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weihnachtsmann
1 149 abonnés
5 133 critiques
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3,5
Publiée le 22 juin 2015
Un film froid et glaçant qui est davantage un film de procès que l'action d'un meurtre ou de la violence de ces jeunes. On attend évidemment l'avocat entrant en scène dans la seconde du moitié du film mais l'attente est récompensée. Le film se charge d'une puissance implacable: celle de la justice et de l'accusation du peuple. Très bon film
Sans doute un peu sévères, ces trois étoiles... Il est vrai que « Le Génie du Mal » ne m'a pas laissé une impression aussi forte, aussi marquante que je n'aurais pu le penser, surtout au vu du sujet (inspiré d'un authentique fait divers) et de la présence de l'excellent Richard Fleischer derrière la caméra. Malgré tout, la grande force du réalisateur est de nous présenter deux êtres assez abjects face auxquels on ne peut s'empêcher de compatir un minimum, ces derniers étant suffisamment riches et complexes pour que l'on se préoccupe de leur sort jusqu'au bout. C'est que sans être aussi passionnant que prévu, l'œuvre reste assez habile dans sa description des relations unissant les deux hommes, mais aussi celles qu'ils peuvent entretenir avec l'extérieur, à l'image d'un joli personnage féminin (malheureusement pas très bien joué par Diane Varsi). Enfin, si l'enquête est bien menée et les réflexions sur la notion du Mal intelligemment exploitées, le morceau de bravoure reste le long monologue final d'Orson Welles, remarquable plaidoyer contre la peine capitale, qui plus est pathos ni réelle facilité... Sans être l'œuvre majeure espérée, un film hautement recommandable.
En 1924, deux jeunes hommes issus de la haute société décident de tuer quelqu'un de sang-froid, simplement pour prouver qu'ils en sont capables. Basé sur un fait divers, ''Le génie du mal'' n'est pas sans rappeler ''La Corde'' d'Alfred Hitchcock mais aborde l'histoire sous un angle différent. Divisé en deux parties, la première centrée sur la psychologie des deux jeunes hommes (avec un sous-entendu homosexuel assez évident) et la seconde sur leur procès avec l'entrée en scène d'un avocat contre la peine de mort, brillamment interprété par Orson Welles. S'il est globalement sans surprises, le film n'en est pas moins tout à fait réussi, plongée psychologique troublante auprès de deux jeunes hommes prétentieux qui se croient tout permis parce qu'ils sont riches et intelligents. Filmé de main de maître par Richard Fleischer, ''Le génie du mal'' se retiendra surtout pour le superbe plaidoyer contre la peine de mort qui le clôt, laissant matière à réflexion.
Comment deux petits cons de la pire espèce vont "péter plus haut que leur cul" et se faire prendre bêtement... Constat d'une société prout-prout où le fric à profusion dans certaines familles qui vivent dans un autre monde, fait complètement basculer les valeurs de jeunes qui finalement n'ont pas tout, voire en fait moins que la plupart des autres... pas l'essentiel en tout cas: l'humanité.
On peut considérer facilement que ces deux connards prétentieux, narcissiques, égocentriques, hyper intelligents mais paradoxalement stupides dans leurs comportements; sont déjà des ordures à la base. Mais si on creuse plus, on peut également convenir qu'un microcosme de gens friqués à l'extrême, loin des vrais problèmes de la vie et totalement déphasés quant aux priorités humaines; a bien aidé à leur création !
Excellent film, même si carrément prévisible de bout en bout. La mise en scène est solide, le scénario intelligent (inspiré d'une histoire vraie, l'affaire Leopold et Loeb de 1924, donc difficile d'y ajouter des twists de-la-mort-qui-tue), et les acteurs exceptionnels. On y retrouve un Dean Stockwell (Code Quantum, Battlestar Galactica) alors tout jeune, et un Orson Welles toujours aussi impérial.
Sortez des merdes mongoloïdes formatées par Hollywood depuis un bail, et retournez un peu dans le ciné des 50's/60's qui misait plus sur de vrais atouts, que sur une débauche d'effets visuels putassiers et de guests dont ont se demande ce qu'elles foutent là à part cachetonner. Ça vous fera beaucoup de bien, croyez-moi !
Le sujet a inspiré plusieurs films sans grande réussite. imprégnés par la personnalité des personnages principaux ces films sont froids et verbeux. On a droit en plus ici à une plaidoirie interminable de Welles.
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2,0
Publiée le 27 avril 2013
Richard Fleischer a tournè avec les plus grandes stars d'Hollywood et il a eu même le privilège de travailler avec Orson Welles même si les rapports ètait plutôt tendus dans "Compulsion". Malheureusement il rencontra à l'èpoque Richard D. Zanuck, magnat de la Fox, qui le transforma en un rèalisateur intellectuel! Ce fut quelques films mineurs ainsi que le surestimè "Compulsion" avec Dean Stockwell, Diane Varsi et Orson Welles où ce dernier a ènormèment souffert durant le tournage du manque de confiance des studios, mais personne ne pouvait plus s'offrir ses fantaisies! Drame policier surfait où Sir Alfred Hitchcock s'ètait ègalement inspirè de ce fait divers rèel pour "Rope", on retrouve donc aussi des adolescents criminels dans cette histoire d'infanticide qui manque d'efficacitè et de fougue! Notons le Prix d'interprètation masculine pour Dean Stockwell, Bradford Dillman et Orson Welles! On se demande bien pourquoi car l'interprètation n'est pas toujours à la hauteur hormis le numèro de Welles pour son discours lors de la plaidoirie dans le final...
J'ai découvert avec plaisir ce thriller de Richard Fleischer dont je n'avais jamais entendu parlé avant de le voir ; inspiré d'un fait réel (j'ai vu un documentaire sur cette affaire et d'après mais souvenir ce film est en gros fidèle à la vérité) Le Génie du mal possède une première heure prodigieuse avec ses 2 génies du mal qui nous fascinent et nous repulsent à la fois, le scénario est astucieusement monté et Fleischer nous sert une mise en scène rigoureuse sachant joué sur l'intrigue et le suspense. La partie sur le procès est sans doute moins flamboyant mais Orson Welles y livre une plaidoirie formidable (il y joue un avocat aux idées proche de l'acteur d'ailleurs il me semble qu'il est accepté ce rôle pour un cachet modique), il ne faut pas oublier bien sur les 2 acteurs incarnant ses 2 criminels trop prétentieux.
Déjà le film d'Hitchcock sur la même affaire n'était pas génial , mais celui-ci l'est encore moins !.Et la plaidoirie d'O.Welles à la fin du film est un véritable supplice .
Adapté de l'affaire Leopold and Loeb, qui avait déjà inspiré très librement le père Hitchcock pour "La Corde", où deux fils de riche famille ont eu la fâcheuse idée d'interpréter à leur manière les théories du surhomme de Nietzsche en commettant un acte lâche et abominable. En tous les cas, on a la preuve que les "surhommes" peuvent faire d'énormes bourdes en oubliant par exemple une paire de lunettes sur les lieux du crime. Mais pour en revenir au film, il y a quelques petits défauts qui s'appellent "longueurs" dans les deux premiers tiers du film et l'influence du personnage de Bradford Dillman sur celui de Dean Stockwell est rendue peu crédible. Mais le dernier tiers, avec l'apparition du géant Orson Welles dans le rôle de l'avocat de la défense, vaut son pesant d'or avec en clôture un des discours les plus justes, les plus percutants, que l'on puisse faire contre la peine de mort, qui n'excuse en rien (au contraire même !!!) l'acte des accusés mais qui remet en cause intelligemment l'utilité d'exécuter un meurtrier. Au final, malgré ses défauts difficile de passer à côté de ce film grâce à la pertinence de son propos.