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chrischambers86
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3,0
Publiée le 17 octobre 2022
La cavale d'un dètenu èvadè (William Atherton) et de sa femme de coeur (Goldie Hawn, au plus haut de sa popularitè), rèsolus à retrouver leur enfant sur les routes de l'Amèrique profonde des seventies! Le Texas tout entier est en alerte! Fuite, excès de vitesse, manifestations folkloriques, armada de voitures de police...le jeune Steven Spielberg appuie sur le champignon pour ses quasi-dèbuts dans le long-mètrage en s'inspirant de faits authentiques! C'est un road movie radical, efficace et maitrisè bien que mineur dans la filmographie prestigieuse du « King of Entertainment » . Sorti aux States un an avant le mythique "Jaws", "Sugarland "Express" se rapproche à s'y mèprendre à une sèrieuse balade des "Blues Brothers". Le film a quand même obtenu le Prix du scènario au Festival de Cannes, ce qui n'est pas rien...
L'un des tout premiers Spielberg et qui n'en reste pas moins excellent! Alors qu'il semblait difficile de passionner sur un scénario réduit, Spielberg réussit son pari de manière remarquable, rendant ses personnages particulièrement étoffés et intéressants. De plus, la mise en scène est déja là, avec quelques scènes très spectaculaires et des moments assez touchants. On se passionne pour l'ensemble du début jusqu'à la fin, et c'est en plus de cela un film intéressant sur des sujets comme la solitude, la pauvreté, l'impuissance. Goldie Hawn est quant à elle formidable, comme tous les acteurs d'ailleurs. Une très belle réussite dans son ensemble.
Premier film de cinéma pour Steven Spielberg (alors âgé de 28ans), celui qui s’était fait remarquer avec son cultissime téléfilm Duel (1971), réalise pour la seconde fois, un road-movie endiablée avec lequel il s’inspire librement d’un étonnant fait-divers.
L’histoire remonte à 1963, lorsque Bobby Dent et sa femme Ila Fae prennent en otage un soldat et s’engage dans une folle et interminable course-poursuite. C’est l’une des chasses à l’homme les plus folles de l’histoire du Texas, elle fut diffusée en direct devant des millions de foyers à travers l’état.
Pour mettre en scène cette histoire, Spielberg s’est entouré d’une excellente distribution, avec Goldie Hawn & William Atherton dans les rôles principaux. Un couple détonant qui nous entraine au cœur d’une incroyable et improbable cavale, véritable barnum où se mêle une centaine de voitures de police et des médias aux aguets, prêt à tout pour le scoop de l’année, alors qu’au même moment, une centaine de badauds se pressent sur le bord des routes ou devant le poste de télé pour suivre cette impressionnante croisade.
Une course-poursuite magnifiée à travers de très beaux plans de caméras savamment chorégraphiés, passant de voiture en voiture (policier puis fuyards et inversement). La composition des plans est juste impressionnante, surtout venant de la part d’un si jeune cinéaste.
Sugarland Express (1974) est maitrisé de bout en bout, la tension y est constante (et à son apogée à la toute fin, lorsque le couple fait face à la maison de la famille d’accueil). Et dire que c’est seulement l’année suivante qu’il réalisera Les Dents de la mer (1975) !
Sans doute le Spielberg le plus méconnu de sa filmographie car si Sugarland express dans son genre est pas mal c'est loin aussi d'être une véritable réussite quoique le film n'en est pas moins désintéressant. Ce road-movie est assez entraînant mais manque de souffle et de lyrisme pour réellement nous accrocher. A signaler une très bonne interprétation dont celle de Ben Jonhson (il a souvent joué dans des westerns) en shérif blasé par la bêtise humaine.
Spielberg dans un road-movie tiré d'un fait divers de 1969... Dur à y croire tant le couple kidnappeur est d'une idiotie sans nom ! Dès le début ils dévoilent leur noms, leur destination et croient dur comme fer qu'on va les laisser faire !!!! Ca aurait pu être invraisemblable et stupide mais Spielberg décide d'en faire une comédie absurde et presque burlesque. on suit alors un couple plus bête que méchant suivit par une armée de flics en bagnoles. Le vrai bon point reste que Spielberg réussit la transition délicate de la fin avec brio. car il s'agit d'une histoire vraie et l'écueil était justement ce virage de l'absurde vers un retour à la réalité. Un très bon film donc mais qu'il faut voir avec le dégré de divertissement qu'il faut.
Le premier véritable film du tout jeune Steven Spielberg où celui-ci montre d'ores et déjà son talent incontestable de conjuguer scènes d'actions très efficacement réalisées et scènes intimistes. Les personnages du film sont tous très consistants et brillamment interprétés par une distribution impeccable, en particulier par Goldie Hawn. A partir d'un canevas un peu mince et peu croyable, et pourtant vrai, Spielberg est arrivé à réaliser un film passionnant et très bien rythmé. Un des films les plus méconnus de son réalisateur et pourtant un de ses oeuvres les plus attachantes.
Deuxième long-métrage de Steven Spielberg(le premier véritablement conçu pour le cinéma), "Sugarland Express"(1974) est un road-movie énergie,voulant faire passer un message,comme en vit beaucoup dans les années 70. Mais en hésitant tout du long entre la virée tragique et la comédie burlesque,Spielberg perd un peu son fil conducteur,et se retranche derrière sa mise en scène,forcément parsemées de multiples idées. Un couple en cavale,voulant retrouver leur fils placé en famille d'accueil,sont suivis par une horde de policiers et même par les médias. Le délire grossissant et ubuesque de ce fait-divers est forcé de se conclure radicalement,mais entre-temps,Spielberg prend le temps de développer des personnages attachants,bien que paumés. Goldie Hawn passe du rire aux larmes en une seconde sur la banquette arrière de la voiture de police détournée. On a de belles images de l'Amérique rurale,celle qui intéresse depuis toujours Spielberg,de même que ses thématiques de l'enfance brisée et lde l'abandon. Les scènes de poursuite sont parfaitement coordonnées. Le film manque de liant,et ne fait pas le poids face aux autres road-movies désespérés de cette période. A découvrir tout de même.
Une jeune femme fait évader son petit ami de prison et les deux bras cassés vont se lancer sur les routes du Texas avec de nombreuses voitures de police de l’état aux trousses. La trame n’a rien de très originale et dit comme ça ce Sugarland Express a tout de la comédie Road Movie lambda. Seulement on a Steven Spielberg derrière la caméra et bien que cela soit un de ses premiers film il réussit à sublimer un script classique en excellent film jouant à la fois sur la comédie burlesque, le Road Movie donc et un attachement sincère à ses personnages. Le tout agrémenté de beaucoup de plans magnifiques qui donnent une superbe amplitude à un film fait pour divertir. L’interprétation est aussi dans cette état d’esprit, jouant la caricature mais en évitant d’être caricaturale. Bref un film qui ne se prend pas au sérieux mais qui a été fait avec sérieux et pas mal de talent.
Très bonne course poursuite des années 60 avec un peu d'humour mais surtout des personnages sympathiques des deux côtés. Il est plutôt impressionnant de voir la durée de la course et le nombres de voitures de police qui suivent ! Plusieurs tentatives de reprises de contrôles et d'arrestation sont présentes à l'écran. On se sent tout à faut en Amérique avec des petits clins d'oeil partout sur la générosité, la stupidité, le côté cowboy et collectionneur (Le luger).. .bref, nous sommes tout à fait dans la culture américaine. Le trio d'acteur est excellent, je ne me suis pas ennuyé une seconde !
Assez bon film de la fuite de ce couple pathétique au sein de l'Amérique profonde. Le petit défaut je trouve c'est la manière dont Spielberg égrène de temps en temps des scènes banales et sans intérêt au milieu de scènes, heureusement plus nombreuses, fortes et poignantes, voire même assez dramatiques. De plus il s'est fait plaisir à la fin car la scène des coups de fusil est très étoffée en cris ou coups de carabine!!!
Une réalisation inégale de spielberg qui semble hésiter sur la direction à prendre. Par moments on a l'impression que le film va décoller et puis non, ça plafonne dans le comique comme dans le tragique.
“Surgarland Express” est le premier long-métrage du grand Steven Spielberg. Sorti en 1974, le film suit une femme séparée de son fils placé en famille d’accueil. Elle forcera son mari à s’évader de prison pour retrouver leur fils. Ils vont prendre un policier sur leur chemin et s’attirer des ennuis au point de tomber dans une situation grotesque. Prix du scénario au Festival de Cannes 1974, c’est son seul film qui sera en compétition dans le plus grand festival de cinéma au monde. “Sugarland Express” a la qualité de nous tenir en haleine à chaque instant grâce à un équilibre parfait entre actions et moments dramatiques. Bien que la thématique de la famille décomposées et celui de la quête de liberté soient universels, “Sugarland Express” souffre peut-être d’une comparaison avec le magistral “Bonnie and Clyde” réalisé par Arthur Penn en 1967. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Après la réussite de son téléfilm Duel, Steven Spielberg est engagé par Universal Studios pour réaliser un autre film de course-poursuite, celui-ci étant destiné à être diffusé sur grand écran. A partir d’un fait divers ayant eu lieu quelques années plus tôt, celui de la prise d’otage d’un policier par un couple désespéré voulant revoir leur fils, le jeune réalisateur réussit à mettre en place un road-trip plein d’énergie. Entre les scènes au sein de la voiture détournée, où l’évolution de la relation entre les deux fugitifs et leur prisonnier fonctionne à la perfection, les états d’âme du shérif à leur poursuite et le traitement intelligent du ramdam médiatique, le scénario se goupille très bien et permet au film de ne souffrir que de peu de temps morts, même si les touches d’humour et le coté tragique du récit (qui trouvera son apothéose dans une conclusion brutale) ne font pas toujours bon ménage. Le manque de succès du film à la sortie devra faire patienter Spielberg encore quelques mois et la sortie des Dents de la mer pour s’affirmer comme un des réalisateur les plus influents de l’industrie hollywoodienne.