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Tendax_montpel
33 abonnés
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4,0
Publiée le 28 août 2010
Beau film qui décrit avec réalisme et nuance une rencontre fraternelle entre des soldats sud et nord-coréens. L'enquête est parfois un peu compliquée à suivre mais l'aspect poétique et politique du film l'emporte sur le reste.
Le talent de Park Chan-wook ne me surprend plus. Après avoir vu « Old Boy » et « Sympathy for Mr Vengeance », il réussit une fois de plus à m’impressionner. Ayant un genre différent des films qui suivront, « Joint security area » aborde un conflit que je n’avais jamais rencontré dans le 7ième art, mettant en avant des héros coréens face à face, de chaque côté du célèbre pont de non retour. Un face à face qui prendra des dimensions intéressantes et très tendues. Quelques images d’archives s’intercalent dans le film, ce qui au final, nous en apprend beaucoup sur cet affrontement, embourbé dans un processus de réconciliation en constant échec. Comme d’autres films de Park, les retours en arrière, les mystères se succèdent, avant que le voile soit enfin levé à la fin du film. Des acteurs fétiches que l’on aime retrouver dans les autres films du réalisateur, et qui dans « Joint security area », font preuve de talent par leur prestation, notamment Song Kang-Ho, acteur coréen incontournable. Côté ambiance, la musique et les plans sont une fois de plus réussit et accompagnent brillamment ce riche scénario humain.
Une mortelle fusillade en Corée entre soldats du Nord et du Sud près du célèbre "pont de non-retour" est le point de départ de ce thriller de guerre épatant. Un de ces films ou l'on a envie d'applaudir dès l'apparition du générique. Un thriller pas comme les autres, un film de guerre émouvant qui participe à l'apaisement collectif tout en se faisant le réel témoin des difficultés d'un tel rapprochement grâce à une justesse de vision. Même si JSA n'est pas qu'une analyse et une critique de la politique coréenne, ce film déverse un message humaniste car il s'agit aussi d'une histoire d'amitié. Amitié impossible entre deux peuples qui sont sensés se haïr... Un scénario intelligent (mais sans surprise). Une réalisation parfaite du géniallissime Park Chan-Wook mélangeant scenes crues et (légèrement) sanglantes, émotion, humour, scènes surprenantes (jeux entre camarades) Concernant les interpretes : Song Kang-Ho ( the host,sympathy for mr vengeance, lady vengeance, le bon-la brute et le truand, secret sunshine, memories of murder, thrist....) confirme qu'il est incontournable dans le cinéma coréen. LEE Byung-Heon (a bittersweet life, le bon la brute...) est également excelllent. Lee Young-Ae, elle, pour son 1er grand role est moins bonne qu'elle ne le sera dans "Lady Vengeance" mais tout de même convaincante. Bref un super film à voir....
Très bon film (j'ai passé quelques temps en Corée du Sud). Si l'on veut bien s'y laisser prendre, ce film est comme l'expérience qui nous permet de comprendre, ressentir, cette "Tragédie" (doit-on hésiter à la nommer ainsi?) de l'histoire coréenne... Bon point aussi : la chanson de Kim Kwang Seok, comme omniprésente - chanteur qui fut un peu "alternatif" dans son pays à l'époque (il se donna la mort ; sa chanson parle du changement brutal que constitue pour un jeune homme le départ forcé pour le service militaire (2 ans), dans le contexte justement de tension entre les "deux" Corée(s)). Cette chanson fait beaucoup dans le film, je trouve : le cinéaste l'a choisit pour ce qu'elle a de raisonnance avec son thème ; chanson qui était déjà "inscrite dans l'âme" de sud-coréens. J'ai vu ce fim il y a pas mal de temps maintenant, mais l'histoire, cette chanson, me reviennent de temps à autres (jusqu'à me faire écrire ici). Je vous conseille, à coté de J.S.A., deux autres films : "Peppermint Candy" (Bakha satang), film assez dur, et "Oasis", tous deux de Lee Chang-dong... Je n'ai pas mis 4/4 parce que j'ai trouvé le rôle féminin un peu "sur-joué" : mais le propos général devrait prévaloir... Toute la technique mise en oeuvre dans J.S.A. me semble aussi émotionnelle qu'efficace : les Âmes Imperturbables ne s'y laisseront surement pas prendre... Les "bons sentiments" étant souvent jugés par trop "anecdotiques"... (cf. Bénabar - Politiquement correct : mais ce n'est qu'un exemple parmi d'autres ères possibles). :o) Puissions-nous vivre en paix ; et dans un monde meilleur.
Park Chan Wok surprend véritablement sur ce coup! Touchant, terriblement humain (dans tous les sens du termes) , extrèmement bien filmé , Joint Security Area m'a beaucoup plu.
Probablement un des films de Park Chan-Wook le moins connu, Join Security Area fait pourtant parti du nec plus ultra de la filmographie du réalisateur coréen. Ne vous y méprenez pas ce n'est pas un film de guerre comme les autres, Join Security Area traite avant tout de la fraternité en temps de guerre. La Corée du Sud et du Nord sont en conflit. Des soldats de chacun des parti doivent surveiller la frontière établie entre les deux nations. Cependant certains tenteront de passer de l'autre coté, de créer des liens d'amitiés avec l'ennemi, de gouter aux plaisirs simples de la vie tout en faisant croire aux supérieurs le contraire. D'une maitrise filmique rare, Park Chan-Wook n'en fais pas trop et délivre une oeuvre profonde. Un chef-d'oeuvre.
Un film peu connu alors qu'excellent! Une histoire dramatique d'amitié, qui en plus nous parle un peu de la Corée et de son Histoire. Une histoire terriblement humaine, très bien racontée et très touchante. Avec des touches de poésie en plus. a ne pas manquer si vous avez l'occasion de le voir dans un festival ou ailleurs.
Regarde-moi. Fais un pas. S'il te plais. Nous ne sommes pas nos drapeaux. Nous ne sommes pas nos uniformes. Nous ne sommes pas nos armes. Ni nos ordres. Nous ne sommes pas anonymes. Viens et parle-moi. Tu es peut-être du Nord et moi du Sud mais qu'importe, j'ai quelque chose pour toi. Ni ma haine, ni ma revanche, ni mes propos. Tout autre chose. Tu veux savoir ce que c'est ? Un gâteau. Tu en veux un ? D'accord, il est à toi. Mais avant, aide-moi à me débarasser de cette mine sur laquelle j'ai marché. Sinon, je ne suis plus. Je vais mourir. Toi aussi. Mais pas tout de suite, pas maintenant. Pas dans ce champ, dans notre Corée dévastée par les autres. Tu es peut-être bien du Nord et moi du Sud mais c'est la même Corée qui bat en nous. La même. Alors, si c'est bien la même, aide-moi et ensuite et seulement, tu auras ton gâteau.
Dans toute la filmographie de Park Chan-wook, bien qu’elle ne soit pas bien grande, on peut pourtant admettre qu’il nous a rarement déçu ! Joint Security Area (2000) est sans nul doute l’une de ses oeuvres les moins connue du grand public et c’est fort regrettable car on assiste ici à un film de guerre qui est loin d’être ce que l’on imagine. Très loin des habituels films du genre, ce dernier est en réalité une œuvre traitant de la tolérance entre les peuples. On y fait la connaissance de soldats Coréens, tiraillés entre leurs pays respectifs, à savoir la Corée du Nord et la Corée du Sud. Chacun devant surveiller sa frontière, ils vont oser braver les interdits afin de se réunir, se lier d’amitié, tout en faisant croire à leurs supérieurs qu’ils sont sur le qui-vive face aux ennemis ! Park Chan-wook sidère avec son premier film (en Occident) mais son troisième en Asie. Une œuvre puissante qui mériterait un peu plus de considération afin d’être plus connue auprès du grand public. Le film reçu au Festival du Film asiatique de Deauville, le Prix du Meilleur Film & le Prix du Meilleur Réalisateur !!
Troisième long-métrage, mais le premier véritablement remarqué de Park Chan Wook, une très belle histoire entre des militaires de la Corée du Nord et du Sud, alors que les tensions entre les deux pays sont toujours omniprésentes. Un film qui se base sur un événement, le "Tree Axe Murder" mais qui va beaucoup plus loin qu'un simple film sur un fait divers. Le début du succès pour Park et la nouvelle vague du cinéma Sud-Coréen.
JSA, ou comment vous donner un aperçu 360° de la recette d'un film parfait. Un aperçu, car JSA n'est pas un film parfait mais s'y rapproche terriblement à vous en donner des frissons. Un scénario incroyable : une amitié impossible, la grandeur et la terrible vérité sur les relations humaines. De plus la maitrise esthétique et technique de Park chan wook n'est plus a prouver, ni même à défendre car c'est un génie. Un génie, car même si on n'aimes pas sa façon de filmer, on ne peut contredire le fait qu'il maitrise parfaitement son cadre. Rajouter à sa une musique fort sympathique et des émotions comme on en ressent peu (une multitude de sentiments contradictoire qui nous force à se questionner). JSA, ou comment regarder le cinéma autrement. Tout simplement.
Premier gros succès pour Park Chan-Wook qui faisait déjà preuve d'une belle maîtrise et qui, à travers le genre du suspense militaire, dresse le portrait meurti et sur la corde raide d'une nation divisée, doublé d'une belle et tragique histoire d'amitié.
Premier film (connu en occident) de Park Chan Wook méconnu a tord. Il est maitrisé de bout en bout avec une histoire simple mais belle. Une histoire d’amitié entre ennemis. On nous présente des versions différentes des faits pour arriver a ce final magnifique et époustouflant. Final dans lequel d’ailleurs, la tension est palpable. La réalisation est parfaite avec des utilisations de ralentis quand il le faut pour ajouter du dramatique a l’histoire. Mais aussi d’une très belle photographie. Finalement, on retrouve bien la patte de Park Chan Wook. « Old Boy » était excellent, « J.S.A. » l’est tout autant (dans un registre différent).