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chrischambers86
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3,5
Publiée le 16 octobre 2023
Goddess = dèesse = DS = DS Citroën dite voiture du futur [...] Cinq jours de route rien que pour l'aller pour rendre une Grande routière française couleur rose bonbon à son proprio à travers un fascinant pays du bout du monde! Rose Byrne et Rikiya Kurokawa sont les protagonistes de cette oeuvre originale et dèroutante! Au-dessus de leurs têtes tournent des millions de dèbris, scintillant dans l'univers sombre et pas toujours gai! A mesure que le road movie avance, le style se fait sentir avec en milieu de projection un flashback pour le moins inattendu (l'interdiction aux - de 12 ans est pour le coup justifièe). Tout a plutôt bien vieilli depuis la sortie de "The Goddess of 1967" en 2000! C'est clairement ce qu'a fait de mieux Rose Byrne au cinèma, promise à un bel avenir avant de se lancer à la conquête d'Hollywood dans des films souvent mèdiocres! Elle enchante en jeune aveugle, nous fait perdre le sens de l'orientation, nous fascine autant que son partenaire fèru de reptiles et de Jef Costello, obtenant au passage la coupe Volpi à la Mostra de Venise! Belle dècouverte de l'hèmisphère sud...
Ceci n'est pas un film ventant les mérites d'une DS de 1967, la voiture n'est que le fil conducteur qui permet de lier trente années d'un drame familial. Je ne vois pas quoi reprocher à cette œuvre, sauf peut-être son début assez déroutant. Les images sont extraordinairement belles, son actrice principale réalise une prestation époustouflante, son scénario révèle avec subtilité une histoire inattendue et terrible sans jamais tomber dans le larmoyant. C'est un film parfaitement maîtrisé et pourtant si loin des canons cinématographiques, c'est une petite pépite à découvrir absolument, mais encore une fois il ne faut pas bloquer sur l'introduction.
Images superbes. Film assez déroutant dans la narration et surtout la rencontre de 2 cultures, de 2 passés si différents, réunis dans un instant lui aussi étrange limite incompréhensible. Enfin, vous l'avez compris, c'est le désordre total, le prétexte (choc ?) à réunir tout et n'importe quoi dans un grand sac. Un final resplendissant qui mérite la patience et la lecture laborieuse du film. Film imprégnée de poésie, de sentiments, de passion, etc... En fait, assez difficile à définir tant chacun peut l'apprécier à sa façon, selon sa propre interprétation. La DéSesse est avant un lien narratif, une légende ancienne racontée au temps présent. Autant dire qu'elle en_caisse beaucoup. Nous aussi. Un film qui mérite aisément une relecture tant ce film est faussement simple, mais esthétiquement réussi. Très réussi. Le pire, c'est ce sentiment permanent que l'aveugle 'entend' et perçoit réellement mieux les couleurs que le 'voyant'. Déstabilisant comme point de vue, mais heureux. Très heureux.
Film très intéressant par son originalité. Deux êtres opposés que le hasard rallie. Un point commun à ces deux étrangers: ils sont tous deux perdus. Lui, japonais matérialiste assez naïf, se retrouve confronté à un pays opposé au sien: désert, plat, infini, beau (plans statiques magnifiques). Lui, si peu doué pour les relations humaines, passant ses journées à contrôler son élevage de reptiles, doit faire connaissance avec une femme. Australienne magnifique et mystérieuse, femme qui semble s'approprier ses terres parfaitement, bien qu'elle ne puisse les voir car aveugle (interprétation remarquable de Rose Byrne). Elle en veut à ce monde qui par le non-renvoi d'images laisse entière place à la sensation de honte que le viol de sa jeunesse lui a laissé. Face au 1er étranger, elle implose. La souffrance jaillit aux yeux du japonais désarmé. Plus qu'un film de paysages et de DS, c'est l'histoire d'un homme qui découvre qu'il peur aimer et sauver par amour. Attention! Rythme très lent qui peut en décourager beaucoup. Ne pas juger en ayant vu le premier quart-d'heure uniquement! Mais la sensation du clap de fin est incomparable...