. La réalité de situations difficiles le changera pourtant. Belles images, film bien conduit par un maître, même si l'acteur a dû peser sur l'esprit à lui donner.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 036 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2021
    L'intrigue ainsi que les enjeux du scénario ne s'expriment réellement que dans la dernière demi-heure faisant du prélude une (très) longue séquence d'ambiance qui permet de s'immerger dans le quotidien d'un ranch et d'un anti-héros empli d'allant, incarné avec une sautillante conviction par Kirk Douglas. Reprenant les principes du genre, de l'humour viril aux séduisantes femmes de pouvoir en passant par les intrigues amoureuses aux sous-entendus fortement érotiques et la relation entre le vieux briscard et le fougueux néophyte, ce western assume de s'attacher davantage à son atmosphère et à son symbolisme, notamment par les scènes de saloon ou les vastes décors (barbelés), qu'à la force de son récit. Des partis-pris pertinents.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    118 abonnés 1 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2021
    Un western un peu curieux, à la fois dans le ton et dans l'histoire. Dans le ton, c'est à la fois grave et en même temps certains personnages ont presque l'air de faire les rigolos, dont Kirk Douglas. Pour l'histoire, deux clans s'opposent pour exploiter les herbages publics spoiler: : une propriétaire sans scrupules qui n'hésite pas à provoquer les autres propriétaires, et une assemblée de petits propriétaires de bétails qui décident de privatiser certains endroits en posant illégalement des barbelés. Donc, en fait, tout le monde est en tort !
    Et Kirk Douglas se retrouve au milieu. Sinon je ne comprends pas le rapport entre le titre et le film, si ce n'est que la chanson de générique de fin 'The Man Without A Star'.
    Pierre C.
    Pierre C.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2021
    Encore un western ou il y a tout ce qu'il faut. Le jeu est partout exagéré mais l'ambiance y est. Le bétail, les chevaux, le saloon, le maniement de révolver, les duels, un peu d'amour, le pantalon seulement pour monter à cheval. Le rythme est aussi bon que le film est court.
    Yann I
    Yann I

    21 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2021
    Réalisé de manière expéditive et renié par la suite par son auteur, ce film est pourtant devenu une référence du western classique.
    Kirk Douglas a l'art du cabotinage et le technicolor sert parfaitement le goût de King Vidor pour le baroque.
    Le film se situe bien dans son époque de l'âge d'or du western des années 50 et , sans atteindre les sommets du genre, il mérite d'être vu.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 072 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2020
    The Man without a star est un petit western sympathique qui apporte un regard digne d’intérêt sur ce moment de transition entre deux savoir-faire relatifs à la gestion du bétail et, plus largement, à la vie économique. Les deux personnages principaux sont projetés dans un univers rugueux et violent qu’ils révèlent par leur regard naïf et leur humour à toute épreuve. C’est ce caractère blagueur qui agace rapidement puisqu’il conduit les acteurs à cabotiner du début à la fin, en roue libre. Ce jeu problématique se double d’un rythme assez mollasson, en dents de scie, qui articule mal ses quelques moments de bravoure avec la banalité d’une amitié à laquelle nous ne nous attachons guère. Nous pourrons pourtant nous délecter des paysages magnifiques que rehausse le Technicolor, ainsi que des séquences représentant le cheptel gigantesque qui, s’ils ne sauraient rivaliser avec le Red River que signe Howard Hawks en 1948, impressionnent tout de même. Le long métrage de King Vidor présente ainsi deux vachers au carrefour de deux rapports à la terre et à l’élevage, le premier utilisant la violence pour régner en maître, le second axé sur la famille et le respect des valeurs, pour une œuvre intelligence mais peu crédible et qui peine à intriguer.
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2020
    Manifestement destiné à apporter la preuve des multiples talents de Kirk Douglas et à contribuer ainsi à la gloire de l’acteur, ce film de commande bâclé hésite entre le western dramatique, avec ses clichés récurrents : la femme de tête qui mène les hommes à la baguette, les barbelés qui découpent la prairie de façon insupportable à certains, les bagarres stupides et parfois mortelles, et la mise en valeur des pitreries du héros, banjo à la main. Il semble difficile de croire que son réalisateur est également celui de ce pur-chef d’œuvre qu’est Guerre et paix. Il est vrai que dans ce cas, le roman de Tolstoï et les interprétations magnifiques de Audrey Hepburn, Henry Fonda et Mel Ferrer n’incitent pas à la rigolade. Oublions donc ce ratage pour ne retenir que le film suivant, et merci King Vidor.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    rien que du classique western bien fait. le cowboy solitaire épris de liberté, la lutte pour ou contre les barbelés, un photo en couleur éclatante, un kirk douglas virevoltant, frondeur et bagarreur, des femmes en robe longue jamais fripées.. 90 mn de détente pour les amateurs. Il y a des images d'épinal qui ont de la gueule. TV vo - décembre 2020
    brianpatrick
    brianpatrick

    86 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2020
    L’homme qui n’a pas d’étoile. L’étoile en tout cas, c’est celle de Kirk Douglas, en tout cas lui ; il la mérite celle qu’il possède à Hollywood Boulevard. Après, c’est un film tourné en 1955. C’est l’histoire de deux cowboys baroudeurs à la recherche de travail. Ce qui est normal en soit. Après, ils trouvent du travail dans un domaine où la nouvelle patronne reste particulièrement manipulatrice. C’est un film sacrément féministe en définitif pour l’époque. Après, la bagarre entre mâle alpha semble tout à fait cohérente pour l’époque. L’ambiance violente du far West reste tout à fait logique. C’est un très bon film avec d’excellents acteurs et actrices. Il reste d’époque.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Un beau western lyrique de King Vidor, magnifiquement photographié, dans lequel Kirk Douglas impose son étonnant magnétisme. On peut regretter que les personnages féminins fassent un peu tapisserie, y compris celui de la propriétaire du ranch dominant, incarné par la rousse Jeanne Crain, que l'on aimerait voir davantage. Cela reste un des grands rôles de l'acteur à la fossette, mais on peut lui préférer le couple inoubliable qu'il forme avec Elizabeth Threatt dans "The big sky".
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Western plutôt classique et sans surprise, une histoire de rivalités de clan autour de barbelés qui ne sert qu’à mettre en avant Kirk Douglas qui ébloui la scène par sa classe et son talent légendaire. Techniquement, le Technicolor offre une belle image à ce western aux décors typiquement texans.
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