Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ti Nou
491 abonnés
3 491 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 5 novembre 2012
Les thématiques du deuxième long-métrage de Steven Spielberg sont fortes et émouvantes. Malheureusement, son road-movie tourne en rond car aucune rencontre, ni aucun personnage secondaire, ne vient relancer l'intrigue.
Deuxième film de Spielberg et toujours un road-movie, un genre à la mode à l'époque. Sugarland Express s'inspire d'une histoire vraie en nous entrainant dans l'aventure d'une mère immature voulant récupérer son enfant qui lui a été pris par les services sociaux. Voilà un thème parfaitement spielbergien ! Le film est intéressant à suivre, avec des courses poursuites entrainantes, beaucoup d'humour et des acteurs intéressants, mais je pense que certains points scénaristiques sont un peu exagérés au milieu de quelques moments mous. La fin, dramatique, est, par contre, très réussie !
'Sugarland Express' de Steven Spielberg est un road-movie assez efficace ! Le scénario est un peu dépassé, cependant les scènes d'actions sont pour la plupart assez bonnes, et les personnages restent attachant comme la plupart des films du cinéaste. Donc, c'est sympa, mais sans plus (rien de particulièrement marquant) quand on voit la suite de la carrière du réalisateur. Et dire que son prochain film sera... 'Jaws' (Les dents de la mer en VF), un classique du cinéma qui est devenu mon film préféré !
Après son téléfilm Duel, devenu film de cinéma à part entière (perdant d’ailleurs au change), Steven Spielberg fut propulsé à la tête de son premier VRAI film de cinéma, Sugarland Express.
Contant la fuite d’un couple recherché par la police, on s’attendait donc à une tonne de bons sentiments (qu’on obtient quand même) de la part de Spielberg. Heureusement, il y a autre chose dans ce film. Tout d’abord, on retrouve le sens de l’action de Spielberg, qui nous gratifie de quelques jolies cascades et courses poursuites. Malheureusement, il se trouve que le film tourne très vite en rond, à cause de quelques acteurs plutôt mauvais (William Atherton), d’un Spielberg bien plus à l’aise dans la comédie (la première demi-heure) que dans l’étude de son pays (tout le reste du film) et qu’on s’ennuie assez poliment jusqu’à la fin du film. C’est vraiment dommage parce que Goldie Hawn et Michael Sachs sont de très bons acteurs, que Spielberg a un talent fou, mais qu’ils ne sauvent pas ce road movie.
Peu sera reproché à Sugarland Express tant le film est objectivement réussi. Mais le film n’est pas assez intéressant, manque d’une dimension épique et d’un score correct pour passionner.
Après trois téléfilms dont le fameux ‘Duel’, Spielberg se prend au jeu de la contre-culture américaine pour nous proposer son road movie mettant en scène un couple à cran à la recherche de leur fils. Lui, Clovis (William Atherton), est un petit voyou notoire en centre de prélibération ; elle, Lou Jean (Goldie Hawn), vient tout juste de sortir de prison et s’avère sévèrement paumée. A la manière des films typiques du cinéma indépendant US, ce film s’inspire d’autres devenus plus ou moins cultes comme ‘Gone in 60 seconds’. Un bon exemple est de le comparer à ‘Dirty Mary, Crazy Larry’ sorti la même année : ce dernier s’avère encore plus moralisateur, plus efficace mais il faut bien admettre que ‘Sugarland Express’ bénéficie d’un scénario en béton basé sur un fait divers de 69. Ajoutons simplement que les policiers attendaient le couple à l’endroit où se trouvait leur fils, il n’y a donc pas eu de course-poursuite, tout ceci a été romancé mais heureusement dans le bon sens du terme. La narration est un atout indéniable de ce film multi-genres (polar, drame, romance) de sorte que le Festival de Cannes lui avait donné le Prix du scénario à l’époque. Côté mise en scène, rien d’extraodrinaire à part l’utilisation d’un nombre incroyable de voitures et quelques cascades bien vues (un grand classique, l’hélicoptère est présent). Notons que le doublage français est à proscrire, par exemple le personnage de Clovis est doublé par l’insupportable Bernard Murat. Les bruitages sont quant à eux dignes des années 70 c’est-à-dire foncièrement mauvais notamment en ce qui concerne ceux des voitures (crissements de pneus et froissement de tôle). Malgré le fait que ces péripéties rythment tant bien que mal, le dynamisme se voit clairement déprécié lorsqu’arrive la toute première nuit de cavale. Très légèrement engagé et notamment quand des ex-flics fachistes commencent à faire justice eux-mêmes, la volonté de faire apparaître des forces armées qui coopèrent jusqu’à la bavure tant attendue (et espérée par le spectateur, cela met du piment à l’affaire) comme métaphore de la trahison est évidente. Bien sûr, une telle cavale ne peut que se finir plutôt mal, c’est le contexte qui veut cela et c’est pour cela qu’il s’agit d’un drame… La quête est accomplie mais un sacrifice fût nécessaire. La morale est identique à ce que l’on a pu voir dans des films de la même décennie : un désenchantement pour la jeunesse américaine en raison entres autres de la guerre du Viêt Nam et masqué par la volonté des Etats-Unis d’avoir une image prospère et bien-pensante. C’était l’époque où Steven Spielberg prenait partie et se servait d’un média tel un film pour faire passer ses idées. A voir pour se rendre compte des débuts de ce grand cinéaste !
pas mal pas mal c'est un des 1ers spielberg j'ai appris il y a de bonnes idées c'est vrai mais on s’embête parfois la scène de la caravane au milieu on s'en fout par exemple mais sinon les acteurs secondaires sont plutôt bons a voir quand même
Le premier film de Spielberg ( sans compter Duel ). C'est le dernier de toute sa filmographie qu'il me manquais pour avoir tout vu, et sa m'intriguais de savoir comment il s'en etait sortit lors de son premier long metrage. Je n'ai pas été déçus, du debut a la fin le Steve il aura su maitriser son art. Magnifique film avec des personnages tres atachant, ce qui rend le finale d'autant plus tragique. Je ne connaissais William Atherton seulement de Die Hard 1 et 2, je ne savais pas qu'il avait jouer dans ce grand film. A revoir sans probleme.
Un bon vieux drame comme on les aime. L'histoire est très bien racontée et met en perspective plusieurs aspects de la société américaine.
Le scénario est très bien ficelé et les acteurs ne sont pas mauvais du tout (sauf peut-être Goldie Hawn assez chiante avec ses crises d'hystérie).
Les personnages sont attachants et on comprend très bien à l'écran le dilemme qui entoure le policier kidnappé qui doit entraver/se plier aux agissements des ravisseurs mais qui ressent une incroyable affection pour eux, allant jusqu'à leur montrer des photos de ses proches et à partager son rasoir électrique. Ils avaient même convenu de se concerter pour monnayer les interviews futurs. Une sorte de syndrome de Stockholm qu'on constate en direct.
Petite critique sur la manière dont le ravisseur se fait tirer dessus. Lui qui a déjoué plusieurs pièges des policiers (faire des haltes dans des zones mal éclairées pour décourager les snipers, le coup du policier caché dans les toilettes mobiles...) et qui se fait avoir sur la ligne d'arrivée (alors que tout le monde savait où il souhaitait aller et que c'était prévisible). Sinon, je doute fort (même dans les années 70) qu'on affecte autant de personnels policiers à des fugitifs. Il y a dû y avoir un regain de cambriolages au Texas pendant la traque.
Plus généralement, ce film pose des questions politiques à mon avis. On a bien vu les deux civils tenter de tuer les ravisseurs avec les armes personnelles, ce qui a provoqué le courroux du capitaine de la police. Pareil dans la ville précédant Sugarland où les ravisseurs sont accueillis en héros par une foule, la police arrête des dizaines de personnes avec des armes et qui souhaitaient faire justice eux-mêmes. J'ai bien vu deux ou trois autres messages politiques comme par exemple la médiatisation des affaires criminelles (et l'entrave que cela provoque pour les policiers), ce qui a contribué à faire de ces ravisseurs des héros populaires qui luttent contre une administration qui ne leur reconnait pas le droit d'élever leur enfant.
Un bon moment passé devant ce film. Un drame intense qui augure bien des talents précoces du maitre Spielberg.
Premier long métrage de l'immense Steven Spielberg pour le cinéma après le succès de "Duel". Un road movie qui ne parvient pas à trouver son rythme et qui baisse en intensité au fil du film après des premières minutes assez rythmées. Le film parait au final assez long dans son ensemble avec un scénario simple (et un prix du meilleur scénario au festival de Cannes 1974 bizarrement décerné). Spi elberg parvient pourtant à éviter la catastrophes avec une happy end qui aurait été moisie. Les personnages sont, malgré tout, bien travaillés entre les trois personnages principaux et l'amitié à la fin du film est bien retranscrite. Les acteurs sont bons malgré des doublages français effroyables et la voix de Goldie Hawn absolument insupportable.
Après avoir vu "Duel", j'ai décidé de regarder ce film. Un scénario simple mettant en scène une course-poursuite entre Gilbert et les policiers. Il y a beaucoup de similitude entre Duel et Sugarland Express, notamment la simplicité du scénario et la fin laisser en suspend. Chacun aura son avis, certains penseront que c'est original alors que d'autres considéreront ce film comme une sorte de "parodie" de course-poursuite. Car malgré plusieurs rebondissements, le rythme reste en général assez lent. Le jeu d'acteur aurait pu être mieux, l'on ne sent pas toujours leur émotions (du aussi à la VF de qualité moyenne). Ce n'est pas un mauvais film, mais l'on voit que Spielberg n'est pas trop à l'aise avec ce genre...
Le premier vrai long métrage de Spielberg ("Duel" étant à l'origine un téléfilm) et film assez prenant sur une histoire malheureusement triste. Le film n'est pas sensationnel ni d'une grande originalité en lui-même mais les rapports humains développés dans le film sont subtils avec des acteurs crédibles et une réalisation soignée et maîtrisée.
Un road movie traité de façon burlesque, malgré l'authenticité et la gravité de son sujet, soulignant ainsi le côté aberrant d'une certaine Amérique (comme les fous de flingues, anti-communistes et amateurs d'auto-justice qui sont libres et dans leurs bons droits, alors que les fugitifs, eux, sont tout sauf violents, et qu'ils mobilisent la majeure partie des effectifs poliiciers). Pour ce second long métrage, la mise en scène brillante de Spielberg préfigure une longue et belle carrière cinématographique. A voir.
Une réalisation inégale de spielberg qui semble hésiter sur la direction à prendre. Par moments on a l'impression que le film va décoller et puis non, ça plafonne dans le comique comme dans le tragique.