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soliloo
14 abonnés
588 critiques
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4,0
Publiée le 6 septembre 2010
Un beau documentaire qui ne manque pas de rythme et de scènes fortes. L'ambiance est là, on s'y croirait. On se prend à rire par moments, à avoir envie de pleurer aussi. Nicolas Philibert a bien choisi ses "personnages". L'instituteur et les élèves sont attachants. Ce film est la démonstration d'une prouesse technique, car malgré le tournage "sur le vif", les images sont de grande qualité, et le son aussi. Beaucoup d'émotion dans ce documentaire lourd de sens.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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4,5
Publiée le 7 mars 2021
Simplement merveilleux c'est la seule façon pour moi de décrire ce documentaire. Aucun film n'est parfait mais celui ci s'en rapproche terriblement. Magnifiquement tourné sur des écoliers et leur professeur dans une école française en Auvergne. Tous les enfants âgés de 4 à 12 ans (à mon avis) dans une même pièce avec un professeur qui a vraiment trouvé sa vocation dans la vie. L'école a été choisie après avoir visité de nombreuses écoles en France. Selon le directeur l'une des principales raisons du choix de cette école est que tous les enfants sont réunis dans une seule pièce et que cette pièce est spacieuse ce qui signifie qu'aucun éclairage supplémentaire n'est nécessaire. On a l'impression que la caméra (et donc nous les spectateurs) devient vraiment invisible alors que ce n'était absolument pas le cas. Les enfants se sont comportés de manière complètement différente lorsque la caméra était là. On ressent vraiment quelque chose pour eux après. Cela inclut le professeur qui termine sa dernière année et qui va prendre sa retraite. L'un des moments les plus touchants pour moi a été le dernier plan de la fin de l'année scolaire lorsque tous les enfants partent pour la dernière fois et que le professeur a quelques moments d'émotion seul réalisant que c'est la fin tant pour les enfants que pour lui-même. Le moment est encore plus poignant quand on se rend compte qu'il n'est pas joué car il est réel...
La France profonde à son paroxysme. Magnifique documentaire qui jongle astucieusement les moments drôles et émouvants. La méthodologie de cet instituteur lambda est très instructive au niveau pédagogique, véritable hommage à ce qui reste encore le plus beau métier du monde. Cette routine du quotidien n'est jamais ennuyeuse à regarder. On finit par s'attacher irrémédiablement à ces jeunes pousses, et on finit avec la larme à l’œil.
Être et avoir est une grande leçon de vie, pour les enfants, pour les adultes pour tout un chacun. Une scène me reste gravée depuis sans doute plus de 10 années lors de sa parution à la TV. C'est bientôt la rentrée des classes, après les vacances d'été, le maître et la jeune élevé sont assis sur les marches de l'école et l'instituteur annonce sa retraite. L'élève dit: - Vous allez alors nous quitter ? - Non répond le maître. - Moi si j'étais vous le partirais de ce village pour aller ailleurs. - Parce-que tu penses qu'ailleurs je serais plus heureux ? Qu'en pensez-vous ?
Vu que personne n'avait encore mis deux étoiles, je voulais être le premier. Mission accomplie, avec un mot d'esprit en plus ! Et maintenant en route, pour de nouvelles aventures.
" Etre et avoir ", le documentaire-événement de l’année 2002. Présentée hors compétition au Festival de Cannes, cette chronique sur la vie d’une classe unique en Auvergne a été vue, fait unique, par 1,7 million de spectateurs en France. Il a fallu à Nicolas Philibert cinq mois de recherche avant de trouver la classe idéale qu’il souhaitait imprimer sur pellicule. La perle rare se trouve dans le Massif central à Saint-Etienne-sur-Usson. Dirigée par l’instituteur Georges Lopez (remarquable dans sa pédagogie), elle regroupe tous les enfants du village, de la maternelle au CM2. Ainsi, Nicolas Philibert a posé sa caméra et filmé durant deux trimestres ces élèves. Il dévoile leurs joies, leurs pleurs, leur apprentissage, leurs relations avec les autres parfois plus âgés... "J’ai toujours cette idée, chose assez commune à tous mes films, cette idée que le cinéma, ce n’est pas forcément avec des événements spectaculaires, des aventures rocambolesques, mais parfois à partir de petites choses très simples qu’on peut en faire." Ainsi parle Nicolas Philibert de son travail. Dans " Etre et avoir ", il investit le quotidien de ces élèves avec une retenue profondément admirable. Loin de porter le moindre jugement, il caresse de son regard les faits et gestes des petits comme des grands dans l’unique but de saisir le fonctionnement d’un groupe hétérogène.
Dans l'esprit "strip tease", l'excellente émission belge, des caméras se sont posées dans l'univers de M. Lopez, instituteur de rêve pour Marie, Johann, Guillaume et l'incroyable Jojo...
Loin du pamphlet pédagogique qu'on aurait pu attendre, être et avoir nous plonge dans le quotidien d'enfants de 4 à 10 ans regroupés dans une même classe.
Ne choisissant de ses 10 heures de bobines, que les moments les plus attendrissants, les plus drôles et les plus émouvants. Nicolas Phillibert réalise un documentaire bouleversant qui prouve l'incroyable émotion que peuvent dégager les enfants, quand une caméra à la bonne idée de se fondre dans leur intimité. Vous n'oublierez jamais la mémorable énumération des doigts de la main de jojo : "le pouce, l'index, le nageur, l'annulaire et l'horizontal" ou la détresse d'Olivier évoquant les problèmes de santé de son papa.
J'ai pas compris l'engouement... Seules les dernières images (la fin de l'année scolaire) est réussie. Sinon assez plat, la vie banale sans émotion ni point de vue. 2 étoiles juste grâce à la sortie d'école et à l'émotion du maitre qu'on ressent, et à quelques scènes qui font sourire.
Le risque d'un documentaire de ce type est de se concentrer sur des images "mignonnes" et "gentillettes" qui touchent le public mais n'ont pas ou peu de portées informatives. Ou, de tomber dans l'excès inverse et d'expliquer en long et en large des scènes qui se passe de commentaires. Philibert réussit à conserver une certaine neutralité de ton mais il lui arrive de tomber un peu dans la première facilité, sans gravité ce qui permet au film de ne pas tomber dans la miévrerie. Le film gagne surtout sur les questions posées à l'instituteur et l'intérêt porté sur les difficultés rencontrées par les élèves.