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Kubrock68
42 abonnés
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2,5
Publiée le 7 avril 2013
Dans une guerre un peu irréelle un groupe d'homme se retrouve derrière les lignes ennemies. Il aura fallu attendre 2013 pour voir ce film de Kubrick tourné en 1952. Il faut reconnaitre à Kubrick une chose, il a bien eu raison de chercher à retirer ce film de sa filmographie. Le film est maladroit et surtout très fumeusement bavard. Evidemment on y trouve parfois les prémisses du génie de son auteur, mais peu de choses retiennent l'attention. C'est faussement intellectuel et très métaphorique et très lourd. C'est quand même rassurant de voir qu'avant d'être un génie, Kubrick était un pré-génie.
Le premier long-métrage de Stanley Kubrick fut renié par l'auteur ; pourtant, force est de constater qu'il n'y a rien de honteux dans ce film. Les images sont plutôt belles, le scénario intéressant et les acteurs assez bons, même s'il leur arrive de surjouer. Certes, la voix off est agaçante, expliquant de manière trop démonstrative ce qui aurait été facilement deviné par le public – inutile de préciser qu'il s'agit d'une guerre fictive, cela est évident – et la philosophie un peu simpliste, mais les questions soulevées sont tout de même intéressantes. Kubrick montre ainsi pour la première fois – mais certainement pas la dernière – l'absurdité de la guerre, qui n'est rien d'autre que la légalisation arbitraire du meurtre, et les tourments dans lesquels elle peut entraîner les soldats – représentés ici de façon expressionniste. Surtout, le réalisateur prend de vrais partis de mise en scène qui se retrouveront dans son film suivant. Grâce à ses talents de photographe, il instille une atmosphère particulière – le noir et blanc n'y est pas étranger – qui exerce une fascination profonde inattendue et atteint son paroxysme lors des scènes avec la prisonnière ou celles de l'attaque de la maison du général spoiler: (avec l'excellente idée de faire interpréter les deux factions ennemies par les mêmes acteurs) . Un proto-"Apocalypse Now" du pauvre, mais un joli coup d'essai tout de même.
Chez les Kubrickolâtres - dont je suis - "Fear and Desire" avait une réputation de chef d’œuvre caché. L'a remarquable exposition de la Cinémathèque l'an passé lui consacrait d'ailleurs trois vitrines intéressantes. Pour financer son premier long-métrage, Stanley Kubrick, à peine âgé de 24 ans, sollicita ses parents et son oncle. Ce premier film, disait-on, annonçait déjà "Les Chemins de la Gloire" et "Full Metal jacket". Pourtant le maître l'avait renié ordonnant - comme Kafka à Max Brod - qu'on en détruisit toutes les copies. Le film, inédit en France, sort sur les écrans. On comprend mieux en le voyant, la détestation que lui portait son auteur. S'il comporte quelques fulgurances (le soldat tombant dans la folie avant d'assassiner la jeune fille) et s'il révèle les qualités de cadreur de Kubrick, cet ersatz d'Apocalypse Now qui dure 1 heure à peine est embarrassé de références shakespeariennes prétentieuses et lesté d'une voix off métaphysique qui pèse des tonnes. Sinon la satisfaction d'avoir complété la filmographie de Kubrick, on voit mal quel intérêt on pourrait trouver à le voir.
Le premier film de Stanley Kubrick en lui même n'est pas spécialement un très bon film, il est plutôt moyen. Les seuls choses que Kubrick a put maîtriser sur ce film c'est son cadrage, et sa lumière. Les acteurs quant à eux sont vraiment pas dirigé du tout, ou bien mauvais. Le scénario est pas mauvais, mais malheureusement on se lasse assez vite. On voyant Fear and Desire on comprend pourquoi Kubrick n'a pas voulu en faire le commerce ou même de projection. C'est tout de même un film à découvrir pour sa culture cinématographique.
Voila j'ai enfin pu voir Fear and Desire premier film du grand Stanley Kubrick qui d'ailleurs ne voulait pas que l'on voit ce film et a donc tout fait pour qu'il reste invisible aux public le seul moyen de voir Fear and Desire étaient de regarder des versions piratée de très mauvaise qualité sur youtube mais grâce a la sortie en DVD chez film sans frontière Fear and Desire est de nouveaux visible dans une version parfaitement restauré voila pour l'info maintenant la critique du film Fear and Desire est a voir uniquement si vous voulez voir tout les film de Kubrick c'est le seul intérêt parce-que franchement on peut pas dire que Fear and Desire soit un grand film entre les acteurs qui joue comme des pied et les mec qui te sorte des monologue de ouf ma fois fort intéressent du style chaque homme est une ile mais personnellement quand c'est dit comme sa sans raison je vois pas trop l’intérêt voila voila après Fear and Desire possède quand même une photographie assez jolie mais bon c'est pas sa qui fait un film a voir donc pour se qui voudrait découvrir le premier film de Kubrick mais c'est tout.
A la vue de ce film, on comprend pourquoi Kubrick a fait tout son possible pour le voir disparaître. C'est bavard du début à la fin avec des métaphores à foison ( l'homme qui devient une île, Prospero le Magicien). la post synchronisation est horrible : on sent le texte récité (faut dire que les dialogues y sont aussi pour quelque chose). et bouquet final :spoiler: le gars sur son radeau qui se lance dans un long monologue intérieur pour se persuader que tuer un général ennemi pourra lui permettre de donner un sens à sa vie.
seul problème : lui n'est là que pour détourner l'attention des gardes et en plus il meurt sans savoir si ses complices ont accompli cette tâche ultime.
La curiosité et l’effervescence de découvrir l’un des premiers jalons signé par un maître du cinéma mondial laissent bien vite place à une certaine gêne et surtout à l’ennui. A l’issue de la projection de ce « Fear and Desire », on comprend les raisons qui ont poussé Stanley Kubrick à tenter de maintenir à tout prix invisible cette œuvre de jeunesse. Si le sens du cadrage pour la forme et la dénonciation de la violence chez l’homme pour le fond sont déjà présents et tangibles, pour le reste on demeure sur sa faim et stupéfait face à ce qui ressemble davantage à un film d’amateur amélioré plutôt qu’à un film abouti justifiant une exploitation commerciale en salle. Hormis Frank Silvera, la prestation des autres interprètes du film est vraiment médiocre et ne sauve rien cette entreprise filmique brouillonne qui aurait dû demeurer dans l’ombre.
Un film que Kubrick pensait avoir détruit... Curieusement ressorti du placard. Hélas ce premier film est trop symbolico-démonstratif. Le premier film de Kubrick... qui est une comme première crèpe (à ce qu'on dit....)
Le premier film de Kubrick s'offre enfin à nous avec cette version restaurée magnifique. Cela est l'occasion de remonter au source du cinéma de ce génie, qui trouve ici un début... disons... étrange. En effet, le film, datant de 1952, aborde le sujet de la guerre avec une vision bizarre : la guerre n'est jamais montré, seul quelque soldats apparaissent. Néanmoins, le scénario nous parle des conséquences de la guerre et de ce qu'elle pousse l'homme à faire. On retrouve aussi déjà le thème de la dualité de l'homme cher à Kubrick. Seulement, le film est vraiment "spécial", notamment dû à l'époque de sa sortie, où celui-ci n'a pas reçu l’accueil qu'il mérite, poussant Kubrick à le renier et à détruire les copies existantes. Malgré out, ce film est aujourd'hui un témoignage des débuts d'un des plus grands génie du 7ème art, et il faut bien reconnaître que c'était prometteur.
Métaphore poussive et prétentieuse de la dualité de l'Homme Fear and Desire est un premier film ambitieux, certes très étudié dans sa portée discursive mais totalement raté dans son traitement et sa réalisation. Si le premier long métrage de Stanley Kubrick ressort aujourd'hui en salles dans des conditions optimales on peut dire que la volonté du maître n'a pas été respectée, le cinéaste ayant de son vivant souhaité retirer la quasi-totalité des copies de son film en raison du dénigrement qu'il lui portait. Essai philosophique remarquablement scolaire et ( très ? trop ? ) conceptuel, Fear and Desire raconte finalement à peu près la même chose que le très bon Full Metal Jacket : l'Homme, en temps de guerre, doit lutter contre ses pulsions destructrices tout en acceptant de tuer ses semblables pour mieux prendre conscience de son existence a posteriori, LA valeur importante de son être. Hélas ce premier film est tellement démonstratif et pléonastique qu'il ne dépasse jamais le cadre de sa propre abstraction, interprété par des comédiens sans saveurs et monté avec une lourdeur sans égale dans la carrière de Kubrick. Le moins bon film du célèbre réalisateur, prémices maladroits de ses futures politique-fictions...
la realisation est bien pour l'epoque mais le scenario est vraiment nul, les 4 personnages principaux sont excecrables, il n'y a rien a tirer de ce film si ce n'est d'attendre la fin des 65 minutes.
Premier film de Stanley Kubrick, réalisé en 1953 et financé par ses parents et un oncle fortuné. Acteurs inconnus, Kubrick est à peu près l'équipe de tournage à lui seul... Il reniera très vite ce film et récupéra les copies afin de les détruire (il n'en resterait plus qu'une aujourd'hui), avec la farouche volonté de le faire oublier. Il est effectivement la preuve irréfutable que Kubrick pouvait aussi faire un mauvais film, même si son deuxième film, 'Le Baiser du Tueur' de 1955 n'a rien des chefs d'oeuvre qui suivront. Je n'ai donc pas respecté la volonté du Maître en m'infligeant le visionnage de ce film de 70 minutes, totalement inutile, si ce n'est de pouvoir déclarer avoir vu les 13 longs métrages de Kubrick... (NB: un parallèle peut étre fait avec '2001', quand deux des protagonistes sont confrontés à des doubles vieillissants d'eux mêmes...)
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2,5
Publiée le 4 août 2019
Invisible depuis un bon nombre d'annèes, "Fear and Desire", premier long-mètrage de Stanley Kubrick, renait de ses cendres en sortant pour la première fois en DVD et en Blu-ray! Chacun pourra, enfin apprècier (ou non) ce premier film à force d'avoir ètè dènigrè et cachè par le maître Kubrick! Qu'en reste-il aujourd'hui ? Un film quasi mythique parce que ressuscitè et dèjà à l'image du cinèaste du futur "Paths of Glory" avec cette façon si particulière de filmer dans un dècor à la fois perceptible par les sens et en dehors de la rèalitè! Et puis n'oublions pas que Kubrick se lance dans le long à seulement 23 ans! A son ami, l'ècrivain Howard Sackler, il a demandè un scènario sur le thème de la guerre! Ce sera "Fear and Desire, l'histoire de quatre soldats dont l'avion s'est ècrasè en forêt derrière les lignes ennemies! Le conflit ne sera jamais nommè, jamais situè! Tournè avec une èquipe rèduite en 35 mm et sans prise de son, voici un premier essai mineur et fauchè, mais somptueusement photographiè...
Premier long métrage de Stanley Kubrick datant de 1953 et qui fût en noir et blanc. Des soldats ce retrouvent dans une jungle en pleine guerre et font face à quelques mésaventures. L'œuvre est totalement insupportable non pas par sa qualité qui elle aussi est exécrable mais par sa synopsis inintéressante et très mal exploité. Presque insoutenable de le regarder jusqu'à la fin , vous n'avez rien raté !
en fin de compte, ce film n'est pas si mauvais que ça. en tous cas il aurait pu être excellent si Kubrick n'avait pas enlevé toutes les copies ce qui gache la qualité du film, mais le film traite un sujet très intérréssant. mais bien sur le film devient donc térriblement ennuyeux mais ne mérrite pas une si mauvaise note que ça. c'est Kubrick enfin. à voir juste pour les fans.