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Maqroll
167 abonnés
1 123 critiques
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2,5
Publiée le 13 juillet 2009
Nettement meilleur que l'original (Trois hommes et un couffin), qui était surfait et racoleur en diable. La jeune Madeleine Besson est épatante de fraîcheur et de justesse et les trois insupportables pères ont plutôt bien vieilli (même l'ineffable André Dussolier, toujours aussi grimaçant). La réalisation est discrète, ce qui n’est pas dans les habitudes maison et le scénario sans prétention. Au total, un bon moment de détente... et de surprise !
14 089 abonnés
12 484 critiques
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3,0
Publiée le 1 septembre 2022
On prend les mêmes et on recommence! Les trois papas reprennent du service, non plus avec un couffin mais avec une ado qui vient d'avoir son bac! Quelques rides et quelques cheveux blancs en plus, mais la nostalgie de retrouver nos trois cèlibataires endurcis : Pierre (Roland Giraud) / Michel (Michel Boujenah) et Jacques (Andrè Dussolier), 18 ans après le triomphe de "Trois hommes et un couffin". A leur côtès, Madeleine Besson (fille de Serreau) incarne Marie, le bèbè qui a bien grandi, apportant à cette histoire sa fraicheur et son naturel! On peut noter ègalement la prestation ènergique de Line Renaud, les magnifiques paysages du Vaucluse et quelques clins d'oeil amusants qui font rèfèrence à l'original (cf. la fil d'attente chez la pharmacienne). Même si "18 ans après" est loin de surpasser le carton de l'annèe 1985, Serreau se tire tant bien que mal de l'entreprise (la camèra numèrique n'est pas aussi percutante que dans "Chaos") en signant une suite chaleureuse qui joint souvent la cocasserie aux premiers èmois amoureux...
Fallait-il réellement attendre... 18 ans pour réaliser une suite au très réussi premier volet? La réponse est non! Cela sonne faux car on n'y croit plus! Une grosse erreur de Coline Serreau, capable du meilleur comme du pire, qui aurait mieux fait de s'abstenir dans ce cas précis...
La suite tant attendue du classique "Trois Homme et un couffin" est une des plus grandes arnaques que le cinéma français nous ait pondu, en tout cas sur le plan de la promotion du film ! Il parait évident que Coline Serreau (une des réalisatrices les plus surestimés de l’époque) s’est servi de la réputation de son meilleur film (qui, rappelons-le, devait quasiment tout à ses 3 acteurs principaux) comme prétexte pour traiter de tout autre chose, à savoir les problèmes de cœur d’une adolescente franchement pénible. Car il ne faut pas s’y tromper : c’est bien Marie (le bébé du 1er opus qui a bien grandi) qui est l’héroïne du film... et force est de reconnaître que le personnage est très décevant. Tout d’abord, quel est l’intérêt de faire de Marie une militante altermondialiste et joueuse de violon à ses heures, si ce n’est pour permettre à la réalisatrice de donner une façade cinématographique à ses convictions politiques et à ses goûts musicaux ? Autre erreur : avoir confié le rôle à Madeleine Besson, la fille de Coline Serreau, dont les talents d’actrices sont très relatifs. Autant dire que le film part déjà avec un très sérieux handicap que l’image DV, certes confortable pour le tournage mais absolument pas adaptée à ce genre de production, ne vient pas combler. Idem pour le rythme très inégal, le scénario qui tient sur un timbre poste et le manichéisme primaire dont fait preuve la réalisatrice lorsqu’elle brosse le portrait caricaturale des Américains (speed, incultes, décérébrés...), des catholiques (intolérants, névrosés...) ou encore des working-girls (coincée, pragmatique à l’extrême...). Maintenant, le film est sauvé, une fois encore, par le formidable numéro d’acteurs formé par le classieux André Dussollier, le protecteur Roland Giraud et l’amusant Michel Boujenah. Leur alchimie leur permet d’emporter les meilleures scènes et les meilleurs dialogues (la discussion sur le fait d’être jeune et beau, leurs débats sur leurs conquêtes respectives...). Au rayon nostalgie, c’est avec bonheur qu’on retrouve Annick Alane dans le rôle de la pharmacienne (les couches et le lait du 1er film étant remplacés ici par le viagra). Il serait cependant injuste d’oublier la prestation épatante de Line Renaud en gouvernante atypique et la découverte du jeune James Thierrée. Au final, "18 ans après" ne peut être considérer autrement que comme une déception mais peut remercier ses comédiens et la place du 1er film dans la culture populaire qui lui permettent de rester un divertissement tout à fait regardable voire sympathique par moments.
Une jolie suite pour le célèbre "3 hommes et un couffin"... Adorable histoire d'amour, toujours entourée des valeurs de Coline Serreau : la nature, le respect de l'autre... et de soi, sans oublier la musique. A voir et à revoir !
Cela déborde de bons sentiments et les codes éculés (les laids sont en fait les plus beaux) ne rendent le tout que plus gentil. Mais ce n'est pas suffisant pour construire une véritable uvre, qui souffre de la platitude de son humour et de son manque total de parti pris artisitque.
C'est dur de succéder à Trois hommes et un couffin, si dur que le successeur a du mal à prendre ses marques. Erreur de scénario ? En tout cas, il est sûr que le format digital n'aide pas les choses: le montage est complètement brouillon. On appréciera la bonne interprétation des 3 compères.
Avec ce film, Coline Serreau est au cinéma ce que Jean-Marie Messier est à l'antimondialisation... Pas de scénario, bande son qui ne colle pas, film décousu, aucun rythme, mauvais jeu d'acteur (mis à part Dussolier et Cie)... En un mot: c'est NUL! Merci Coline Serreau...
Je dois avouer que ce film m'a laissée sur ma faim, je l'ai trouvé moins bien que "Trois hommes et un couffin"... Cela dit, le trio Boujenah-Dussollier-Giraud, ainsi que la fille de Coline Serreau, étaient parfaits, mais, franchement, j'ai eu du mal à saisir le rapport avec le premier film... Dommage, car, dans l'ensemble, c'était sympathique...