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Wagnar
80 abonnés
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3,0
Publiée le 10 janvier 2017
Dans l'ensemble, c'est un petit western relativement sympathique, mais dans le genre western avec Kirk Douglas, j'ai vu bien mieux : El Perdido, la Rivière de nos Amours ou encore le Dernier Train de Gun Hill.
« L'homme qui n'a pas d'étoile » (« Man Without a Star ») est un film de 1955 réalisé par King Vidor. Le film est basé sur le roman du même nom de Dee Linford, publié en 1952. En 1968, le roman sera une nouvelle fois adapté au cinéma dans une version un peu différente (le final) avec Tony Franciosa et Michael Sarrazin. Personnellement, je préfère la version plus dynamique de 1955 où le héros, incarné par Kirk Douglas, emporte tout dans son sillage. La force du film repose sur son interprétation. L’acteur a une palette de jeux et d’émotions impressionnante. Même dans l’excès, il excelle. Richard Boone, fringuant et physiquement affuté, est une fois de plus un excellent méchant. Au final, cette guerre des barbelés n’a que peu d’attrait, mais le rôle de Kirk Douglas, un homme fier et indépendant, mais qui peut se montrer altruiste face à l’adversité, est époustouflant.
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Ce film est une sorte de folklore "westernien" pittoresque, avec un Kirk Douglas en super cowboy super sympa. Mais l'histoire est banale (même si le rôle attribué aux femmes est singulier ; n'oublions pas que ce film a été réalisé en 1955) et la mise en scène simpliste. En ce qui me concerne, j'ai trouvé ce film plutôt ennuyeux et je ne le reverrai pas.
"Man without a star", un français tendrait à écrire "A man without star", mais non, l'anglais c'est comme ça. Mise en scène de King Vidor, avec une réelle tension dramatique mais un montage négligé. S'il n'y avait pas Kirk Douglas, j'en aurais gardé peu de souvenir. L'homme a trente neuf ans, un bon background cinématographique, mais pas encore de gros succès à son actif. Là il se donne à fond, il chante un air de country music en s'accompagnant lui-même au banjo, très dynamique, il exhibe sa poitrine couverte des cicatrices des barbelés qu'il a en horreur, il en impose à sa belle et autoritaire patronne qu'il séduit, ii forme le jeune "Texas", lui apprend à pointer avant de tirer au colt, écluse des litres de whisky même au réveil, monte bien à cheval, se bagarre efficacement, est le modèle du "poor lonesome cowboy" à la Lucky Luke, ... Kirk acteur s'est fait tout seul. Son père alcoolo venait des bords du Dniepr. Chez lui Kirk parlait yiddish. Il s'est engagé un temps dans l'armée américaine combattante. Son fils aîné Michael Douglas, acteur comme lui, a lui aussi atteint les sommets du cinéma. Il lui ressemble mais c'est un peu son négatif, ambigu, rempli de pulsions contradictoires, même dans les films d'action. Kirk en live ne devait pas picoler beaucoup et avait certainement une bonne hygiène de vie puisqu'il est mort à 103 ans. Et puis une vedette d'Hollywood qui apprend et qui parle le français est a priori quelqu'un d'estimable. Le film commence et finit par une chanson de Frankie Laine : "who knows". Mais cet air entraînant n'est pas exploité en cours de film comme, par exemple, le "chuck a luck" de "l'ange des maudits" de Fritz Lang. Autre négligence de King Vidor. Pour conclure, "man without a star" est un bon western, avec de beaux paysages, bien filmé, des scènes de charges de troupeaux de bovidés impressionnantes, des illustrations de la vie des cowboys intéressantes, une bonne dramaturgie, malheureusement altéré par un manque de rigueur dans le scénario et le montage. A voir.
Un western qui se laisse regarder, même si cela sent quelque peu la naphtaline. Kirk y apporte toute sa vitalité et sa virilité, et dynamise un peu cette histoire assez quelconque. L'idée des barbelés vue comme une allégorie de la modernité et de la privation de liberté quelque peu apporter, est intéressante mais traitée sans réelle subtilité. D'ailleurs alors que Dempsey en éprouve une réaction quasi-épidermique (au propre comme au figuré) à leur première évocation, il finit lui-même par aider à leur construction, allez comprendre...
Western crépusculaire où le discours hésite entre drame, passion et parodie. Les scènes s'enchainent sans temps mort, et on suit avec plaisir les pérégrinations de Dempsey Rae, cowboy solitaire interprété par un Kirk Douglas séduisant, n'ayant peur de rien, ni du danger, ni des femmes. Habitué aux querelles de l'ouest, il se prend d'amitié pour un jeune cowboy et décide de le chaperonner jusqu'à ce qu'il devienne un homme, un vrai, sachant réfléchir et agir face aux situations dangereuses. Son enseignement sera du genre : fais ce que je te dis, pas ce que je fais. Ce qui donnera lieu à plusieurs scènes comiques. La couleur du Technicolor offre de belles scènes d'extérieur et on revisite avec plaisir les lieux habituels du far-west (train, saloon, prairies, ranch, ville). Les scènes d'intérieur sont bien mises en scène (chambres, cantine, dortoir) avec une mention spéciale pour celles du saloon, notamment celle où Dempsey chante et joue du banjo. Les sous-titres de la version originale permettent alors d'apprécier le message adressé par Dempsey à la très belle Jeanne Crain (ils sont absents dans la version française, dommage), femme déterminée, prête à tout pour s'enrichir. A l'opposé de cette arriviste, Claire Trevor représente la moralité, toujours présente dans les affaires humaines, et la réussite par le travail, quel qu'il soit (comme dans La Chevauchée fantastique). Le scénario, simple et prévisible, assure le bon déroulement de l'histoire même si les revirements de situation sont un peu rapides.La musique ouvre et clôture avec beaucoup d'à propos ce bon film, dont les qualités picturales et auditives se révèleront pleinement sur un véritable grand écran et en vo.
Film d'une stupidité affligeante, ça joue les machos à tour de bras, le scénario est d'un grande banalité, même Tintin sur la lune est 10 fois plus intéressant. Aucun intérêt!
Un western atypique, pour l'époque, où l'aspect psychologique est plus important que d'habitude. Il n'en reste pas moins que le film a vieilli et manque d'émotions.
Western très classique, à la mise en scène peu recherchée, "The Man without a star" est tout de même efficace, grâce notamment à la solide prestation de Kirk Douglas. Bien que le scénario soit assez simple et ultra prévisible, quelques scènes notables compensent ces lacunes : la scène finale est impressionnante par exemple. C'est loin d'être le meilleur film du genre mais il a des arguments à revendre.
Western de bonne facture,mais qui laissera les amateurs du genre sur leur faim. L'histoire raconte la fin d'une époque où les troupeaux de bétail pouvaient traverser les contrées les plus sauvages en toute liberté. Désormais les champs sont délimités par des fils barbelés et la guerre fait rage entre propriétaires et cowboys. Partant de ce sujet plutôt banal ,King Vidor nous livre un film contrasté ,à la fois magnifique avec des scènes marquantes et d'autres malheureusement bâclées. Reste le charisme de l'immense Kirk Douglas,la prestation du méchant de service Richard Boone.
Pour la première fois, les grands espaces qu'alors on connaissait depuis longtemps dans les films de cow-boys se rétrécissent. Le problème des barbelés est un des sujets du film, et la modernité avec. Le héros est un homme libre, itinérant, pas spécialement typique jusque là des westerns conventionnels. Un des rares films où on est aussi près d'un protagoniste, car c'est un homme ordinaire, proche de nous, extraverti, sans passé, sans vengeance, sans renommée, non sans tempérament, avec ses défauts et des qualités. Il se prend d'amitié d'un jeune vagabond et le considère peu à peu comme un fiston. On le voit le protéger, le conseiller, le mettre en apprentissage. Une scène où il lui reforme son chapeau et lui met sur la tête... Douglas a voulu demeurer dans la simplicité : il rit, il boit, il danse, il drague... et il ne se bagarre que malgré lui. La réalité de situations difficiles le changera pourtant. Belles images, film bien conduit par un maître, même si l'acteur a dû peser sur l'esprit à lui donner.