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    Fear and Desire
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Une réflexion assez philosophique sur la guerre. Avec la musique contemporaine on est limite cinéma d'auteur. Les séquences du jeune soldat avec la prisonnière sont impressionnantes. Les séquences de solitude d'ailleurs le sont aussi pas mal. Peu de paroles, peu d'action. Un film cérébral. "Avant j'étais général, maintenant je suis un poisson.."
    Est-ce que le radeau va suffire à les ramener à la vie?
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    291 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2014
    Beaucoup d'émotion à voir le premier film du maître Kubrick, mais malheureusement une déception à l'arrivée. "Fear and desire" est un conte sur la guerre et son absurdité, et dans le fond c'est pas mal. C'est plus la forme, qui a quand même mal vieilli, qui pêche un peu. On a quand même droit à de bons moments, et Kubrick n'a pas son pareil pour transmettre l'émotion de ses personnages, à travers des gros plans sur leurs visages. De même, quelques dialogues sont assez forts. Pour le reste, pas grand chose à signaler, l'ensemble reste très vague, on ne sait pas le but des personnages dans cette guerre.
    Shephard69
    Shephard69

    333 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Le premier long-métrage de Stanley Kubrick est un excellent film de guerre à l'approche psychologique plutôt bien vue. Paul Mazursky, en soldat dérangé par les combats, est très bon. Du rythme, de la tension, une mise en scène qui m'a rappelé "Côte 465" d'Anthony Mann. Pas parfaitement maitrisé mais tout à fait prometteur quant à la filmographie du réalisateur.
    Akamaru
    Akamaru

    3 092 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Avec ce premier long-métrage de 58 minutes,Stanley Kubrick posait quelques bases de son cinéma à venir,mais seulement quelques unes. "Fear and desire"(1953)est comme dit ailleurs,plus une œuvre photographique que cinématographique. La lumière et le sens du cadre y sont irréprochables,héritage des années de reporter de Kubrick. On y retrouve aussi son goût pour l'absurde,sa critique acerbe de la guerre et un certaine tendance à l'emphase qui s'estompera considérablement avec les années. Le conflit n'est pas situé ni daté pour prouver son côté intemporel. Les hommes y sont tous faillibles. Kubrick reniera ce premier jet,trop inabouti à son goût,mais il faut bien un commencement à tout...
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2014
    (...) 61 minutes pour tout dire : telle semble être la pression imposée à Kubrick (probablement par lui-même) pour ce galop d’essai qu’il reniera plus tard. Film ambitieux, maladroit et hétérogène, Fear & Desire n’est pas raté, n’est pas bouleversant non plus. Tout au plus peut-on, du haut de notre position dominante que l’histoire nous accorde, y voir quelques promesses de l’œuvre à venir.
    Dense et saturée d’intentions, sa fable sur une guerre universelle et atemporelle où un groupe restreint d’individus joue la comédie humaine offre des débuts un peu laborieux. Jeu théâtral, expérimentations formelles un peu vaines (voix off superposées, gros plans des visages en cut, discours pseudo philosophiques et didactisme moral) déréalisent probablement volontairement le propos mais au détriment d’une immersion dans le récit (...)
    Thibault F.
    Thibault F.

    52 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2014
    Moi qui pensait que le vénérable Stanley Kubrick allait réussir hauts les mains un film sur un conflit fictif avec de faibles moyens; il faut bien le concéder que je me suis radicalement trompé. Pourtant, on serait prêt à le pardonner notamment car il nous a régaler par la suite mais aussi, car ce fut son premier long métrage et donc, dans la folie de la jeunesse, n'a pas véritablement approfondi son sujet et questionner les personnages suffisamment sur leurs conditions et situations. Certainement un film beaucoup trop ambitieux à l'époque pour le génie du 7ème art, ce film n'est pas pour autant dénudé de tout intérêt. La photographie reste fort sympathique mais si le chemin est encore long pour arriver aux prouesses de 2001 ou encore Full Metal puis l'évolution des personnages restent fortes intéressantes. Néanmoins, le tout manque clairement d'ambition et de volonté, les acteurs étant insipides (les dialogues pompeux n'aidant pas) et l'ennui s'installant relativement vite au point de voir les 1h10 comme une oeuvre d'une durée de 2h30. Etant fan de Kubrick, l'oeuvre devait être vu, pour ceux qui ne le connaisse point, passer votre chemin au risque d'être terriblement déçu.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2014
    Bénéficiant d'une excellente restauration, le premier film de Stanley Kubrick, "Fear And Desire" s'avère une petite déception. A sa vision, on comprend pourquoi le réalisateur de Orange Mécanique l'a toujours renié, il avait alors 25 ans. Comme il le fera plus tard avec Les Sentiers de la perdition ou Full Metal Jacket, il aborde le thème de la guerre et il se concentre avant tout sur les soldats et leurs psychologies. A travers cette histoire où 4 soldats sont en territoire ennemi et cherchent à retourner chez eux, en rencontrant divers obstacles sur leur chemin, que ce soit une femme ou des ennemis,Kubrick va notamment dénoncer la folie guerrière. Mais on se rend compte qu'il le fait beaucoup moins bien qu'à l'avenir et il le fait de manière parfois simpliste et même moralisatrice, Kubrick qualifia lui-même son travail de prétentieux. L'histoire est plutôt intéréssante, il filma avec peu de moyens et il s'en sort admirablement bien de ce côté là. La photographie est déjà excellente mais sa maitrise est plus ou moins brouillonne, notamment au niveau du montage ainsi que la voie-off. Ce n'est pas honteux, on a vu bien pire pour une première œuvre (et pas que) et "Fear And Desire" se regarde sans longueur, malgré son écriture parfois brouillonne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2014
    Une oeuvre philosophique, avec certes quelques erreurs de jeunesse, mais bien supérieure à de nombreux films.
    ghyom
    ghyom

    84 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2014
    Jamais je n'aurais pensé mettre une si mauvaise note à un film de Kubrick. Il faut cependant reconnaitre que ce film est bien comme l'annonçait Kubrick "un effort prétentieux et inepte". Si on y retrouve plusieurs des thèmes que Kubrick développera dans la suite de sa filmo et notamment dans Full Metal Jacket, il le fait de manière très maladroite entre voix-off pseudo philosophique et le personnage du Lieutenant des plus moralisateurs. Si Kubrick possède déjà toute sa qualité à composer de belles images, le montage de celles-ci est souvent maladroit dans la forme : changements brusques et nombreux d'échelles des plans et dans le rythme. Les acteurs sont eux aussi assez mauvais mais on retiendra le très joli minois de l'actrice. Après, ne soyons pas trop sévère, ce film est à la limite du film amateur, réalisé avec 5 acteurs, en décors naturel et sans véritable équipe de tournage. En conclusion : les idées de Kubrick sont là mais il ne sait pas encore comment les exprimer, la photographie de Kubrick est là mais il ne maitrise pas encore le langage cinématographique. Un film à voir pour les amoureux de Kubrick qui y trouveront un intérêt "historique". Pour les autres, passez votre chemin, il y a tellement à voir et pour tout les goûts dans le reste de sa filmo.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2014
    Se prétendre cinéphile sans connaître les Kubrick est un non-sens. Je n'aime pas les non-sens, et je m'estime cinéphile. Pour éviter une faille spatio-temporelle potentiellement dévastatrice, je suis donc contraint de mettre les petits plats dans les grands et de découvrir, puisque jusque là je n'avais vu que Full Metal Jacket, en intégralité la contribution au septième art d'un de ses plus illustres représentants. On commence avec Fear and Desire (1953), essai renié, que dis-je, répudié par le maître, qui voyait probablement dans ses raccords lourdauds, ses plans parfois tâtonnants et sa philosophie un poil pompeuse une insulte à sa volonté de perfectionnisme. Pourtant, à 25 ans et avec un budget de quelques dizaines de milliers de biftons seulement, le moins qu'on puisse dire est qu'on aurait pu s'attendre à pire. Kubrick s'empare d'abord d'un thème qui l'inspirera à nouveau pour Paths of Glory et Full Metal Jacket ; la guerre et l'évolution d'un groupe de soldats. Son postulat de base est intelligent, permettant de se concentrer sur ses personnages sans allonger en durée le long-métrage ni même s'empêtrer dans des trames parasites. D'autant qu'il universalise le propos. Là où cette impersonnalité me gêne un peu, c'est quand elle débouche sur quelques réflexions maladroites et un peu ampoulées, amenées par une voix-off très Malickienne par moments. Photographe de métier, Kubrick m'a déjà enthousiasmé par sa maîtrise de l'éclairage, variant subtilement, et maintenant d'ailleurs une luminosité assez forte dans les phases nocturnes, donnant une impression de découvert. Certains plans témoignent d'un vrai sens du cadre, le problème étant ici que ces moments de grâce contrastent vraiment avec certaines séquences où, on le sent, Kubrick ne s'est pas tout à fait rôdé. Si on peut lui reprocher d'être un peu trop ambitieux, voire prétentieux, vis à vis des moyens à sa disposition, il est me semble t-il plus naturel d'apprécier Fear and Desire comme le brouillon d'un artiste qui, si brillant qu'il soit, n'aurait certes, pas pu réussir du premier coup. A mettre au musée, et non à la poubelle, sort qui aurait, dixit la légende, failli échoir à Fear and Desire après que Stanley Kubrick se soit mis en tête de détruire le négatif. Le filicide a fort heureusement été déjoué, et voilà qui permet, le temps de 62 minutes, d'assister à l'oeuvre fondatrice d'une des filmographies les plus impressionnantes du XXème siècle.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    Qui sont ces soldats ? Dans quelle guerre sont-ils engagés ? Peu importe. La voix off pose d'emblée le cadre du film : un espace mental, une abstraction, pour toucher ce qu'il y a d'universel dans la guerre, à savoir la peur, le doute, la folie, la mort. Tout cela teinté d'une forte absurdité. On reconnaît dans ce premier long-métrage de Stanley Kubrick des thèmes phares de son oeuvre à venir, qu'il développera (en mieux) dans Les Sentiers de la gloire, Docteur Folamour ou encore Full Metal Jacket.
    Kubrick avait 24 ans quand il a travaillé sur ce film. Il était photographe pour Look depuis sept ans, venait de réaliser deux courts-métrages (Day of the Flight, 1950 ; Flying Padre, 1951) et voulait résolument orienter sa carrière vers le cinéma. C'est grâce à l'argent de son oncle et de son père qu'il a pu financer ce long-métrage très court. Homme-orchestre, il en assuré la production, la réalisation, la photographie, le son et le montage. Il a laissé l'écriture du scénario à un ancien copain de lycée, Howard Sackler (futur prix Pulitzer), mais l'a regretté par la suite, jugeant au final les textes en voix off et les dialogues bien prétentieux. Disons que la dimension métaphorique et abstraite de l'histoire ne manque pas d'ambition, mais que son traitement est inégal, parfois pertinent, parfois fumeux. L'idée de faire interpréter par les mêmes acteurs des personnages des deux camps est excellente. En revanche, la scène entre la femme ligotée et le gamin soldat gêne par sa maladresse. Globalement, le film vaut surtout pour sa photographie, superbe. Les angles, les cadres et la lumière témoignent déjà d'une certaine virtuosité. Le montage aussi, même un peu trop.
    Kubrick faisait ainsi ses premières armes, imparfaitement, c'est normal. Mais quand on sait à quel point le cinéaste était obsédé par la perfection, on comprend qu'il ait renié ce film dont il détestait "l'amateurisme" (bon, tout est relatif...). Il a fait son possible, dans la suite de sa carrière, pour le rendre invisible en retirant les copies des circuits de diffusion. Cependant, il y a toujours une copie qui demeure cachée ici ou là... Voilà qui nous permet aujourd'hui, contre la volonté du "maître", de visionner avec une grande curiosité cet essai de jeunesse, pas transcendant, certes, mais déjà plein de promesses.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Pour son premier long métrage Kubrick aborde des thèmes comme la guerre, le désire, la peur et la folie, mais en dehors de ces thèmes qui nous rappel que l'on est bien dans un film de Kubrick le reste ne fait pas ressortir son talent et ce n'est pas pour rien que lui même a renié ce film .

    Montage simpliste, acteurs qui jouent vraiment mal ou qui sont mal dirigés je ne sais pas trop mais c'est surtout vite ennuyeux, en 1h l'ennui s'installe dès les dix premières minutes .

    Mérite bien un visionnage pour son statut emblématique du premier film de Kubrick mais ne vaut vraiment pas plus .
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2013
    Voilà donc le film banni par son créateur, le réputé génial Stanley Kubrick. A partir d'une idée simple (un petit groupe de soldats qui doit rejoindre son camp, de l'autre côté d'une rivière), Kubrick nous offre une heure de tension, de malaise, et bon nombre de réflexions, le tout orchestré de façon très expérimentale. Il est intéressant de voir comment le cinéaste américain tente de filmer certaines séquences sous tous les angles possibles (ou presque). Cette façon de procéder n'est pas toujours utile, mais reste audacieuse. Quant au scénario, il n'est pas totalement abouti, mais contient certains moments surprenants. Le spectateur est donc parfois pris à contre-pied devant ce film, mis en scène de façon réaliste et très esthétique. Malgré quelques longueurs, on retiendra une perspective narrative et une mise en scène originales. Du point de vue du simple spectateur, on serait donc loin de rejeter ce film.
    AMCHI
    AMCHI

    5 801 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 avril 2013
    Comme pour la plupart d'entre vous j'ai regardé Fear and Desire car un certain Kubrick a réalisé ce film et qu'il l'a renié donc grosse curiosité de le découvrir et si ce n'est pas une honte il est vrai que ce court film n'a rien de mirobolant. Il y a des idées mais ça reste encore brouillon, on sent que la personne derrière la caméra se cherche un style de plus Fear and Desire souffre d'une horrible postsynchronisation (à croire que c'est un film étranger mal doublé). Certains réalisateurs commence leur carrière par des débuts fulgurant d'autres commencent modestement mais finissent magnifiquement. De toute façon on peut facilement pardonner une erreur de parcours au réalisateur du splendide Barry Lyndon.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 avril 2013
    Kubrick, c'était mieux après ?

    Sorti en 1953 dans l'anonymat le plus complet aux Etats-Unis, puis renié par son réalisateur qui taxera l'oeuvre d"effort prétentieux et inepte" ( la légende veut qu'il chercha à détruire le négatif ), Fear and Desire restera donc invisible jusqu'à sa récente sortie simultanée en salle et dans les bacs. Financé en grande partie par sa famille et mis en boîte par une équipe réduite, cet effort de jeunesse est un pur produit "Indé", avant l'heure.
    Difficile de reconnaître le style du maître dans ce premier film ( trop ) ambitieux mais inégal, sorte d'hybridation improbable entre Malick ( Le côté "fable philosophique" et la voix off ) et Stanley Kramer, bien que certains motifs ou thématiques chers à l'auteur soient déjà présents.
    Gros plans, goût de l'abstraction, sens du cadre et éclairage soigné ( à ce titre, Fear and Desire est plus un film de photographe que de cinéaste ), stylisation de la violence et surtout étude pessimiste mais lucide de l'homme seront, entre autre, le ciment de l'oeuvre à venir du cinéaste.
    Avec ses raccords approximatifs, sa philosophie un brin pataude et sa légère tendance à l'emphase, Fear and Desire ne peut guère prétendre au statut de film qui compte, mais bien des premières oeuvres ont été plus honteuses et moins ambitieuses. Pour le perfectionniste qu'était Kubrick, sans doute que l'idée même de l'existence de ces tares était insupportable, mais pour bâtir une oeuvre aussi originale, puissante et visionnaire que la sienne, il a bien fallu, au moins un peu, bégayer son talent.
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