Mon compte
    Être et avoir
    Note moyenne
    3,6
    3171 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Être et avoir ?

    94 critiques spectateurs

    5
    16 critiques
    4
    43 critiques
    3
    16 critiques
    2
    15 critiques
    1
    4 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 avril 2007
    On se laisse entraîner sans peine dans l'univers quotidien rurale et scolaire de cet instituteur hors-pair. Les élèves, d'un naturel incroyable, nous émeuvent, avant de nous faire rire ou réfléchir. Un film qui par sa simplicité pose les vrais questions de l'enfance et met en lumière les doutes, les craintes et parfois les peurs de nos enfants. Un film à voir malgré quelques longueurs mettant à l'épreuve notre attention...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2007
    avec la proximité que le spectateur pense avoir avec ces tous jeunes écoliers, avec cet instit, on est forcément attendri, touché par ce microcosme transpirant de réalité. Suintant parfois une dure réalité, celle des campagnes reculées pour lesquelles l’école représente certes l’ultime bastion de la connaissance, du savoir, mais aussi et surtout de l’échange entre des jeunes de même âge, aux mêmes préoccupations. Etre et Avoir est aussi un recueil de savoir-pratique pour tout homme ou femme désirant savoir s’ils auraient ou non la fibre de l’enseignement. Ou plutôt la fibre de l’instit (type d’enseignement totalisant et pluriel). Etre et Avoir est aussi un formidable portrait d’instituteur, qui peut montrer la réalité de son métier sans toujours susciter des vocations. Tant son métier lui demande une passion et une envie débordante et tant le défi d’enseigner en même temps à cinq classes d’âge dans une même pièce est relativement haut. (détails sur mon blog "fredhorizons")
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2010
    Témoin de la pédagogie, image de l’éducation des campagnes, «Être et avoir» (France, 2002) de Nicolas Philibert est un documentaire dont la narration vogue entre les scènes de classe et les paysages magnifiques des saisons de la campagne. Les nombreuses étapes d’un maître d’école se mêlent ici les unes aux autres. L’apprentissage des chiffres, le conseil de classe, la morale aux élèves farouches… sont tant d’étapes. La simplicité des cadres, de la temporalité des plans encadrent parfaitement l’humanisme qui envahit l’écran. Une invasion calme et douce, comme si la plénitude semblait bercer les images, un bonheur vrai puisqu’il se construit sur le passage brillant des étapes. La réminiscence de l’éducation vient apparaître dans l’esprit du spectateur face à ce film. L’on se rappelle avec nostalgie la belle époque des bancs des écoles. Être et avoir, voilà d’ailleurs bien un titre qui exprime justement la notion d’éducation et l’essence du film de Philibert. L’élève est, il a à exister face à la société, à devenir au côté de l’instituteur, du maître. Le spectateur en parallèle, face à l’œuvre de Philibert est. Il se projette dans l’œuvre, entre dans un monde, dans le cadre, fait vivre même l’œuvre. Et avoir, il ne s’agit plus ici que des enfants du film, le spectateur ne pouvant avoir le film. Les enfants ont, déjà peut-être car ils sont les «stars» du film avec l’enseignant mais ils possèdent aussi ce qui fait «Être et avoir», le partageant avec Nicolas Philibert. Enfin, si ce que décrit Philibert demeure naïf, ce n’est heureusement avec aucune condescendance, la naïveté étant ici un gage de vérité. Les plans sont très souvent à taille des élèves pour partager leur expérience. L’instituteur est également à hauteur des enfants, hormis à l’heur de la réprimande. Bref, humain, jamais sentimentaliste, les plus beaux plans sont ceux de la nature qui germe comme germent les esprits des enfants, concluent par les yeux humides du professeur et les portes fermés de l’école.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2007
    J'ai vu ce film/documentaire à la télévision et honnêtement je ne pensais pas que je pleurerais, je rigolerais... C'est si tendre et émouvant. Un instituteur si gentil et patient, des enfants si innocents et mignons. Rien de plus naturel.
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2017
    Un documentaire incroyable, sidérant de simplicité et qui nous fait vivre des émotions variées à une cadence infernale. Émouvant, drôle, poignant, attendrissant, crispant. Un maître, une classe unique de la maternelle au CM2, des enfants disciplinés pour la plupart, attentionnés, appliqués, un cadre rude, oublié par les médias parisiens. Le maître, à l'orée de la retraite, est incroyable, véritable personnage central du film. Compétent, passionné, proche des parents patient, attentif, attendrissant, il épate par sa naïveté parfois mais il connaît bien ses élèves, décapsulant les tensions avec humanité. Certains destins d'enfants sont particuliers, comme cet élève de CM2 qui se lève le matin pour s'occuper des vaches et conduire le tracteur (avec une dextérité épatante) avant d'aller à l'école, de rentrer et de faire ses devoirs. Certains enfants sortent du lot (perso, j'ai craqué pour la petite Marie et sa bouille si particulière), le rythme est alerte et la conclusion, un peu triste (c'est les vacances scolaires mais le maître semble abattu), porteuse d'espoirs mais aussi de craintes pour la plupart des ses élèves tellement commun et à la fois si particulier, trop souvent ignoré. D'autres critiques sur
    gamorreen
    gamorreen

    19 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2007
    Très déçu par rapport au 'tapage' à l'époque de sa sortie, car je me suis ennuyé... J'ai deux étoiles uniquement pour les derniers instants, de la fin de l'année scolaire, où de l'émotion passe...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 333 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Alors certes, ce documentaire est bien foutu pour ce qu’il montre et pour ce qu’il révèle. Après tout, c’est tout le but d’un documentaire. Après, je dois bien avouer qu’au bout de 20 minutes, tout est dit. C’est un peu la limite de cet exercice…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pour ceux qui ont oubliés qu'ils avaient été enfant un jour, ce film est pour vous. Nicolas Philibert aura suivi le temps d'une année scolaire une classe d'un village, la classe de M. Lopez. M. Lopez le visage même du maître d'école, celui des romans d'école, celui qui réussi à faire la part des choses, l'incarnation même du modèle adulte si important pour les enfants.

    C'est un film pour enfants. Pour les enfants que nous sommes tous. Lorsque l'on voit ces scènes d'école que chacun de nous aura déjà vécu à sa façon, on se replonge dans ces cours de récréation, dans ces salles de classe si familières. Plus que la pédagogie de l'apprentissage, on apprend au travers de ces enfants une leçon de vie, la découverte de la vie en communauté. Pour eux, l'école demeure le premier pas vers la société, incarnée et surveillée par l'icône de l'autorité que représente le maître, M. Lopez. A l'école tout s'oublie, c'est un monde à part, un monde à soi, un monde par et pour les enfants. Lorsque l'on assiste à cette scène magique où le petit Jojo affiche ce qui restera comme ses éternelles mains tâchées, on repense à ce qu'avait écrit Kundera, l'écrivain tchèque : "Les enfants sont sans passé et c'est tout le mystère de l'innocence magique de leur sourire".

    Etre et avoir, c'est retrouver une innocence qui avait été occulté et mise en jachère depuis que l'on a quitté l'enfance. Etre et Avoir c'est un peu comme Les Yeux Dans Les Bleus, sauf que la victoire au bout pour les protagonistes est plus belle...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le risque d'un documentaire de ce type est de se concentrer sur des images "mignonnes" et "gentillettes" qui touchent le public mais n'ont pas ou peu de portées informatives. Ou, de tomber dans l'excès inverse et d'expliquer en long et en large des scènes qui se passe de commentaires. Philibert réussit à conserver une certaine neutralité de ton mais il lui arrive de tomber un peu dans la première facilité, sans gravité ce qui permet au film de ne pas tomber dans la miévrerie. Le film gagne surtout sur les questions posées à l'instituteur et l'intérêt porté sur les difficultés rencontrées par les élèves.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un documentaire sympatoche reflétant une certaine image de la France et d'une école en voie de disparition, c'est très bien filmé malgré que ça reste très docu-gaucho-intello avec des immanquables plans inspirés sur des champs de blés frissonants au vent entre deux scènes qui sont de véritables tableau.

    Moi qui n'aime pas les nains, ceux-là ont réussi un peu à m'émouvoir, l'instit est un modèle de patience et de sagesse.

    M'enfin malgré tout ces points positifs, on oublie vite ce doc' après visionnage, il est un peu chiant, mais plein de gens plus intelligents que moi lui trouveront plein de qualités supplémentaires.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2007
    C'est tout simplement magnifique ! Ca donne envie d'être instit. Gérard Klein peut aller dormir...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 septembre 2007
    Super, à voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 octobre 2010
    Dans l'esprit "strip tease", l'excellente émission belge, des caméras se sont posées dans l'univers de M. Lopez, instituteur de rêve pour Marie, Johann, Guillaume et l'incroyable Jojo...

    Loin du pamphlet pédagogique qu'on aurait pu attendre, être et avoir nous plonge dans le quotidien d'enfants de 4 à 10 ans regroupés dans une même classe.

    Ne choisissant de ses 10 heures de bobines, que les moments les plus attendrissants, les plus drôles et les plus émouvants. Nicolas Phillibert réalise un documentaire bouleversant qui prouve l'incroyable émotion que peuvent dégager les enfants, quand une caméra à la bonne idée de se fondre dans leur intimité. Vous n'oublierez jamais la mémorable énumération des doigts de la main de jojo : "le pouce, l'index, le nageur, l'annulaire et l'horizontal" ou la détresse d'Olivier évoquant les problèmes de santé de son papa.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Autour d'un village Auvergnat,le ramassage scolaire s'effectue afin d'amener dans la classe unique les enfants de la maternelle au CM2. A partir de là,Nicolas Philibert nous brosse le portrait d'un instituteur chargé de transmettre le savoir par le biais d'une pédagogie "sur mesure" pour chaque élève. On devine à travers ce film toute l'importance et le role de l'école au sein d'un village qui sans elle,sans les cris et les rires d'enfants n'en sera plus un. C'est vrai,ce film est un peu idéaliste avecl'enseignant saint-homme et le gentil élève bien sage et juste parfois un peu turbulant.Il n'en demeure pas moins que l'on nous montre tout de meme un aspect inhabituel du milieu de l'enseignement et des problèmes de sces petites écoles en voie de fermeture.
    moket
    moket

    528 abonnés 4 332 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    L'idée de départ est honorable et le film nous fait un peut découvrir une france oubliée, que l'on croyait d'un autre temps. Mais si les enfants sont adorables et naturels, le maître joue un peu trop le Gérard Klein exilé à la montagne, avec sa philosophie à deux balles... Non : l'école ce n'est pas ça !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top